Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a passé en revue le secteur de l'énergie et des mines, à l'occasion de l'audition du ministre de ce département important. Le chef de l'Etat a focalisé ses remarques sur le développement de l'industrie pétrochimique et les énergies nouvelles et renouvelables, comme seule alternative de démarquer l'économie nationale de son indépendance endémique aux hydrocarbures. A l'issue de l'exposé présenté par le premier responsable du secteur, Youcef Yousfi, le président de la République a rappelé, encore une fois, "les effets de notre dépendance à l'égard des hydrocarbures et des fluctuations des cours internationaux, en soulignant l'impératif d'une diversification de notre économie". "Si nous devons, naturellement, poursuivre l'extension et le renouvellement de nos réserves d'hydrocarbures, il nous appartient aussi de diversifier les sources d'approvisionnement énergétique du pays, par la mise en œuvre du programme national des énergies renouvelables, en mobilisant toutes les ressources et moyens requis pour sa réalisation dans les délais, et cela à travers, notamment, une intégration des capacités industrielles nationales dans la chaîne énergétique", a indiqué le chef de l'Etat. Le président de la République a rappelé, également, "la nécessité d'une rationalisation du développement des projets pétrochimiques, basée sur la rentabilité globale pour l'économie nationale". Par ailleurs, le président de la République a insisté sur la nécessité de redoubler d'efforts pour satisfaire les besoins des citoyens en électricité et en gaz. Evoquant la politique minière, le Chef de l'Etat a instruit le gouvernement de parachever le dispositif juridique et institutionnel de la branche, afin d'impulser aussi bien la recherche que le développement de l'industrie minière du pays. Cap sur les énergies renouvelables L'industrie minière nationale a connu une évolution appréciable au niveau institutionnel. L'industrie nationale des hydrocarbures poursuivra son développement pour accroître le niveau des réserves nationales. Au- delà des ressources traditionnelles de pétrole et de gaz, le secteur a entamé l'opération d'évaluation précise du haut potentiel national en ressources non conventionnelles d'hydrocarbures. Les efforts d'accroissement des réserves et d'augmentation de la production seront accompagnés par le développement des infrastructures de transport et les activités de transformation et de commercialisation des hydrocarbures. Le développement pétrochimique sera poursuivi, avec une rationalisation et une attention particulière pour les projets les plus valorisants. Le développement de la branche énergie poursuivra son rythme de croissance forte sur le moyen terme, avec la réalisation de plusieurs centrales pour une capacité totale de plus de 4.000 mégawatts (MW). Globalement, la capacité nationale de production d'électricité va augmenter de plus de 50% d'ici 2015. Cette branche va connaître une évolution qualitative majeure, avec l'adoption du programme national d'énergies renouvelables, notamment le solaire, et sa mise en œuvre qui se traduira sur le moyen terme par une capacité additionnelle de plus de 600 MW d'électricité solaire, dont la première centrale hybride solaire-gaz vient d'être mise en service. Le programme d'énergies renouvelables contribuera graduellement aux besoins nationaux en électricité, mais au-delà, il est conçu comme vecteur de développement industriel avec sa réalisation à terme par des moyens nationaux, à travers une intégration nationale tout au long de la chaîne des énergies renouvelables et la création de l'Institut algérien des énergies renouvelables. L'expansion des capacités de production et de distribution pour satisfaire la demande nationale énergétique, en croissance forte pour tous les produits, pose le défi d'une rationalisation de la consommation que le secteur compte relever sur le long terme, en mettant en œuvre le programme de maîtrise de l'énergie, visant à réduire les surconsommations par la promotion de moyens et outils et des technologies à plus grande efficacité énergétique dans les divers usages de l'énergie. L'Algérie aura sa place au solaire La réalisation de cet objectif permettra d'augmenter de 50% la capacité nationale de production (d'électricité) d'ici 2015, a indiqué Youcef Yousfi. De même, la branche de production d'électricité va connaître "une évolution qualitative majeure", avec l'adoption du programme national des énergies renouvelables, notamment le solaire, précise le ministre. La mise en œuvre de ce programme se traduira, sur le moyen terme, par "une capacité additionnelle de plus de 600 MW d'électricité solaire, dont la première centrale hybride solaire-gaz vient d'être mise en service", a-t-il ajouté. Le programme d'énergies renouvelables contribuera graduellement aux besoins nationaux en électricité. Mais au-delà, ce programme "est conçu comme vecteur de développement industriel avec sa réalisation à terme par des moyens nationaux", à travers une intégration nationale tout au long de la chaîne des énergies renouvelables et la création de l'Institut algérien des énergies renouvelables, a encore ajouté Youcef Yousfi. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a passé en revue le secteur de l'énergie et des mines, à l'occasion de l'audition du ministre de ce département important. Le chef de l'Etat a focalisé ses remarques sur le développement de l'industrie pétrochimique et les énergies nouvelles et renouvelables, comme seule alternative de démarquer l'économie nationale de son indépendance endémique aux hydrocarbures. A l'issue de l'exposé présenté par le premier responsable du secteur, Youcef Yousfi, le président de la République a rappelé, encore une fois, "les effets de notre dépendance à l'égard des hydrocarbures et des fluctuations des cours internationaux, en soulignant l'impératif d'une diversification de notre économie". "Si nous devons, naturellement, poursuivre l'extension et le renouvellement de nos réserves d'hydrocarbures, il nous appartient aussi de diversifier les sources d'approvisionnement énergétique du pays, par la mise en œuvre du programme national des énergies renouvelables, en mobilisant toutes les ressources et moyens requis pour sa réalisation dans les délais, et cela à travers, notamment, une intégration des capacités industrielles nationales dans la chaîne énergétique", a indiqué le chef de l'Etat. Le président de la République a rappelé, également, "la nécessité d'une rationalisation du développement des projets pétrochimiques, basée sur la rentabilité globale pour l'économie nationale". Par ailleurs, le président de la République a insisté sur la nécessité de redoubler d'efforts pour satisfaire les besoins des citoyens en électricité et en gaz. Evoquant la politique minière, le Chef de l'Etat a instruit le gouvernement de parachever le dispositif juridique et institutionnel de la branche, afin d'impulser aussi bien la recherche que le développement de l'industrie minière du pays. Cap sur les énergies renouvelables L'industrie minière nationale a connu une évolution appréciable au niveau institutionnel. L'industrie nationale des hydrocarbures poursuivra son développement pour accroître le niveau des réserves nationales. Au- delà des ressources traditionnelles de pétrole et de gaz, le secteur a entamé l'opération d'évaluation précise du haut potentiel national en ressources non conventionnelles d'hydrocarbures. Les efforts d'accroissement des réserves et d'augmentation de la production seront accompagnés par le développement des infrastructures de transport et les activités de transformation et de commercialisation des hydrocarbures. Le développement pétrochimique sera poursuivi, avec une rationalisation et une attention particulière pour les projets les plus valorisants. Le développement de la branche énergie poursuivra son rythme de croissance forte sur le moyen terme, avec la réalisation de plusieurs centrales pour une capacité totale de plus de 4.000 mégawatts (MW). Globalement, la capacité nationale de production d'électricité va augmenter de plus de 50% d'ici 2015. Cette branche va connaître une évolution qualitative majeure, avec l'adoption du programme national d'énergies renouvelables, notamment le solaire, et sa mise en œuvre qui se traduira sur le moyen terme par une capacité additionnelle de plus de 600 MW d'électricité solaire, dont la première centrale hybride solaire-gaz vient d'être mise en service. Le programme d'énergies renouvelables contribuera graduellement aux besoins nationaux en électricité, mais au-delà, il est conçu comme vecteur de développement industriel avec sa réalisation à terme par des moyens nationaux, à travers une intégration nationale tout au long de la chaîne des énergies renouvelables et la création de l'Institut algérien des énergies renouvelables. L'expansion des capacités de production et de distribution pour satisfaire la demande nationale énergétique, en croissance forte pour tous les produits, pose le défi d'une rationalisation de la consommation que le secteur compte relever sur le long terme, en mettant en œuvre le programme de maîtrise de l'énergie, visant à réduire les surconsommations par la promotion de moyens et outils et des technologies à plus grande efficacité énergétique dans les divers usages de l'énergie. L'Algérie aura sa place au solaire La réalisation de cet objectif permettra d'augmenter de 50% la capacité nationale de production (d'électricité) d'ici 2015, a indiqué Youcef Yousfi. De même, la branche de production d'électricité va connaître "une évolution qualitative majeure", avec l'adoption du programme national des énergies renouvelables, notamment le solaire, précise le ministre. La mise en œuvre de ce programme se traduira, sur le moyen terme, par "une capacité additionnelle de plus de 600 MW d'électricité solaire, dont la première centrale hybride solaire-gaz vient d'être mise en service", a-t-il ajouté. Le programme d'énergies renouvelables contribuera graduellement aux besoins nationaux en électricité. Mais au-delà, ce programme "est conçu comme vecteur de développement industriel avec sa réalisation à terme par des moyens nationaux", à travers une intégration nationale tout au long de la chaîne des énergies renouvelables et la création de l'Institut algérien des énergies renouvelables, a encore ajouté Youcef Yousfi.