Ill y a dix-neuf ans, Mohamed Boudiaf était assassiné à Annaba où il animait une conférence avec les cadres de la Nation. Ill y a dix-neuf ans, Mohamed Boudiaf était assassiné à Annaba où il animait une conférence avec les cadres de la Nation. Son tragique destin aura été scellé ce jour-là après 165 jours passés à la tête du Haut Comité de l'Etat (HCE) quand un membre du groupe d'intervention spéciale, un dénommé Lembarek Boumaârafi a lancé une grenade et tiré à bout portant. Retour sur un parcours de l'artisan de la Révolution algérienne C'est en 1945 après les massacres de Sétif-Guelma-Kherrata que Mohamed Boudiaf, qui était adjudant dans l'armée française, rejoint le mouvement nationaliste de Messali Hadj en adhérant au PPA. Il participe à la création de l'organisation secrète en 1947, branche armée secrète du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Il est chargé de mettre sur pied une cellule de l'OS pour le département de Constantine. C'est au cours de cette période que se forme autour de lui le noyau de militants qui fut à l'origine du déclenchement de la lutte armée le 1er- Novembre-1954 ; il sera le coordinateur du Groupe des 22 qui déclenchera la lutte armée qui marque le début de la Guerre d'Algérie. A l'issue du Congrès de la Soummam, en août 1956 il devient membre du CNRA (Conseil national de la révolution algérienne). Il est arrêté en 1956 en compagnie de Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella - des dirigeants du FLN - par l'armée française suite à l'arraisonnement de l'avion qui les transportait du Maroc vers la Tunisie. Il sera libéré le 16 mars 1962 après les Accord d'Evian. A l'Indépendance, il entre en opposition avec le tout nouveau président de la République Ahmed Ben Bella, il fonde son propre parti: le PRS (Parti de la révolution socialiste). Arrêté il sera détenu dans le Sud pendant quelques mois avant d'être libéré. Condamné à mort il quitte l'Algérie et s'installe au Maroc avec sa famille. Après la démission du président Chadli Bendjedid, le 2 janvier 1992, il est rappelé en Algérie pour venir y présider le HCE jusqu'à un certain… tragique 29 juin 1992 où il trouva la mort. Les personnes qui l'on côtoyé témoignent d'un grand respect pour l'homme, le moudjahid qui fut porteur d'espoir pour tout un peuple. Son tragique destin aura été scellé ce jour-là après 165 jours passés à la tête du Haut Comité de l'Etat (HCE) quand un membre du groupe d'intervention spéciale, un dénommé Lembarek Boumaârafi a lancé une grenade et tiré à bout portant. Retour sur un parcours de l'artisan de la Révolution algérienne C'est en 1945 après les massacres de Sétif-Guelma-Kherrata que Mohamed Boudiaf, qui était adjudant dans l'armée française, rejoint le mouvement nationaliste de Messali Hadj en adhérant au PPA. Il participe à la création de l'organisation secrète en 1947, branche armée secrète du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Il est chargé de mettre sur pied une cellule de l'OS pour le département de Constantine. C'est au cours de cette période que se forme autour de lui le noyau de militants qui fut à l'origine du déclenchement de la lutte armée le 1er- Novembre-1954 ; il sera le coordinateur du Groupe des 22 qui déclenchera la lutte armée qui marque le début de la Guerre d'Algérie. A l'issue du Congrès de la Soummam, en août 1956 il devient membre du CNRA (Conseil national de la révolution algérienne). Il est arrêté en 1956 en compagnie de Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella - des dirigeants du FLN - par l'armée française suite à l'arraisonnement de l'avion qui les transportait du Maroc vers la Tunisie. Il sera libéré le 16 mars 1962 après les Accord d'Evian. A l'Indépendance, il entre en opposition avec le tout nouveau président de la République Ahmed Ben Bella, il fonde son propre parti: le PRS (Parti de la révolution socialiste). Arrêté il sera détenu dans le Sud pendant quelques mois avant d'être libéré. Condamné à mort il quitte l'Algérie et s'installe au Maroc avec sa famille. Après la démission du président Chadli Bendjedid, le 2 janvier 1992, il est rappelé en Algérie pour venir y présider le HCE jusqu'à un certain… tragique 29 juin 1992 où il trouva la mort. Les personnes qui l'on côtoyé témoignent d'un grand respect pour l'homme, le moudjahid qui fut porteur d'espoir pour tout un peuple.