Les flux mondiaux d´investissements directs étrangers (IDE) ont augmenté de 5 % en 2010, pour s´établir à 1.244 milliards de dollars, a indiqué mardi la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Dans son rapport 2011 sur l'investissement dans le monde, cette organisation onusienne prévoit une poursuite de la reprise des IDE en 2011, pour s´établir dans une fourchette de 1.400 à 1.600 milliards de dollars, retrouvant ainsi les niveaux moyens d´avant la crise, avant d'atteindre 1.700 milliards de dollars en 2012 et 1.900 milliards de dollars en 2013. Un niveau record de liquidités, de faibles taux d´endettement et une appréciation continue de leur valeur boursière devraient encourager les sociétés transnationales (STN) à poursuivre leur expansion extérieure. La CNUCED avance que les restructurations industrielles en cours, les privatisations résultant de mesures de rééquilibrage budgétaire et la disparition progressive des programmes publics de soutien, outre la croissance économique dans les pays émergents, devraient ouvrir de nouvelles perspectives d'investissements. Cependant, l'environnement économique et commercial d'après-crise reste ‘‘lourd d'incertitudes'', constate-t-elle. En effet, explique la même source, des facteurs de risque tels que l'imprévisibilité de la gouvernance économique mondiale, une éventuelle crise générale de la dette souveraine et les déséquilibres budgétaires et financiers dans certains pays développés, ainsi que la progression de l'inflation et des signes de surchauffe dans de grands pays émergents, peuvent toujours compromettre la reprise de l'IDE. Par ailleurs, elle constate qu'en 2010, les pays émergents sont véritablement apparus comme les nouveaux "poids lourds" de l'IDE ‘‘Les pays en développement et les pays en transition ont absorbé plus de la moitié des flux mondiaux des investissements étrangers pour la première fois''. A mesure que la production internationale et, plus récemment, la consommation mondiale se recentrent sur les pays en développement et les pays en transition, ‘‘les projets d´investissement dans ces pays motivés par la recherche de gains d'efficacité et de nouveaux marchés ne cessent d´augmenter'', commente cette organisation internationale. La moitié des 20 premiers pays d´accueil de l'IDE en 2010 étaient des pays en développement et des pays en transition. En outre, les investissements extérieurs engagés par ces pays ont également fortement augmenté en 2010 (+ 21 %), selon la CNUCED qui précise que les pays en développement et les pays en transition représentent désormais 29 % des flux mondiaux d´investissement à l´étranger et que six de ces pays figuraient parmi les 20 premiers investisseurs. La promotion et la facilitation de l´investissement sont demeurées centrales dans de nombreux pays, mais la tendance observée ces dernières années à une multiplication des restrictions et des procédures administratives s'est confirmée, affirme-t-elle. Les flux vers l'Afrique et l'Asie du Sud, ainsi que vers les pays les moins avancés, les pays en développement enclavés et les petits Etats insulaires en développement ont ainsi reculé en 2010. Abordant les investissements par secteurs, cette organisation onusienne observe que contrairement à ceux des services où les IDE sont restés orientés à la baisse en 2010, ceux du secteur manufacturier ont augmenté, et représenté presque la moitié de la totalité des projets d'IDE. Concernant les IDE dans le secteur des industries extractives, secteur relativement peu touché par la crise, la CNUCED constate qu'ils ont diminué, en dépit de la demande croissante de matières premières et de ressources énergétiques. Le rapport indique également que l´importance des Sociétés transnationales (STN) pour l´économie mondiale peut être mesurée par des indicateurs de la production internationale, qui ont progressé en 2010. Sur un autre plan, la CNUCED indique que les politiques d´investissement sont de plus en plus étroitement liées aux stratégies industrielles. Elle souligne aussi que la multiplication des restrictions et des procédures d'examen relatives à l´investissement accroît les risques de protectionnisme dans le domaine des investissements. Le rapport sur l´investissement dans le monde 2011 recense 149 mesures relatives à l´investissement adoptées par 74 pays en 2010. Les flux mondiaux d´investissements directs étrangers (IDE) ont augmenté de 5 % en 2010, pour s´établir à 1.244 milliards de dollars, a indiqué mardi la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Dans son rapport 2011 sur l'investissement dans le monde, cette organisation onusienne prévoit une poursuite de la reprise des IDE en 2011, pour s´établir dans une fourchette de 1.400 à 1.600 milliards de dollars, retrouvant ainsi les niveaux moyens d´avant la crise, avant d'atteindre 1.700 milliards de dollars en 2012 et 1.900 milliards de dollars en 2013. Un niveau record de liquidités, de faibles taux d´endettement et une appréciation continue de leur valeur boursière devraient encourager les sociétés transnationales (STN) à poursuivre leur expansion extérieure. La CNUCED avance que les restructurations industrielles en cours, les privatisations résultant de mesures de rééquilibrage budgétaire et la disparition progressive des programmes publics de soutien, outre la croissance économique dans les pays émergents, devraient ouvrir de nouvelles perspectives d'investissements. Cependant, l'environnement économique et commercial d'après-crise reste ‘‘lourd d'incertitudes'', constate-t-elle. En effet, explique la même source, des facteurs de risque tels que l'imprévisibilité de la gouvernance économique mondiale, une éventuelle crise générale de la dette souveraine et les déséquilibres budgétaires et financiers dans certains pays développés, ainsi que la progression de l'inflation et des signes de surchauffe dans de grands pays émergents, peuvent toujours compromettre la reprise de l'IDE. Par ailleurs, elle constate qu'en 2010, les pays émergents sont véritablement apparus comme les nouveaux "poids lourds" de l'IDE ‘‘Les pays en développement et les pays en transition ont absorbé plus de la moitié des flux mondiaux des investissements étrangers pour la première fois''. A mesure que la production internationale et, plus récemment, la consommation mondiale se recentrent sur les pays en développement et les pays en transition, ‘‘les projets d´investissement dans ces pays motivés par la recherche de gains d'efficacité et de nouveaux marchés ne cessent d´augmenter'', commente cette organisation internationale. La moitié des 20 premiers pays d´accueil de l'IDE en 2010 étaient des pays en développement et des pays en transition. En outre, les investissements extérieurs engagés par ces pays ont également fortement augmenté en 2010 (+ 21 %), selon la CNUCED qui précise que les pays en développement et les pays en transition représentent désormais 29 % des flux mondiaux d´investissement à l´étranger et que six de ces pays figuraient parmi les 20 premiers investisseurs. La promotion et la facilitation de l´investissement sont demeurées centrales dans de nombreux pays, mais la tendance observée ces dernières années à une multiplication des restrictions et des procédures administratives s'est confirmée, affirme-t-elle. Les flux vers l'Afrique et l'Asie du Sud, ainsi que vers les pays les moins avancés, les pays en développement enclavés et les petits Etats insulaires en développement ont ainsi reculé en 2010. Abordant les investissements par secteurs, cette organisation onusienne observe que contrairement à ceux des services où les IDE sont restés orientés à la baisse en 2010, ceux du secteur manufacturier ont augmenté, et représenté presque la moitié de la totalité des projets d'IDE. Concernant les IDE dans le secteur des industries extractives, secteur relativement peu touché par la crise, la CNUCED constate qu'ils ont diminué, en dépit de la demande croissante de matières premières et de ressources énergétiques. Le rapport indique également que l´importance des Sociétés transnationales (STN) pour l´économie mondiale peut être mesurée par des indicateurs de la production internationale, qui ont progressé en 2010. Sur un autre plan, la CNUCED indique que les politiques d´investissement sont de plus en plus étroitement liées aux stratégies industrielles. Elle souligne aussi que la multiplication des restrictions et des procédures d'examen relatives à l´investissement accroît les risques de protectionnisme dans le domaine des investissements. Le rapport sur l´investissement dans le monde 2011 recense 149 mesures relatives à l´investissement adoptées par 74 pays en 2010.