Les anesthésistes ne décollèrent pas. Ils maintiennent leur mouvement de grève déclenché depuis plus d'une dizaine de jours et ce, jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Le sit-in observé, dimanche dernier devant le ministère de la Santé n'a pas apporté une solution au conflit qui oppose ce corps de métier de la santé et le ministère de tutelle. «Le ministère a délégué, le DRH (Directeur des ressources humaines) pour entamer le dialogue. Nous avons refusé cette offre en raison des pouvoirs limités de ce cadre du ministère de la Santé», a justifié Mohamed Asselah, membre de la commission du statut qui souligne «le souhait» des anesthésistes de voir ce conflit arriver à son terme. Cependant, il est, selon lui, impossible de reprendre le travail sans qu'il ait négociation entre les deux parties en conflit. «Il n'est plus possible de s'arrêter ou revenir en arrière», a-t-il soutenu. De guerre lasse et face au mépris et au silence du département de Djamel Ould Abbès, les anesthésistes ont pris la décision de voir «plus haut». C'est ainsi qu'ils ont délégués des représentants chez Abdelaziz Ziari qui a bien accepter de les recevoir et auquel il a été remis la plateforme de revendications. A défaut d'être reçu par le ministre de la Santé, une deuxième délégation a été chargée de remettre cette même plateforme au Premier ministère, espérant son arbitrage pour trouver «une solution juste à même de permettre de débloquer la situation», a assuré Mohamed Asselah qui fait part du «malaise» de ses collègues face à une situation qui dure et qui souhaite pour le bien des malades qui ça va finir très tôt». Et au représentant des anesthésistes de s'interroger. «Est-ce que les gens du ministère comprennent que les anesthésistes ont une grande responsabilité au sein des équipes médicales ?». Il estime que si «ces responsables ne comprennent à leur juste valeur la responsabilité des anesthésistes, le dialogue ne mène à rien», a-t-il soutenu. En tout état de cause, il n'y a aucun signe qui permet d'être optimiste. Les deux camps campent sur leurs positions. Le président de l'APN à travers la commission de la Santé et des affaires sociales et le Premier ministère vont-ils donner de gages aux anesthésistes pour reprendre le travail. Un arrêt de travail, qui rappelons-le, paralyse les hôpitaux publics et pénalise les malades en attente d'une intervention chirurgicale. Les anesthésistes ne décollèrent pas. Ils maintiennent leur mouvement de grève déclenché depuis plus d'une dizaine de jours et ce, jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Le sit-in observé, dimanche dernier devant le ministère de la Santé n'a pas apporté une solution au conflit qui oppose ce corps de métier de la santé et le ministère de tutelle. «Le ministère a délégué, le DRH (Directeur des ressources humaines) pour entamer le dialogue. Nous avons refusé cette offre en raison des pouvoirs limités de ce cadre du ministère de la Santé», a justifié Mohamed Asselah, membre de la commission du statut qui souligne «le souhait» des anesthésistes de voir ce conflit arriver à son terme. Cependant, il est, selon lui, impossible de reprendre le travail sans qu'il ait négociation entre les deux parties en conflit. «Il n'est plus possible de s'arrêter ou revenir en arrière», a-t-il soutenu. De guerre lasse et face au mépris et au silence du département de Djamel Ould Abbès, les anesthésistes ont pris la décision de voir «plus haut». C'est ainsi qu'ils ont délégués des représentants chez Abdelaziz Ziari qui a bien accepter de les recevoir et auquel il a été remis la plateforme de revendications. A défaut d'être reçu par le ministre de la Santé, une deuxième délégation a été chargée de remettre cette même plateforme au Premier ministère, espérant son arbitrage pour trouver «une solution juste à même de permettre de débloquer la situation», a assuré Mohamed Asselah qui fait part du «malaise» de ses collègues face à une situation qui dure et qui souhaite pour le bien des malades qui ça va finir très tôt». Et au représentant des anesthésistes de s'interroger. «Est-ce que les gens du ministère comprennent que les anesthésistes ont une grande responsabilité au sein des équipes médicales ?». Il estime que si «ces responsables ne comprennent à leur juste valeur la responsabilité des anesthésistes, le dialogue ne mène à rien», a-t-il soutenu. En tout état de cause, il n'y a aucun signe qui permet d'être optimiste. Les deux camps campent sur leurs positions. Le président de l'APN à travers la commission de la Santé et des affaires sociales et le Premier ministère vont-ils donner de gages aux anesthésistes pour reprendre le travail. Un arrêt de travail, qui rappelons-le, paralyse les hôpitaux publics et pénalise les malades en attente d'une intervention chirurgicale.