Ils sont de retour à la Puerta del Sol. Deux mois après leurs premières manifestations, des milliers d'"indignés" ont repris possession pour deux jours de la place madrilène, point de départ symbolique du mouvement où ont convergé samedi six caravanes arrivées de toute l'Espagne sous une grande banderole portant les mots : "Stop the New World Order" (Arrêtez le nouvel ordre mondial). Depuis un mois, de petits groupes équipés de matériel de camping ont parcouru des centaines de kilomètres depuis Barcelone, Malaga, Valence, Bilbao, la Galice ou l'Estrémadure, organisant des assemblées populaires dans chaque village. Direction Madrid, où les "Indignés" se sont donné rendez-vous samedi et dimanche pour dénoncer une nouvelle fois le chômage (21,29 %), les excès du capitalisme, la corruption, les hommes politiques accusés de ne pas représenter les citoyens. Armés de marteaux, de planches et de ficelle, les manifestants ont dressé quelques stands sur la Puerta del Sol, occupée du 17 mai au 12 juin par leur camp de tentes et qui a retrouvé pour deux jours des airs de bivouac festif et coloré rapporte le Monde. Fort d'un large appui populaire, le mouvement, sans précédent en Espagne, s'est enraciné dans tout le pays depuis la mi-mai. De fait, les "Indignés" ont pris pour habitude de manifester pour empêcher les expulsions de propriétaires incapables de faire face à leurs emprunts immobiliers, l'une des retombées sociales les plus explicites de la crise économique. Avec un succès certain puisque des dizaines d'expulsions ont été au moins retardées ces dernières semaines dans toute l'Espagne. Le gouvernement, embarrassé par ce mouvement citoyen où se côtoient chômeurs, salariés, retraités ou étudiants, a semblé apporter une première réponse en annonçant le 1er juillet des mesures d'aide aux foyers surendettés. Ils sont de retour à la Puerta del Sol. Deux mois après leurs premières manifestations, des milliers d'"indignés" ont repris possession pour deux jours de la place madrilène, point de départ symbolique du mouvement où ont convergé samedi six caravanes arrivées de toute l'Espagne sous une grande banderole portant les mots : "Stop the New World Order" (Arrêtez le nouvel ordre mondial). Depuis un mois, de petits groupes équipés de matériel de camping ont parcouru des centaines de kilomètres depuis Barcelone, Malaga, Valence, Bilbao, la Galice ou l'Estrémadure, organisant des assemblées populaires dans chaque village. Direction Madrid, où les "Indignés" se sont donné rendez-vous samedi et dimanche pour dénoncer une nouvelle fois le chômage (21,29 %), les excès du capitalisme, la corruption, les hommes politiques accusés de ne pas représenter les citoyens. Armés de marteaux, de planches et de ficelle, les manifestants ont dressé quelques stands sur la Puerta del Sol, occupée du 17 mai au 12 juin par leur camp de tentes et qui a retrouvé pour deux jours des airs de bivouac festif et coloré rapporte le Monde. Fort d'un large appui populaire, le mouvement, sans précédent en Espagne, s'est enraciné dans tout le pays depuis la mi-mai. De fait, les "Indignés" ont pris pour habitude de manifester pour empêcher les expulsions de propriétaires incapables de faire face à leurs emprunts immobiliers, l'une des retombées sociales les plus explicites de la crise économique. Avec un succès certain puisque des dizaines d'expulsions ont été au moins retardées ces dernières semaines dans toute l'Espagne. Le gouvernement, embarrassé par ce mouvement citoyen où se côtoient chômeurs, salariés, retraités ou étudiants, a semblé apporter une première réponse en annonçant le 1er juillet des mesures d'aide aux foyers surendettés.