Pour ne pas faillir à la tradition, le Parti des travailleurs de Louisa Hanoune organise son université d'été qui aura lieu du 25 au 27 du mois courant. Ce conclave, qui réunit les cadres et les militants du parti, se tient dans une situation particulière à bien des égards. C'est dire que la rencontre entre les gens du PT intervient dans un contexte politique et sécuritaire exceptionnel qui risque de générer une rentrée sociale explosive au vu de la situation sociale et économique qui assombrit l'horizon. Sur la plan politique, annoncé déjà depuis le 15 avril dans le sillage des révoltes arabes, le processus de réformes politiques profondes tarde à se mettre au goût de la secrétaire générale du PT qui s'est interrogée maintes fois sur les raisons de ce retard et le silence observé par le président de la République. Plus de deux mois après la fin du cycle des consultations des partis politiques et des personnalités nationales et après avoir enregistrés leurs propositions, le rapport final élaboré destiné au chef de l'Etat, par la commission Bensalah, n'a pas livré ses secrets. Il est sûr que l'élection d'une Constituante, projet cher à la secrétaire générale du Parti des travailleurs n'est pas à l'ordre du jour. Le chef de l'Etat a, semble-t-il, tranché définitivement sur la question. Il reste que la rencontre abordera sans nul doute «la profondeur des réformes politiques», annoncées par Abdelaziz Bouteflika. Les débats tourneront sur la nature du régime à défaut de la Constituante qui agrée le PT. Autre sujet d'inquiétudes sur lesquels les cadres et militants du Parti des Travailleurs auront certainement à se pencher est la dégradation sécuritaire dans la région de la Kabylie. Les attentats à l'explosif se sont multipliés ces derniers mois, plongeant cette partie du territoire national dans la psychose, outre la montée de la violence urbaine et le phénomène du kidnapping qui a tendance à connaître, lui aussi, une hausse exponentielle. Le marché de fruits et légumes qui a montré durant ce mois de Ramadhan qu'il est le monopole de certains affairistes, le manque criant de médicaments, la crise du logement et la bidonvilisation des grandes villes, préoccupent au plus haut point le Parti des travailleurs. Louisa Hanoune n'a pas manqué de s'attaquer et de dénoncer la montée en puissance des lobbies de certains secteurs d'activité qui mettent en danger la cohésion sociale et les fondements de la nation. Sur le plan international, il est incontestable que c'est la crise du système capitaliste qui aura les ferveurs des séminaristes du PT. La quasi-banqueroute de certains Etats de la zone euro et la note dégradée émise par une agence de notation à l'égard des Etats-Unis d'Amérique donneront du grain à moudre à Louisa Hanoune qui ne manquera pas de dire tout le bien qu'elle pense de ce système compradore qui reste un danger pour l'humanité. Pour ne pas faillir à la tradition, le Parti des travailleurs de Louisa Hanoune organise son université d'été qui aura lieu du 25 au 27 du mois courant. Ce conclave, qui réunit les cadres et les militants du parti, se tient dans une situation particulière à bien des égards. C'est dire que la rencontre entre les gens du PT intervient dans un contexte politique et sécuritaire exceptionnel qui risque de générer une rentrée sociale explosive au vu de la situation sociale et économique qui assombrit l'horizon. Sur la plan politique, annoncé déjà depuis le 15 avril dans le sillage des révoltes arabes, le processus de réformes politiques profondes tarde à se mettre au goût de la secrétaire générale du PT qui s'est interrogée maintes fois sur les raisons de ce retard et le silence observé par le président de la République. Plus de deux mois après la fin du cycle des consultations des partis politiques et des personnalités nationales et après avoir enregistrés leurs propositions, le rapport final élaboré destiné au chef de l'Etat, par la commission Bensalah, n'a pas livré ses secrets. Il est sûr que l'élection d'une Constituante, projet cher à la secrétaire générale du Parti des travailleurs n'est pas à l'ordre du jour. Le chef de l'Etat a, semble-t-il, tranché définitivement sur la question. Il reste que la rencontre abordera sans nul doute «la profondeur des réformes politiques», annoncées par Abdelaziz Bouteflika. Les débats tourneront sur la nature du régime à défaut de la Constituante qui agrée le PT. Autre sujet d'inquiétudes sur lesquels les cadres et militants du Parti des Travailleurs auront certainement à se pencher est la dégradation sécuritaire dans la région de la Kabylie. Les attentats à l'explosif se sont multipliés ces derniers mois, plongeant cette partie du territoire national dans la psychose, outre la montée de la violence urbaine et le phénomène du kidnapping qui a tendance à connaître, lui aussi, une hausse exponentielle. Le marché de fruits et légumes qui a montré durant ce mois de Ramadhan qu'il est le monopole de certains affairistes, le manque criant de médicaments, la crise du logement et la bidonvilisation des grandes villes, préoccupent au plus haut point le Parti des travailleurs. Louisa Hanoune n'a pas manqué de s'attaquer et de dénoncer la montée en puissance des lobbies de certains secteurs d'activité qui mettent en danger la cohésion sociale et les fondements de la nation. Sur le plan international, il est incontestable que c'est la crise du système capitaliste qui aura les ferveurs des séminaristes du PT. La quasi-banqueroute de certains Etats de la zone euro et la note dégradée émise par une agence de notation à l'égard des Etats-Unis d'Amérique donneront du grain à moudre à Louisa Hanoune qui ne manquera pas de dire tout le bien qu'elle pense de ce système compradore qui reste un danger pour l'humanité.