L'Algérie est "un pays exemple" dans la région Moyen-Orient, Nord Afrique (Mena) en matière de mobilisation et d'utilisation rationnelle des ressources en eau, a affirmé, hier, un représentant de la Banque mondiale (BM). S'exprimant lors d'un atelier sur "les perspectives de l'eau dans la région Mena, lien entre le dessalement et les énergies renouvelables", Bekele Debele Negwo, de la BM a indiqué que l'Algérie avait engagé une politique équilibrée en matière de mobilisation et de diversification des ressources en eau, au moment où plusieurs pays de la région sont confrontés à de graves difficultés pour approvisionner leurs populations en eau potable. M. Debele, qui présentait une étude en cours de réalisation par la BM sur les perspectives régionales en eau, a souligné que la Mena connaît une accélération remarquable de la raréfaction des ressources hydriques en raison notamment d'une baisse drastique des précipitations et une surexploitation de la ressource. Il a, dans ce sens, noté que les ressources hydriques de cette zone, connue pour son aridité, ont chuté de 75% durant les 60 dernières années, tandis que les précipitations, déjà très faibles, devraient encore baisser de 20% d'ici à 2050. De même, a-t-il poursuivi, plus de 80% de la ressource disponible actuellement est destinée à l'irrigation, alors que les fuites représentent entre 30 et 40% du réseau avec un niveau d'efficacité d'utilisation inférieur à 5%. L'Algérie est "un pays exemple" dans la région Moyen-Orient, Nord Afrique (Mena) en matière de mobilisation et d'utilisation rationnelle des ressources en eau, a affirmé, hier, un représentant de la Banque mondiale (BM). S'exprimant lors d'un atelier sur "les perspectives de l'eau dans la région Mena, lien entre le dessalement et les énergies renouvelables", Bekele Debele Negwo, de la BM a indiqué que l'Algérie avait engagé une politique équilibrée en matière de mobilisation et de diversification des ressources en eau, au moment où plusieurs pays de la région sont confrontés à de graves difficultés pour approvisionner leurs populations en eau potable. M. Debele, qui présentait une étude en cours de réalisation par la BM sur les perspectives régionales en eau, a souligné que la Mena connaît une accélération remarquable de la raréfaction des ressources hydriques en raison notamment d'une baisse drastique des précipitations et une surexploitation de la ressource. Il a, dans ce sens, noté que les ressources hydriques de cette zone, connue pour son aridité, ont chuté de 75% durant les 60 dernières années, tandis que les précipitations, déjà très faibles, devraient encore baisser de 20% d'ici à 2050. De même, a-t-il poursuivi, plus de 80% de la ressource disponible actuellement est destinée à l'irrigation, alors que les fuites représentent entre 30 et 40% du réseau avec un niveau d'efficacité d'utilisation inférieur à 5%.