L'Organisation de la conférence islamique (OCI) a annoncé hier avoir dépêché une mission en Libye chargée d'avoir des discussions avec les autorités de Tripoli et des représentants de la rébellion en vue d'un règlement du conflit dans ce pays. Dirigée par le chef du département politique de l'OCI, Mahdi Fathallah, la mission doit avoir des consultations avec les autorités à Tripoli et le Conseil national transitoire (CNT), l'organe politique de la rébellion, basé à Benghazi, dans l'est du pays, a précisé l'organisation dans un communiqué. Au terme de cette mission, l'OCI entend proposer sa médiation dans le conflit en Libye, selon la même source. L'annonce de cette initiative survient à quelques jours d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'organisation pan-islamique, prévue du 28 au 30 juin à Astana, au Kazakhstan. Cette initiative diplomatique intervient au moment où la capitale libyenne et ses banlieues sont les cibles de bombardements quasi-quotidiens de l'Otan, qui dirige depuis le 31 mars des opérations militaires déclenchées par une coalition internationale faisant des victimes civiles et des dégâts matériels. La Libye fait face à une crise sans précédent née d'une révolte déclenchée le 15 février contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans. Par ailleurs, un grand nombre de Britanniques commencent à s'interroger sur le coût de l'intervention militaire de leur pays en Libye et les déclarations contradictoires faites par le gouvernement à ce sujet. Récemment le ministre des Finances, George Osborne avait estimé le coût de l'action militaire en Libye à "quelques dizaines" de millions mais selon son secrétaire général Danny Alexander, le coût serait de l'ordre de "centaines de millions" de livres et "l'argent sera puisé sur un Fonds spécial pour ne pas affecter les dépenses" publiques s'est-il empressé d'ajouter. Les contradictions au sein du gouvernement sont quotidiennement relevées par la presse britannique. Le Daily Telegraph va plus loin en soulevant la question que beaucoup de Britanniques se posent aujourd'hui à savoir "si la participation de la Grande-Bretagne en Libye vaut les énormes ressources déployées pour ces opérations miluitaires", d'autant que le gouvernement s'est engagé dans un plan d'austérité sévère dont l'impact se répercute sur la vie quotidienne des citoyens. Par ailleurs, des hauts responsables militaires ont mis en doute la capacité de leurs forces à poursuivre les opérations si le conflit en Libye se prolongeait au delà de septembre. Le Premier ministre britannique, David Cameron a répondu non, "agacé" par les critiques de hauts responsables militaires en répétant que l'armée avait les moyens de poursuivre sa mission en Libye aussi longtemps que nécessaire. Il a donné un avertissement clair aux chefs militaires leur demandant d'arrêter de se plaindre sur l'engagement de la Coalition pour la Libye. L'Organisation de la conférence islamique (OCI) a annoncé hier avoir dépêché une mission en Libye chargée d'avoir des discussions avec les autorités de Tripoli et des représentants de la rébellion en vue d'un règlement du conflit dans ce pays. Dirigée par le chef du département politique de l'OCI, Mahdi Fathallah, la mission doit avoir des consultations avec les autorités à Tripoli et le Conseil national transitoire (CNT), l'organe politique de la rébellion, basé à Benghazi, dans l'est du pays, a précisé l'organisation dans un communiqué. Au terme de cette mission, l'OCI entend proposer sa médiation dans le conflit en Libye, selon la même source. L'annonce de cette initiative survient à quelques jours d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'organisation pan-islamique, prévue du 28 au 30 juin à Astana, au Kazakhstan. Cette initiative diplomatique intervient au moment où la capitale libyenne et ses banlieues sont les cibles de bombardements quasi-quotidiens de l'Otan, qui dirige depuis le 31 mars des opérations militaires déclenchées par une coalition internationale faisant des victimes civiles et des dégâts matériels. La Libye fait face à une crise sans précédent née d'une révolte déclenchée le 15 février contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans. Par ailleurs, un grand nombre de Britanniques commencent à s'interroger sur le coût de l'intervention militaire de leur pays en Libye et les déclarations contradictoires faites par le gouvernement à ce sujet. Récemment le ministre des Finances, George Osborne avait estimé le coût de l'action militaire en Libye à "quelques dizaines" de millions mais selon son secrétaire général Danny Alexander, le coût serait de l'ordre de "centaines de millions" de livres et "l'argent sera puisé sur un Fonds spécial pour ne pas affecter les dépenses" publiques s'est-il empressé d'ajouter. Les contradictions au sein du gouvernement sont quotidiennement relevées par la presse britannique. Le Daily Telegraph va plus loin en soulevant la question que beaucoup de Britanniques se posent aujourd'hui à savoir "si la participation de la Grande-Bretagne en Libye vaut les énormes ressources déployées pour ces opérations miluitaires", d'autant que le gouvernement s'est engagé dans un plan d'austérité sévère dont l'impact se répercute sur la vie quotidienne des citoyens. Par ailleurs, des hauts responsables militaires ont mis en doute la capacité de leurs forces à poursuivre les opérations si le conflit en Libye se prolongeait au delà de septembre. Le Premier ministre britannique, David Cameron a répondu non, "agacé" par les critiques de hauts responsables militaires en répétant que l'armée avait les moyens de poursuivre sa mission en Libye aussi longtemps que nécessaire. Il a donné un avertissement clair aux chefs militaires leur demandant d'arrêter de se plaindre sur l'engagement de la Coalition pour la Libye.