Un projet de loi autorisant le multipartisme a été adopté par le gouvernement syrien, a rapporté lundi l'agence de presse syrienne Sana. Le gouvernement "a adopté le projet de loi pour les partis (politiques) en Syrie dans le cadre des orientations du programme de réformes et dans le but d'enrichir la vie politique, la dynamiser et permettre l'alternance", a indiqué Sana. Selon cette source, ce projet définit "les objectifs et les principes essentiels régissant l'activité des partis, les conditions pour leur établissement ainsi que pour l'obtention d'une autorisation et les règles relatives à leur financement, leurs droits et leurs obligations". La Syrie fait face depuis mars dernier à des contestations populaires réclamant des réformes politiques dans le pays. Les manifestations ont été émaillées de violences qui ont fait plusieurs morts et blessés. Le gouvernement syrien a attribué ces violences à des "gangs armés" voulant déstabiliser la Syrie, dénonçant "un complot étranger". Pour apaiser la situation, le président syrien Bachar El-Assad a annoncé d'importantes réformes, dont notamment la levée de l'état d'urgence, l'amnistie générale, ainsi que l'ouverture d'un dialogue national. Un projet de loi autorisant le multipartisme a été adopté par le gouvernement syrien, a rapporté lundi l'agence de presse syrienne Sana. Le gouvernement "a adopté le projet de loi pour les partis (politiques) en Syrie dans le cadre des orientations du programme de réformes et dans le but d'enrichir la vie politique, la dynamiser et permettre l'alternance", a indiqué Sana. Selon cette source, ce projet définit "les objectifs et les principes essentiels régissant l'activité des partis, les conditions pour leur établissement ainsi que pour l'obtention d'une autorisation et les règles relatives à leur financement, leurs droits et leurs obligations". La Syrie fait face depuis mars dernier à des contestations populaires réclamant des réformes politiques dans le pays. Les manifestations ont été émaillées de violences qui ont fait plusieurs morts et blessés. Le gouvernement syrien a attribué ces violences à des "gangs armés" voulant déstabiliser la Syrie, dénonçant "un complot étranger". Pour apaiser la situation, le président syrien Bachar El-Assad a annoncé d'importantes réformes, dont notamment la levée de l'état d'urgence, l'amnistie générale, ainsi que l'ouverture d'un dialogue national.