La problématique générale du commerce national consiste à développer les exportations hors hydrocarbures en diversifiant les créneaux des produits à commercialiser dans les circuits des marchés internationaux, notamment les produits agroalimentaires, mais il s'agit aussi, de réduire sensiblement la structure des importations. La problématique générale du commerce national consiste à développer les exportations hors hydrocarbures en diversifiant les créneaux des produits à commercialiser dans les circuits des marchés internationaux, notamment les produits agroalimentaires, mais il s'agit aussi, de réduire sensiblement la structure des importations. Ainsi, la première action urgente à entreprendre vise à diminuer la facture d'importation de produits alimentaires de base dont le montant s'élève à plus de 2 milliards dollars annuellement, tandis que la facture inhérente à l'importation de produits médicamenteux et pharmaceutiques dépasse également 2 milliards dollars par an. Cependant, le coût global des équipements et autres outils indispensables au fonctionnement de l'économie nationale est également onéreux, car, selon les estimations, il est de l'ordre de 16 milliards dollars. Excédent commercial de plus de 10 milliards dollars en 2011 Selon les données statistiques des douanes, l'Algérie a réalisé un excédent commercial de près de 10,5 milliards de dollars en l'espace de 5 mois (janvier-mai 2011), contre 8,2 milliards dollars durant la même période en 2010. En effet, les exportations ont rapporté près de 29,5 milliards dollars dans la même période contre 25 milliards dollars en 2010, soit une augmentation de l'ordre de 17,42%. S'agissant des importations, elles dépassent 19 milliards dollars contre près de 17 milliards dollars, soit une hausse de 12,90%. L'accroissement du volume des échanges commerciaux et l'amélioration du commerce extérieur se justifient, en fait, par une hausse de plus de 17% des exportations des hydrocarbures (pétrole et gaz naturel) qui ont connu une fulgurante ascension dans cette conjoncture internationale caractérisée par une diminution de l'offre et une forte demande en hydrocarbures. Dans sa communication intitulée ‘'Le CNRC à l'ère numérique : Entre télématique et gestion électronique des documents'', la directrice des services informatiques, Meriem Abdellaoui, a souligné que «du point de vue sémantique, la télématique signifie l'utilisation d'un ensemble de techniques associant l'informatique et les télécommunications. Ainsi, le système télématique conçu et réalisé par le centre national du registre du commerce présente un caractère stratégique pour toute la sphère économique et commerciale en visant trois objectifs essentiels». Il s'agit, selon elle, d'exploiter en temps réel, des banques de données du CNRC, par tous les utilisateurs potentiels (structures centrales et locales du CNRC, institutions nationales, ministères et organismes particuliers…), d'assurer l'amélioration effective de la qualité de service.Le commerce intérieur doit être, selon, les experts, organisé et ordonnancé pour mettre fin à l'anarchie sévissant dans les marchés et les circuits de distribution, où parfois, les commerçants détaillants et les grossistes rencontrent des perturbations et un dysfonctionnement. Aussi, l'important consiste à protéger le pouvoir d'achat des citoyens en général et des consommateurs en particulier, comme le préconise l'UGTA. Ainsi, la spirale inflationniste pourrait être évitée lorsque le contrôle des autorités concernées sur la pratique commerciale et l'activité économique est effectué en permanence et avec efficacité.La régulation commerciale est, donc, primordiale pour limiter ou, carrément annihiler la concurrence déloyale et le commerce informel portant préjudice aux commerçants exerçant légalement. Réguler le marché dans la perspective du Ramadhan Justement à l'approche du mois sacré du Ramadhan, les prix des produits alimentaires et des fruits et légumes vont connaître une hausse vertigineuse, ce qui va se traduire par une érosion sérieuse du pouvoir d'achat des consommateurs. C'est dans cet ordre d'idées que le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a exhorté les autorités compétentes afin d'assurer la régulation commerciale et pallier à toute éventualité concernant l'affolement éventuel du marché. 280 entreprises exportatrices en 1980, 40 entreprises en 2010 Sur le plan des exportations hors hydrocarbures, c'est encore la galère pour nombre d'entreprises nationales qui n'arrivent toujours pas à trouver des solutions aux problèmes de placement de leurs produits sur le marché international.Selon le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements,Mohamed Benmeradi, seulement 40 entreprises sont actuellement exportatrices (dont Cevital, Hamoud Boualem, Vitajus, Semouleries industrielles de la Mitidja…) alors qu'il y a 30 années, il y avait pas moins de 280 entreprises exportatrices en Algérie. Parmi les recommandations émises par les assises, on peut notamment citer l'impérieuse nécessité de développer les personnels et les ressources humaines par le biais de la formation et du perfectionnement des cadres, la surveillance des activités commerciales et le contrôle strict de l'évolution du marché intérieur en régulant l'offre et la demande des produits et enfin, la promotion des exportations hors hydrocarbures par la mise à niveau des entreprises ayant un potentiel à l'exportation. Réalisation de marché de proximité 33,2 Mds DA pour l'éradication des étals informels La réalisation de marchés de proximité, devant accueillir les activités commerciales informelles à travers les 48 wilayas du pays, nécessiterait une enveloppe budgétaire de plus de 33 milliards DA, a indiqué, hier, à Alger un responsable au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. "Selon une évaluation faite par les responsables locaux pour définir les besoins en matière de marchés de proximité, il ressort un besoin global de 33,2 milliards DA pour accueillir plus de 90.000 commerçants", a déclaré à l'APS Khaldi Taha Haydar, directeur au ministère, en marge des Assises nationales du commerce. Une enveloppe de 2 milliards DA a été allouée au ministère pour le début de l'aménagement d'une partie de ces marchés durant l'année en cours, selon M.Khaldi lequel a indiqué que l'opération a déjà commencé dans plusieurs wilayas du pays. "Nous sommes chargés, en tant que ministère, de suivre l'affectation et l'état d'avancement de ces marchés ainsi que l'impact des opérations identifiées", a-t-il ajouté. Ainsi, la première action urgente à entreprendre vise à diminuer la facture d'importation de produits alimentaires de base dont le montant s'élève à plus de 2 milliards dollars annuellement, tandis que la facture inhérente à l'importation de produits médicamenteux et pharmaceutiques dépasse également 2 milliards dollars par an. Cependant, le coût global des équipements et autres outils indispensables au fonctionnement de l'économie nationale est également onéreux, car, selon les estimations, il est de l'ordre de 16 milliards dollars. Excédent commercial de plus de 10 milliards dollars en 2011 Selon les données statistiques des douanes, l'Algérie a réalisé un excédent commercial de près de 10,5 milliards de dollars en l'espace de 5 mois (janvier-mai 2011), contre 8,2 milliards dollars durant la même période en 2010. En effet, les exportations ont rapporté près de 29,5 milliards dollars dans la même période contre 25 milliards dollars en 2010, soit une augmentation de l'ordre de 17,42%. S'agissant des importations, elles dépassent 19 milliards dollars contre près de 17 milliards dollars, soit une hausse de 12,90%. L'accroissement du volume des échanges commerciaux et l'amélioration du commerce extérieur se justifient, en fait, par une hausse de plus de 17% des exportations des hydrocarbures (pétrole et gaz naturel) qui ont connu une fulgurante ascension dans cette conjoncture internationale caractérisée par une diminution de l'offre et une forte demande en hydrocarbures. Dans sa communication intitulée ‘'Le CNRC à l'ère numérique : Entre télématique et gestion électronique des documents'', la directrice des services informatiques, Meriem Abdellaoui, a souligné que «du point de vue sémantique, la télématique signifie l'utilisation d'un ensemble de techniques associant l'informatique et les télécommunications. Ainsi, le système télématique conçu et réalisé par le centre national du registre du commerce présente un caractère stratégique pour toute la sphère économique et commerciale en visant trois objectifs essentiels». Il s'agit, selon elle, d'exploiter en temps réel, des banques de données du CNRC, par tous les utilisateurs potentiels (structures centrales et locales du CNRC, institutions nationales, ministères et organismes particuliers…), d'assurer l'amélioration effective de la qualité de service.Le commerce intérieur doit être, selon, les experts, organisé et ordonnancé pour mettre fin à l'anarchie sévissant dans les marchés et les circuits de distribution, où parfois, les commerçants détaillants et les grossistes rencontrent des perturbations et un dysfonctionnement. Aussi, l'important consiste à protéger le pouvoir d'achat des citoyens en général et des consommateurs en particulier, comme le préconise l'UGTA. Ainsi, la spirale inflationniste pourrait être évitée lorsque le contrôle des autorités concernées sur la pratique commerciale et l'activité économique est effectué en permanence et avec efficacité.La régulation commerciale est, donc, primordiale pour limiter ou, carrément annihiler la concurrence déloyale et le commerce informel portant préjudice aux commerçants exerçant légalement. Réguler le marché dans la perspective du Ramadhan Justement à l'approche du mois sacré du Ramadhan, les prix des produits alimentaires et des fruits et légumes vont connaître une hausse vertigineuse, ce qui va se traduire par une érosion sérieuse du pouvoir d'achat des consommateurs. C'est dans cet ordre d'idées que le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a exhorté les autorités compétentes afin d'assurer la régulation commerciale et pallier à toute éventualité concernant l'affolement éventuel du marché. 280 entreprises exportatrices en 1980, 40 entreprises en 2010 Sur le plan des exportations hors hydrocarbures, c'est encore la galère pour nombre d'entreprises nationales qui n'arrivent toujours pas à trouver des solutions aux problèmes de placement de leurs produits sur le marché international.Selon le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements,Mohamed Benmeradi, seulement 40 entreprises sont actuellement exportatrices (dont Cevital, Hamoud Boualem, Vitajus, Semouleries industrielles de la Mitidja…) alors qu'il y a 30 années, il y avait pas moins de 280 entreprises exportatrices en Algérie. Parmi les recommandations émises par les assises, on peut notamment citer l'impérieuse nécessité de développer les personnels et les ressources humaines par le biais de la formation et du perfectionnement des cadres, la surveillance des activités commerciales et le contrôle strict de l'évolution du marché intérieur en régulant l'offre et la demande des produits et enfin, la promotion des exportations hors hydrocarbures par la mise à niveau des entreprises ayant un potentiel à l'exportation. Réalisation de marché de proximité 33,2 Mds DA pour l'éradication des étals informels La réalisation de marchés de proximité, devant accueillir les activités commerciales informelles à travers les 48 wilayas du pays, nécessiterait une enveloppe budgétaire de plus de 33 milliards DA, a indiqué, hier, à Alger un responsable au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. "Selon une évaluation faite par les responsables locaux pour définir les besoins en matière de marchés de proximité, il ressort un besoin global de 33,2 milliards DA pour accueillir plus de 90.000 commerçants", a déclaré à l'APS Khaldi Taha Haydar, directeur au ministère, en marge des Assises nationales du commerce. Une enveloppe de 2 milliards DA a été allouée au ministère pour le début de l'aménagement d'une partie de ces marchés durant l'année en cours, selon M.Khaldi lequel a indiqué que l'opération a déjà commencé dans plusieurs wilayas du pays. "Nous sommes chargés, en tant que ministère, de suivre l'affectation et l'état d'avancement de ces marchés ainsi que l'impact des opérations identifiées", a-t-il ajouté.