Un climat délétère s'est installé dans les zones industrielles de Rouiba et de Réghaïa. Cette situation fait suite à la suspension de cinq syndicalistes, pour raisons disciplinaires, par la direction de l'entreprise Linde Gaz Algérie voilà une semaine. Près de 500 syndicalistes desdites zones ont organisé un sit-in devant le siège de cette entreprise, achetée par l'Allemand Linde Gaz, lequel possède 66% des parts. Les protestataires exigent le rétablissement, dans leurs droits, des syndicalistes suspendus. Ils réclament, en outre, sur leur lancée, la nationalisation par l'Etat algérien de ladite entreprise, et ce, pour diverses raisons. Selon les syndicalistes «depuis sa privatisation, notre pays continue d'importer du gaz industriel pour notamment les hôpitaux au sein desquels une pénurie en gaz avait été signalée et une rupture de stock en oxygène au niveau de plusieurs hôpitaux y avaient été signalées». Pour soutenir l'action des syndicalises, notamment ceux ayant été convoqués par la justice après avoir été accusés d'appeler à une grève illégale, près de 30.000 travailleurs prévoient d'observer une grève générale, avant jeudi prochain, au niveau des zones industrielles précitées. Toutes nos tentatives de joindre les responsables de l'entreprise sont restées vaines. Les travailleurs de ces importantes zones industrielles du pays menacent d'inscrire leur action dans la durée jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications. Un climat délétère s'est installé dans les zones industrielles de Rouiba et de Réghaïa. Cette situation fait suite à la suspension de cinq syndicalistes, pour raisons disciplinaires, par la direction de l'entreprise Linde Gaz Algérie voilà une semaine. Près de 500 syndicalistes desdites zones ont organisé un sit-in devant le siège de cette entreprise, achetée par l'Allemand Linde Gaz, lequel possède 66% des parts. Les protestataires exigent le rétablissement, dans leurs droits, des syndicalistes suspendus. Ils réclament, en outre, sur leur lancée, la nationalisation par l'Etat algérien de ladite entreprise, et ce, pour diverses raisons. Selon les syndicalistes «depuis sa privatisation, notre pays continue d'importer du gaz industriel pour notamment les hôpitaux au sein desquels une pénurie en gaz avait été signalée et une rupture de stock en oxygène au niveau de plusieurs hôpitaux y avaient été signalées». Pour soutenir l'action des syndicalises, notamment ceux ayant été convoqués par la justice après avoir été accusés d'appeler à une grève illégale, près de 30.000 travailleurs prévoient d'observer une grève générale, avant jeudi prochain, au niveau des zones industrielles précitées. Toutes nos tentatives de joindre les responsables de l'entreprise sont restées vaines. Les travailleurs de ces importantes zones industrielles du pays menacent d'inscrire leur action dans la durée jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications.