Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a exclu, hier, la normalisation des relations entre son pays et Israël avant que ce dernier ne présente des excuses à Ankara pour l'abordage meurtrier d'un navire turc en mai 2010 à Ghaza, et ne lève le blocus qu'il impose depuis des années à cette enclave palestinienne. «Tant qu'Israël ne présentera pas des excuses à la Turquie, ne versera pas des compensations pour les familles des victimes, et ne lèvera pas le blocus de la bande de Ghaza, une normalisation des relations est impensable", a dit M. Erdogan à l'ouverture à Istanbul d'une réunion des ambassadeurs palestiniens, en présence du président palestinien Mahmoud Abbas. M. Erdogan a accusé Israël d'avoir "tiré dans le dos" d'activistes sans armes et d'avoir perpétré un "massacre barbare", lors de cet assaut lancé le 31 mai 2010 contre le navire turc + le Mavi Marmara+. Jeudi, le ministre israélien chargé des affaires stratégiques, Moshé Yaalon, a affirmé que son pays n'était pas prêt à présenter des excuses à la Turquie. Après le raid israélien dans les eaux internationales sur le Mavi Marmara, qui avait tué neuf pacifistes turcs alors que le navire tentait de briser le blocus maritime imposé par Israël à Ghaza, la Turquie avait rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv et assuré que les relations bilatérales ne seraient "plus jamais les mêmes". Par ailleurs, M. Erdogan s'en est pris à l'"intransigeance" d'Israël, qui refuse d'avancer vers une solution du conflit israélo-palestinien, et son refus de lever le blocus de Ghaza. «La tragédie provoquée par Israël à Ghaza ne peut être expliquée. Il n'y a aucune autre réalité que celle de voir des femmes, enfants et civils innocents tués d'une manière barbare et inhumaine", a-t-il déploré. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a exclu, hier, la normalisation des relations entre son pays et Israël avant que ce dernier ne présente des excuses à Ankara pour l'abordage meurtrier d'un navire turc en mai 2010 à Ghaza, et ne lève le blocus qu'il impose depuis des années à cette enclave palestinienne. «Tant qu'Israël ne présentera pas des excuses à la Turquie, ne versera pas des compensations pour les familles des victimes, et ne lèvera pas le blocus de la bande de Ghaza, une normalisation des relations est impensable", a dit M. Erdogan à l'ouverture à Istanbul d'une réunion des ambassadeurs palestiniens, en présence du président palestinien Mahmoud Abbas. M. Erdogan a accusé Israël d'avoir "tiré dans le dos" d'activistes sans armes et d'avoir perpétré un "massacre barbare", lors de cet assaut lancé le 31 mai 2010 contre le navire turc + le Mavi Marmara+. Jeudi, le ministre israélien chargé des affaires stratégiques, Moshé Yaalon, a affirmé que son pays n'était pas prêt à présenter des excuses à la Turquie. Après le raid israélien dans les eaux internationales sur le Mavi Marmara, qui avait tué neuf pacifistes turcs alors que le navire tentait de briser le blocus maritime imposé par Israël à Ghaza, la Turquie avait rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv et assuré que les relations bilatérales ne seraient "plus jamais les mêmes". Par ailleurs, M. Erdogan s'en est pris à l'"intransigeance" d'Israël, qui refuse d'avancer vers une solution du conflit israélo-palestinien, et son refus de lever le blocus de Ghaza. «La tragédie provoquée par Israël à Ghaza ne peut être expliquée. Il n'y a aucune autre réalité que celle de voir des femmes, enfants et civils innocents tués d'une manière barbare et inhumaine", a-t-il déploré.