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Brahim Izri… le chantre de la cause berbère
Evocation
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 08 - 2011

Brahim Izri est parmi les artistes ayant directement marqué la culture berbère, il a été arraché à la vie à la fleur de l'âge. Au moment même où sa carrière musicale prenait son véritable envol, la maladie l'a arraché à sa famille et ses fans.
Brahim Izri est parmi les artistes ayant directement marqué la culture berbère, il a été arraché à la vie à la fleur de l'âge. Au moment même où sa carrière musicale prenait son véritable envol, la maladie l'a arraché à sa famille et ses fans.
Les mélomanes se souviennent de la fameuse chanson Tizi-Ouzou. Elle a été écrite par Brahim Izri, une adaptation de la chanson San Francisco. Tizi-Ouzou a était interprété par trois grandes figures artistiques : Idir, Maxime Leforestier et bien entendu Brahim Izri.
Auteur, compositeur et interprète, Brahim Izri est né le 12 janvier 1954 dans le village de Aït Lahcen dans la commune de Béni Yenni (At Yennni) dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Il a été dès son jeune âge bercé dans le monde de la musique.
En effet, Brahim est né musicien, bercé par les musiques et les chants des Zaouias avec le « adeker ». Au lycée, il faisait déjà parti d‘un groupe qu‘il avait nommé
« Igudar » et dont il était l‘un des membres fondateurs.
Ses fans se souviennent de ce petit jeune homme guitariste-chanteur Idir dans les années 70. Puis il quitta quelques années son ami Idir pour entreprendre une carrière solo.
Après de nombreuses sorties d‘albums, Brahim Izri connaît un véritable succès avec l‘album Lbudala sorti en 1995 avec des reprises de certaines chansons de 1986-1986 telles que Ay ajuwaq, Inid inid...
Cet album connaîtra un franc succès grâce au titre Cteddu-iyi d‘ailleurs repris par Idir. Quelques temps après un contact s‘établit entre Brahim IZRI et Maxime Leforestier et, en 1999 Tizi-Ouzou sort avec un superbe trio. Chanson encore une fois reprise pour le compte du chanteur Idir dans l‘album Identité.
On retiendra également de Brahim Izri l‘homme au grand cœur, le frère toujours présent pour ses frères et sœurs algériens subissant l‘injustice de la vie.
On se souviendra encore et encore du texte poignant qu‘il interpréta en kabyle aux côtés de ses amis artistes pour Algérie mon amour à la demande de son ami Baaziz.
Plus déterminé que jamais l‘engagement de Brahim Izri se révèlera sur tous les fronts où la liberté, la démocratie, la femme, la culture, la paix sont menacées.
Avec Algérie Lecture de Femmes Brahim Izri était là pour faire connaître justement la Plate-forme d‘El Kseur, pour demander l‘abrogation du code de la famille afin de servir la lutte des femmes mais aussi de servir le combat des aârchs en demandant la libération de Bélaïd Abrika et de tous ses compagnons.
Brahim Izri fût le seul artiste à avoir réuni une pléiade d‘artistes kabyles, arabes, français... pour se joindre à lui dans cet engagement.
Il était assoiffé de savoir, de justice, de liberté et qui a su donner beaucoup d‘amour à autant de personnes, était atteint depuis quelques années déjà d‘une gravemaladie qui l‘a arraché aux siens le soir de 3 janvier 2005 à l‘hôpital Hôtel-Dieu à Paris.
Aujourd‘hui on se souviendra de lui grâce sa musique qui est un enchantement de mélodies, ses textes qui sont accessibles et porteurs d‘espoir. Son travail musical est l‘œuvre d‘un perfectionniste.
Brahim Izri était aussi de cette trempe d‘artiste qui aimait appeler à la tolérance. De ceux qui répondaient présent pour l‘Algérie et la cause kabyle.
Les mélomanes se souviennent de la fameuse chanson Tizi-Ouzou. Elle a été écrite par Brahim Izri, une adaptation de la chanson San Francisco. Tizi-Ouzou a était interprété par trois grandes figures artistiques : Idir, Maxime Leforestier et bien entendu Brahim Izri.
Auteur, compositeur et interprète, Brahim Izri est né le 12 janvier 1954 dans le village de Aït Lahcen dans la commune de Béni Yenni (At Yennni) dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Il a été dès son jeune âge bercé dans le monde de la musique.
En effet, Brahim est né musicien, bercé par les musiques et les chants des Zaouias avec le « adeker ». Au lycée, il faisait déjà parti d‘un groupe qu‘il avait nommé
« Igudar » et dont il était l‘un des membres fondateurs.
Ses fans se souviennent de ce petit jeune homme guitariste-chanteur Idir dans les années 70. Puis il quitta quelques années son ami Idir pour entreprendre une carrière solo.
Après de nombreuses sorties d‘albums, Brahim Izri connaît un véritable succès avec l‘album Lbudala sorti en 1995 avec des reprises de certaines chansons de 1986-1986 telles que Ay ajuwaq, Inid inid...
Cet album connaîtra un franc succès grâce au titre Cteddu-iyi d‘ailleurs repris par Idir. Quelques temps après un contact s‘établit entre Brahim IZRI et Maxime Leforestier et, en 1999 Tizi-Ouzou sort avec un superbe trio. Chanson encore une fois reprise pour le compte du chanteur Idir dans l‘album Identité.
On retiendra également de Brahim Izri l‘homme au grand cœur, le frère toujours présent pour ses frères et sœurs algériens subissant l‘injustice de la vie.
On se souviendra encore et encore du texte poignant qu‘il interpréta en kabyle aux côtés de ses amis artistes pour Algérie mon amour à la demande de son ami Baaziz.
Plus déterminé que jamais l‘engagement de Brahim Izri se révèlera sur tous les fronts où la liberté, la démocratie, la femme, la culture, la paix sont menacées.
Avec Algérie Lecture de Femmes Brahim Izri était là pour faire connaître justement la Plate-forme d‘El Kseur, pour demander l‘abrogation du code de la famille afin de servir la lutte des femmes mais aussi de servir le combat des aârchs en demandant la libération de Bélaïd Abrika et de tous ses compagnons.
Brahim Izri fût le seul artiste à avoir réuni une pléiade d‘artistes kabyles, arabes, français... pour se joindre à lui dans cet engagement.
Il était assoiffé de savoir, de justice, de liberté et qui a su donner beaucoup d‘amour à autant de personnes, était atteint depuis quelques années déjà d‘une gravemaladie qui l‘a arraché aux siens le soir de 3 janvier 2005 à l‘hôpital Hôtel-Dieu à Paris.
Aujourd‘hui on se souviendra de lui grâce sa musique qui est un enchantement de mélodies, ses textes qui sont accessibles et porteurs d‘espoir. Son travail musical est l‘œuvre d‘un perfectionniste.
Brahim Izri était aussi de cette trempe d‘artiste qui aimait appeler à la tolérance. De ceux qui répondaient présent pour l‘Algérie et la cause kabyle.


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