Le président hospitalisé à Ryad pourrait revenir au plan de transfert du pouvoir présenté par les pays du Golfe, estimant qu'il offre «une issue» à la crise. L'opposition yéménite a appelé dimanche à de nouvelles manifestations de masse, tandis que le président Ali Abdallah Saleh, hospitalisé à Ryad, a déclaré que le plan de transfert du pouvoir présenté par les pays du Golfe offrait «une issue» à la crise de son pays. «L'initiative du Golfe et le communiqué de l'ONU représentent des issues pour sortir de la crise actuelle», a reconnu Saleh, qui a toujours refusé de signer ce plan accepté par l'opposition parlementaire, selon le site internet du ministère yéménite de la Défense. Le plan de sortie de crise défendu par le Conseil de coopération du Golfe (CCG) prévoit que Saleh, au pouvoir depuis 1978, démissionne un mois après sa signature en échange d'une immunité pour lui-même et ses proches. Un conseiller du président américain, Barack Obama, a demandé à Saleh de signer cet accord sur le transfert du pouvoir, lors d'une rencontre à Ryad, où le président, grièvement brûlé par une explosion dans son palais présidentiel début juin, est soigné à la suite d'un attentat.. La télévision d'Etat yéménite a diffusé dimanche des images montrant Saleh, vivement contesté dans la rue depuis janvier, en train de recevoir John Brennan, à l'hôpital militaire de Ryad. Le président yéménite a aussi renouvelé ses appels à «un dialogue national qui intègre toutes les forces politiques afin de (...) préserver l'unité, la sécurité et la stabilité du Yémen», selon le ministère. Dans le même temps, le Forum commun, qui réunit l'opposition parlementaire, a appelé dans un communiqué à «accroître la révolte pacifique pour chasser ce qu'il reste de ce gang (...) et mettre fin à sa prise en otage d'un pouvoir qui n'appartient qu'au peuple». Le communiqué a aussi appelé à traduire «ce gang» en justice «pour qu'il soit puni pour les crimes qu'il a commis contre notre peuple et qui n'ont toujours pas cessé». Cette déclaration est intervenue alors que la Garde républicaine, dirigée par un fils du président Saleh, Ahmed, a bombardé un quartier de la ville de Taëz, un bastion de l'opposition, faisant deux morts et 10 blessés parmi les civils, selon des habitants. Le président hospitalisé à Ryad pourrait revenir au plan de transfert du pouvoir présenté par les pays du Golfe, estimant qu'il offre «une issue» à la crise. L'opposition yéménite a appelé dimanche à de nouvelles manifestations de masse, tandis que le président Ali Abdallah Saleh, hospitalisé à Ryad, a déclaré que le plan de transfert du pouvoir présenté par les pays du Golfe offrait «une issue» à la crise de son pays. «L'initiative du Golfe et le communiqué de l'ONU représentent des issues pour sortir de la crise actuelle», a reconnu Saleh, qui a toujours refusé de signer ce plan accepté par l'opposition parlementaire, selon le site internet du ministère yéménite de la Défense. Le plan de sortie de crise défendu par le Conseil de coopération du Golfe (CCG) prévoit que Saleh, au pouvoir depuis 1978, démissionne un mois après sa signature en échange d'une immunité pour lui-même et ses proches. Un conseiller du président américain, Barack Obama, a demandé à Saleh de signer cet accord sur le transfert du pouvoir, lors d'une rencontre à Ryad, où le président, grièvement brûlé par une explosion dans son palais présidentiel début juin, est soigné à la suite d'un attentat.. La télévision d'Etat yéménite a diffusé dimanche des images montrant Saleh, vivement contesté dans la rue depuis janvier, en train de recevoir John Brennan, à l'hôpital militaire de Ryad. Le président yéménite a aussi renouvelé ses appels à «un dialogue national qui intègre toutes les forces politiques afin de (...) préserver l'unité, la sécurité et la stabilité du Yémen», selon le ministère. Dans le même temps, le Forum commun, qui réunit l'opposition parlementaire, a appelé dans un communiqué à «accroître la révolte pacifique pour chasser ce qu'il reste de ce gang (...) et mettre fin à sa prise en otage d'un pouvoir qui n'appartient qu'au peuple». Le communiqué a aussi appelé à traduire «ce gang» en justice «pour qu'il soit puni pour les crimes qu'il a commis contre notre peuple et qui n'ont toujours pas cessé». Cette déclaration est intervenue alors que la Garde républicaine, dirigée par un fils du président Saleh, Ahmed, a bombardé un quartier de la ville de Taëz, un bastion de l'opposition, faisant deux morts et 10 blessés parmi les civils, selon des habitants.