En hiver comme en été, le commerce de la fripe reste prospère. Les échoppes de la capitale, à l'instar des autres villes du pays, connaissent quotidiennement un grand afflux de clients. D'où viennent ses vêtements ? Sont-ils préjudiciables pour la santé de ceux qui les portent ?... Les petites bourses, elles, ces questions leur font une belle jambe. L'essentiel pour elles est de se procurer des fringues pas trop chères. Une virée dans quelques magasins de la capitale permet de mieux comprendre la question. A la rue Hassiba-Ben- Bouali, à Alger-Centre, le commerce des vieux habits bat son plein. La majorité des personnes interrogées ne semblent avoir d'autre souci que celui de pouvoir porter des vêtements de «bonne» qualité à prix bas. «Je préfère porter des vêtements européens déjà servis que des habits asiatiques (chinois) neufs» estime, une jeune dame, abordée devant une boutique de fripe. Pour elle, comme pour beaucoup d'autres citoyens, les vêtements de la friperie, même s'ils sont usés, sont fabriqués selon les normes européennes et leurs matières ne peuvent donc point engendrer des allergies, voire des maladies. «Ces vêtements ont été fabriqués pour les européens et sont de très bonne qualité» met en exergue, de son côté, le gérant de l'un de ces commerces. D'ailleurs, soutient-il, «avant que ces vêtements ne débarquent chez nous, ils sont désinfectés». Même si certains pensent que la fripe est synonyme de «chiffon», d'autres, ayant porté ces vêtements pendant des années, qualifient certains articles de «luxueux». Ainsi, à l'intérieur de ces commerces on trouve de la fripe «ordinaire» comme on trouve de la fripe de «luxe». Cette dernière est recherchée par une certaine classe de la société et se vend donc plus cher. «Nous informons nos clients les plus fidèles des nouveaux arrivages (…) les vêtements de luxe ne passent même pas la nuit dans le magasin», lance fièrement un vendeur de fripe. «Je peux me permettre ici une veste en cuir à 1.000 DA alors qu'elle se vend à 10.000DA en boutique» nous dira un sexagénaire. Toutefois, ce retraité n'a pas caché son souhait de pouloir porter des vêtements neufs, mais malheureusement, a-t-il regretté, son budget ne le lui permet pas. Et c'est là où le bât blesse puisque c'est le cas de milliers d'Algériens. En hiver comme en été, le commerce de la fripe reste prospère. Les échoppes de la capitale, à l'instar des autres villes du pays, connaissent quotidiennement un grand afflux de clients. D'où viennent ses vêtements ? Sont-ils préjudiciables pour la santé de ceux qui les portent ?... Les petites bourses, elles, ces questions leur font une belle jambe. L'essentiel pour elles est de se procurer des fringues pas trop chères. Une virée dans quelques magasins de la capitale permet de mieux comprendre la question. A la rue Hassiba-Ben- Bouali, à Alger-Centre, le commerce des vieux habits bat son plein. La majorité des personnes interrogées ne semblent avoir d'autre souci que celui de pouvoir porter des vêtements de «bonne» qualité à prix bas. «Je préfère porter des vêtements européens déjà servis que des habits asiatiques (chinois) neufs» estime, une jeune dame, abordée devant une boutique de fripe. Pour elle, comme pour beaucoup d'autres citoyens, les vêtements de la friperie, même s'ils sont usés, sont fabriqués selon les normes européennes et leurs matières ne peuvent donc point engendrer des allergies, voire des maladies. «Ces vêtements ont été fabriqués pour les européens et sont de très bonne qualité» met en exergue, de son côté, le gérant de l'un de ces commerces. D'ailleurs, soutient-il, «avant que ces vêtements ne débarquent chez nous, ils sont désinfectés». Même si certains pensent que la fripe est synonyme de «chiffon», d'autres, ayant porté ces vêtements pendant des années, qualifient certains articles de «luxueux». Ainsi, à l'intérieur de ces commerces on trouve de la fripe «ordinaire» comme on trouve de la fripe de «luxe». Cette dernière est recherchée par une certaine classe de la société et se vend donc plus cher. «Nous informons nos clients les plus fidèles des nouveaux arrivages (…) les vêtements de luxe ne passent même pas la nuit dans le magasin», lance fièrement un vendeur de fripe. «Je peux me permettre ici une veste en cuir à 1.000 DA alors qu'elle se vend à 10.000DA en boutique» nous dira un sexagénaire. Toutefois, ce retraité n'a pas caché son souhait de pouloir porter des vêtements neufs, mais malheureusement, a-t-il regretté, son budget ne le lui permet pas. Et c'est là où le bât blesse puisque c'est le cas de milliers d'Algériens.