Il est parti trop tôt. La maladie l'a emporté à la fleur de l'âge artistique. C'était le 3 janvier 2005 à Paris. Brahim Izri a eu une courte mais riche carrière dans la chanson. Artiste engagé, il a composé pour tamazight, le mouvement citoyen et la Kabylie. Il n'a pas décliné l'offre pour glorifier le pays dans l'immortelle Algérie mon amour en compagnie de Baâziz et une brochette de stars nationales. Izri a eu également à tester son talent aux côtés de Idir, dans Tizi Ouzou. D'autres tubes ont suivi. C'est un touche-à-tout qui excelle dans tous les thèmes. Pour perpétuer sa mémoire à l'occasion du premier anniversaire de sa mort, l'association culturelle Talwit organise, les 3, 4 et 5 janvier à Ath Lahcène (Beni Yenni), des journées commémoratives. Outre le dépôt d'une gerbe de fleurs sur sa tombe à la zaouïa de L'hadj Belkacem, le programme transmis à notre bureau fait état de plusieurs activités dont une exposition, des projections vidéo et une conférence consacrée à la vie et à l'œuvre de Brahim Izri. L'hommage sera clôturé, jeudi prochain, par une table ronde qui tournera autour des musiques du défunt. Elle sera animée par Arezki Graïne, Nabeth Ali Meziane et Rabah Tissilia. Dans la soirée (20 h), il est prévu une veillée culturelle. A. T.