Le phénomène de la drogue en Algérie est le nouveau visage du terrorisme et peut être plus ravageur que ce dernier. Outre le cannabis, les drogues dures notamment la cocaïne et l'héroïne commencent à être de plus en plus demandées. De son emplacement géostratégique reliant l'Europe à l'Afrique ainsi que la hausse de la consommation locale ; l'Algérie est plus que jamais au centre d'intérêt de la mafia mondiale notamment celle latino-américaine, russe et autre. C'est ce qu'a déclaré le Directeur général de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), Abdelmalek Essayah. Le phénomène de la drogue en Algérie est le nouveau visage du terrorisme et peut être plus ravageur que ce dernier. Outre le cannabis, les drogues dures notamment la cocaïne et l'héroïne commencent à être de plus en plus demandées. De son emplacement géostratégique reliant l'Europe à l'Afrique ainsi que la hausse de la consommation locale ; l'Algérie est plus que jamais au centre d'intérêt de la mafia mondiale notamment celle latino-américaine, russe et autre. C'est ce qu'a déclaré le Directeur général de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), Abdelmalek Essayah. Animant une conférence, hier au Forum d'Echaâb, portant sur «les drogues en Algérie et leur impact géostratégique» à l'occasion de la journée mondiale contre l'abus et le trafic illicite de drogues qui coïncide avec le 26 juin de chaque année ; M. Essayah a tiré la sonnette d'alarme quant à ce fléau. «Ce phénomène est un nouveau tsumani. C'est le nouveau visage du terrorisme et peut être plus conséquent que celui-là (…) l'Algérie n'est pas qu'un pays consommateur de cannabis mais aussi de la cocaïne et de l'héroïne»,a-t-il indiqué. L'intervenant a, dans ce contexte, souligné que «la mafia libanaise, russe, mexicaine chilienne, panaméenne, argentine, colombienne … donne davantage de l'importance à l'Algérie». Ainsi, «elle veulent introduire l'Algérie coûte que coûte». Même si les rapports sécuritaires ne dépassent pas les quelques kilos de drogues dures saisies, le harangueur a tenu à rappeler les deux principales tentatives d'écouler ces substances de l'Europe vers l'Algérie durant les cinq dernières années. Il s'agit principalement du navire panaméen, intercepté en 2006 par la marine française, qui provenanait de la Colombie en direction de la ville côtière de Skikda et au bord duquel pas moins de 3 tonnes de cocaïne ont été saisies. La deuxième grosse prise, elle, a été opérée dans la ville espagnole de Séville en 2009 où une quantité d'une tonne de cocaïne, destinée à la consommation en Algérie, a été récupérée. «Les quantités saisies ne représentent que 10% du chiffre noi» a-t-il dit se référant aux rapports onusiens. La culture de drogue en Algérie prend de l'ampleur «La culture du cannabis existe dans plusieurs wilayas du pays. Au sud, à Tizi Ouzou, Béjaia, Ngaouès à Batna et dans d'autres régions cette pratique commence à apparaître» a fait savoir M. Essayah. En outre, «77 mille plantations d'opium ont été découverte à Adrar. La culture du cannabis existe même dans les grandes villes telle que la capitale mais celle de l'opium est une première et nous avons été interpellés par l'ONU» à ce titre, a-t-il encore dit. Pour ce qui est de la consommation, «les 48 wilayas du pays sont touchées par ce phénomène» a-t-il déploré. Il a, en outre, indiqué que la consommation est accentuée «au Sud, à l'Ouest puis à l'Est et enfin le centre du pays». L'expert a, dans ce sens, indiqué que «le nombre des toxicomanes est estimé à 42.000 personnes. 85% de ces consommateurs sont d'une moyenne d'âge entre 12 et 35i». Toutefois, «ce chiffre ne représente que les cas avérés et traités et peut être en réalité plus que le double», a souligné l'expert algérien. Pour ce qui est du nombre global des consommateurs, M. Essayah dira qu'il est estimé à «302.000 consommateurs. Si ce n'est pas plus». Même si l'Algérie est un pays transitaire, 20,13% de la quantité globale, «elle se dirige de plus en plus vers la consommation», a mis l'accent le premier responsable de l'ONLCDT, tout en déclarant à titre d'exemple qu'« Oran est la plaque tournante de la cocaïne». La relation AQMI-narcotrafiquants Rappelant que l'Algérie est le voisin frontalier du Maroc, premier producteur mondial du cannabis, M. Essayah a déclaré que «la quasi-totalité des pays africains cultivent le cannabis au même titre que le Maroc». Outre cette menace, «la lutte contre le trafic de drogues est sans merci en Europe et la narcotrafiquants marocains ne trouveront d'autres issues pour écouler leurs marchandises que celle de l'Algérie». Concernant la région du Sahel où le groupe terroriste d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) est fortement présent, «l'héroïne et la cocaïne sont propagés dans le Niger et le Mali». En outre, «il y a une forte consommation d'héroïne nigérienne en Libye». Ce qui signifie davantage, a mis en exergue le conférencier, «la forte relation entre l'AQMI et les barons de la cocaine». M. Essayah a, ainsi, noté que ce sont les terroristes qui prennent en charge la transportation des drogues dans la région du Sahel contre des sommes d'argent qui servent à l'achat d'armes et de munition. Le représentant de l'Algérie à la commission exécutive de lutte contre la drogue relevant de l'ONU a, outre la relation AQMI-narcotrafiquants, mis en évidence les liens existant entre le trafic illicite de cette substance et d'autres formes de criminalités à l'image du blanchiment d'argent, l'immigration clandestine et autres phénomène auxquels l'Algérie doit faire face plus que jamais. Animant une conférence, hier au Forum d'Echaâb, portant sur «les drogues en Algérie et leur impact géostratégique» à l'occasion de la journée mondiale contre l'abus et le trafic illicite de drogues qui coïncide avec le 26 juin de chaque année ; M. Essayah a tiré la sonnette d'alarme quant à ce fléau. «Ce phénomène est un nouveau tsumani. C'est le nouveau visage du terrorisme et peut être plus conséquent que celui-là (…) l'Algérie n'est pas qu'un pays consommateur de cannabis mais aussi de la cocaïne et de l'héroïne»,a-t-il indiqué. L'intervenant a, dans ce contexte, souligné que «la mafia libanaise, russe, mexicaine chilienne, panaméenne, argentine, colombienne … donne davantage de l'importance à l'Algérie». Ainsi, «elle veulent introduire l'Algérie coûte que coûte». Même si les rapports sécuritaires ne dépassent pas les quelques kilos de drogues dures saisies, le harangueur a tenu à rappeler les deux principales tentatives d'écouler ces substances de l'Europe vers l'Algérie durant les cinq dernières années. Il s'agit principalement du navire panaméen, intercepté en 2006 par la marine française, qui provenanait de la Colombie en direction de la ville côtière de Skikda et au bord duquel pas moins de 3 tonnes de cocaïne ont été saisies. La deuxième grosse prise, elle, a été opérée dans la ville espagnole de Séville en 2009 où une quantité d'une tonne de cocaïne, destinée à la consommation en Algérie, a été récupérée. «Les quantités saisies ne représentent que 10% du chiffre noi» a-t-il dit se référant aux rapports onusiens. La culture de drogue en Algérie prend de l'ampleur «La culture du cannabis existe dans plusieurs wilayas du pays. Au sud, à Tizi Ouzou, Béjaia, Ngaouès à Batna et dans d'autres régions cette pratique commence à apparaître» a fait savoir M. Essayah. En outre, «77 mille plantations d'opium ont été découverte à Adrar. La culture du cannabis existe même dans les grandes villes telle que la capitale mais celle de l'opium est une première et nous avons été interpellés par l'ONU» à ce titre, a-t-il encore dit. Pour ce qui est de la consommation, «les 48 wilayas du pays sont touchées par ce phénomène» a-t-il déploré. Il a, en outre, indiqué que la consommation est accentuée «au Sud, à l'Ouest puis à l'Est et enfin le centre du pays». L'expert a, dans ce sens, indiqué que «le nombre des toxicomanes est estimé à 42.000 personnes. 85% de ces consommateurs sont d'une moyenne d'âge entre 12 et 35i». Toutefois, «ce chiffre ne représente que les cas avérés et traités et peut être en réalité plus que le double», a souligné l'expert algérien. Pour ce qui est du nombre global des consommateurs, M. Essayah dira qu'il est estimé à «302.000 consommateurs. Si ce n'est pas plus». Même si l'Algérie est un pays transitaire, 20,13% de la quantité globale, «elle se dirige de plus en plus vers la consommation», a mis l'accent le premier responsable de l'ONLCDT, tout en déclarant à titre d'exemple qu'« Oran est la plaque tournante de la cocaïne». La relation AQMI-narcotrafiquants Rappelant que l'Algérie est le voisin frontalier du Maroc, premier producteur mondial du cannabis, M. Essayah a déclaré que «la quasi-totalité des pays africains cultivent le cannabis au même titre que le Maroc». Outre cette menace, «la lutte contre le trafic de drogues est sans merci en Europe et la narcotrafiquants marocains ne trouveront d'autres issues pour écouler leurs marchandises que celle de l'Algérie». Concernant la région du Sahel où le groupe terroriste d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) est fortement présent, «l'héroïne et la cocaïne sont propagés dans le Niger et le Mali». En outre, «il y a une forte consommation d'héroïne nigérienne en Libye». Ce qui signifie davantage, a mis en exergue le conférencier, «la forte relation entre l'AQMI et les barons de la cocaine». M. Essayah a, ainsi, noté que ce sont les terroristes qui prennent en charge la transportation des drogues dans la région du Sahel contre des sommes d'argent qui servent à l'achat d'armes et de munition. Le représentant de l'Algérie à la commission exécutive de lutte contre la drogue relevant de l'ONU a, outre la relation AQMI-narcotrafiquants, mis en évidence les liens existant entre le trafic illicite de cette substance et d'autres formes de criminalités à l'image du blanchiment d'argent, l'immigration clandestine et autres phénomène auxquels l'Algérie doit faire face plus que jamais.