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Les urgences médicales : service le plus actif
Etablissements hospitaliers et jeûne
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 08 - 2011

Les urgences médicales des différents hôpitaux deviennent, durant le mois de Ramadhan, le service le plus actif en raison du nombre de malades qui y affluent, notamment ceux souffrant de maladies chroniques, les blessés d'accidents de la circulation ou les victimes d'agressions.
Le constat est le même dans tous les hôpitaux : assis, les patients de différents âges attendent leur tour pour passer chez le médecin. Les uns souffrent de maladies chroniques tandis que les autres sont ici pour des troubles digestifs pour avoir abusé de la bonne chair lors de l'Iftar.
La plupart des patients présentent des problèmes digestifs en raison de l'abus de nourriture ou de mélange de mets de Ramadhan riches en sucre et en graisses sans penser aux conséquences, explique à l'APS la chef de service des urgences au CHU Mustapha-Pacha.
Diabétiques, hypertendus et autres souffrant de cardiopathies sont les malades qui consultent le plus dans ce service car «ils tiennent à observer le jeûne malgré leur maladie. Ils ne respectent pas leur régime alimentaire et décalent souvent le moment de prise de médicaments», poursuit-elle. L'autre catégorie accueillie durant le Ramadhan est celle des blessés d'accidents de la circulation «notamment quelques instants avant l'Iftar». Les statistiques de la Gendarmerie nationale depuis le début du mois du jeûne montrent que l'excés de vitesse reste la principale cause de ces accidents. Le service accueille, également, les victimes d'agressions à l'arme blanche, un phénomène qui «prend de l'ampleur», a souligné la même responsable. A l'hôpital de Kouba, le service des urgences reçoit durant le mois de Ramadhan différents cas, notamment les malades chroniques qui nécessitent un traitement urgent, selon le médecin assistant dans ce service. Les victimes d'intoxications alimentaires sont, par ailleurs, parmi les personnes admises dans ce service. Insoucieux de la qualité, les gens sont souvent séduits et attirés par les prix bas des produits proposés dans les marchés au mépris des conditions d'hygiène, a-t-elle indiqué. Même atmosphère au service d'urgences médicales du CHU Mohamed Lamine-Debaghine à Bab El-Oued qui, après avoir accuelli les malades chroniques le matin et les victimes des accidents de la route peu avant la rupture du jeûne, s'apprête à recevoir les personnes souffrant de problèmes digestifs et gastriques, indique le chef de service.
«Les malades chroniques s'abstiennent généralement de prendre leurs médicaments pendant la journée et se précipitent à les prendre tous à la fois après la rupture du jeûne ce qui représente un risque», a-t-il précisé.
Plusieurs maladies chroniques à l'instar du diabète s'aggravent durant le mois de Ramadhan en raison du régime alimentaire causant un dysfontionnement des organes, précise Lamchi Mohamed, médecin généraliste au même service. Il a estimé nécessaire pour ces malades de consulter le médecin pour pouvoir jeûner sans rique, d'autant plus que le «Ramadhan est une occasion pour donner du répit à l'organisme», soutient-il.
Les urgences médicales des différents hôpitaux deviennent, durant le mois de Ramadhan, le service le plus actif en raison du nombre de malades qui y affluent, notamment ceux souffrant de maladies chroniques, les blessés d'accidents de la circulation ou les victimes d'agressions.
Le constat est le même dans tous les hôpitaux : assis, les patients de différents âges attendent leur tour pour passer chez le médecin. Les uns souffrent de maladies chroniques tandis que les autres sont ici pour des troubles digestifs pour avoir abusé de la bonne chair lors de l'Iftar.
La plupart des patients présentent des problèmes digestifs en raison de l'abus de nourriture ou de mélange de mets de Ramadhan riches en sucre et en graisses sans penser aux conséquences, explique à l'APS la chef de service des urgences au CHU Mustapha-Pacha.
Diabétiques, hypertendus et autres souffrant de cardiopathies sont les malades qui consultent le plus dans ce service car «ils tiennent à observer le jeûne malgré leur maladie. Ils ne respectent pas leur régime alimentaire et décalent souvent le moment de prise de médicaments», poursuit-elle. L'autre catégorie accueillie durant le Ramadhan est celle des blessés d'accidents de la circulation «notamment quelques instants avant l'Iftar». Les statistiques de la Gendarmerie nationale depuis le début du mois du jeûne montrent que l'excés de vitesse reste la principale cause de ces accidents. Le service accueille, également, les victimes d'agressions à l'arme blanche, un phénomène qui «prend de l'ampleur», a souligné la même responsable. A l'hôpital de Kouba, le service des urgences reçoit durant le mois de Ramadhan différents cas, notamment les malades chroniques qui nécessitent un traitement urgent, selon le médecin assistant dans ce service. Les victimes d'intoxications alimentaires sont, par ailleurs, parmi les personnes admises dans ce service. Insoucieux de la qualité, les gens sont souvent séduits et attirés par les prix bas des produits proposés dans les marchés au mépris des conditions d'hygiène, a-t-elle indiqué. Même atmosphère au service d'urgences médicales du CHU Mohamed Lamine-Debaghine à Bab El-Oued qui, après avoir accuelli les malades chroniques le matin et les victimes des accidents de la route peu avant la rupture du jeûne, s'apprête à recevoir les personnes souffrant de problèmes digestifs et gastriques, indique le chef de service.
«Les malades chroniques s'abstiennent généralement de prendre leurs médicaments pendant la journée et se précipitent à les prendre tous à la fois après la rupture du jeûne ce qui représente un risque», a-t-il précisé.
Plusieurs maladies chroniques à l'instar du diabète s'aggravent durant le mois de Ramadhan en raison du régime alimentaire causant un dysfontionnement des organes, précise Lamchi Mohamed, médecin généraliste au même service. Il a estimé nécessaire pour ces malades de consulter le médecin pour pouvoir jeûner sans rique, d'autant plus que le «Ramadhan est une occasion pour donner du répit à l'organisme», soutient-il.


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