Les cours du pétrole reculaient légèrement vendredi dans des échanges toujours marqués du sceau de la prudence, en raison de craintes qui persistent sur les dettes souveraines dans la zone euro et des Etats-Unis. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, coûtait 115,83 dollars, en baisse de 43 cents par rapport à la clôture de jeudi, alors que dans les échanges électroniques à New York, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août cédait 13 cents à 95,56 dollars. Le WTI a nettement baissé hier cédant 2,36 dollars. Jeudi, les prix du brut avaient fortement chuté, le marché voyant s'éloigner la perspective d'une nouvelle phase de mesures de soutien à l'économie américaine par la Banque centrale américaine (Fed), qui lui avait permis de progresser fortement la séance précédente. Le président de la Fed Ben Bernanke, qui avait donné un espoir aux marchés des possibles nouvelles injections de liquidités dans l'économie, a assuré jeudi qu'un tel programme n'était pas prévu dans l'immédiat, notamment en raison du niveau de l'inflation. M. Bernanke "a dû regretter dès mercredi d'avoir donné de faux espoirs aux marchés, et il a rectifié le tir dès jeudi, ce qui a fait chuter le prix du WTI", explique un expert. Cet espoir de voir de nouvelles liquidités injectées dans l'économie américaine avait notamment pesé sur le dollar, dont la dépréciation rend plus attractifs les achats de pétrole libellés dans la monnaie américaine pour les investisseurs munis d'autres devises Les cours du pétrole reculaient légèrement vendredi dans des échanges toujours marqués du sceau de la prudence, en raison de craintes qui persistent sur les dettes souveraines dans la zone euro et des Etats-Unis. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, coûtait 115,83 dollars, en baisse de 43 cents par rapport à la clôture de jeudi, alors que dans les échanges électroniques à New York, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août cédait 13 cents à 95,56 dollars. Le WTI a nettement baissé hier cédant 2,36 dollars. Jeudi, les prix du brut avaient fortement chuté, le marché voyant s'éloigner la perspective d'une nouvelle phase de mesures de soutien à l'économie américaine par la Banque centrale américaine (Fed), qui lui avait permis de progresser fortement la séance précédente. Le président de la Fed Ben Bernanke, qui avait donné un espoir aux marchés des possibles nouvelles injections de liquidités dans l'économie, a assuré jeudi qu'un tel programme n'était pas prévu dans l'immédiat, notamment en raison du niveau de l'inflation. M. Bernanke "a dû regretter dès mercredi d'avoir donné de faux espoirs aux marchés, et il a rectifié le tir dès jeudi, ce qui a fait chuter le prix du WTI", explique un expert. Cet espoir de voir de nouvelles liquidités injectées dans l'économie américaine avait notamment pesé sur le dollar, dont la dépréciation rend plus attractifs les achats de pétrole libellés dans la monnaie américaine pour les investisseurs munis d'autres devises