Agés de huit à douze ans, de nombreux enfants passent leurs journées dans les poubelles et décharges publiques pour ramasser du pain rassis, des métaux ou du plastique. Agés de huit à douze ans, de nombreux enfants passent leurs journées dans les poubelles et décharges publiques pour ramasser du pain rassis, des métaux ou du plastique. À Tébessa, ni le Ramadhan ni les chaleurs de l'été ne découragent ces adolescents à peine sortis de l'anfance. Ils vont tôt, de cité en cité, d'immeuble en immeuble, remplir vaillamment tout un sac de jute de morceaux de pain rassis destiné à être revendu à certains éleveurs car servant de complément à l'alimentation du bétail. Certains autres "collecteurs" se spécialisent dans les métaux ou les contenants en matière plastique, une activité qui a prospéré ces dernières années, à la faveur des industries de recyclages qui font appel à des fournisseurs, eux mêmes sollicitant ces jeunes qui essayent de profiter du gaspillage et de la surconsommation, en particulier durant le mois de jeûne, pour gagner un peu d'argent, indique l'APS. Agé d'à peine dix ans, le jeune B. Karim est élève dans un CEM de Tébessa. Il arrive à gagner jusqu'à 100 dinars pour un sac de pain rassis et 2 à 3 dinars par kilogramme de métal. L'argent gagné, s'il n'est pas destiné à aider la famille aux ressources limitées, est simplement dépensé dans les salles de jeux électroniques. Certains jeunes collecteurs ramassent tout spécialement des bouteilles en plastique, propres et non détériorées, pour être réutilisées dans la vente du lait "fermier" ou du l'ben, que l'on trouve dans certaines crémeries, sans étiquette d'origine, souligne l'APS. Des produits d'autant plus prisés durant le mois sacré qu'ils accompagnent, souvent, le mesfouf du s'hor, un couscous particulièrement fin, sucré, beurré et garni de raisins secs. À Tébessa, ni le Ramadhan ni les chaleurs de l'été ne découragent ces adolescents à peine sortis de l'anfance. Ils vont tôt, de cité en cité, d'immeuble en immeuble, remplir vaillamment tout un sac de jute de morceaux de pain rassis destiné à être revendu à certains éleveurs car servant de complément à l'alimentation du bétail. Certains autres "collecteurs" se spécialisent dans les métaux ou les contenants en matière plastique, une activité qui a prospéré ces dernières années, à la faveur des industries de recyclages qui font appel à des fournisseurs, eux mêmes sollicitant ces jeunes qui essayent de profiter du gaspillage et de la surconsommation, en particulier durant le mois de jeûne, pour gagner un peu d'argent, indique l'APS. Agé d'à peine dix ans, le jeune B. Karim est élève dans un CEM de Tébessa. Il arrive à gagner jusqu'à 100 dinars pour un sac de pain rassis et 2 à 3 dinars par kilogramme de métal. L'argent gagné, s'il n'est pas destiné à aider la famille aux ressources limitées, est simplement dépensé dans les salles de jeux électroniques. Certains jeunes collecteurs ramassent tout spécialement des bouteilles en plastique, propres et non détériorées, pour être réutilisées dans la vente du lait "fermier" ou du l'ben, que l'on trouve dans certaines crémeries, sans étiquette d'origine, souligne l'APS. Des produits d'autant plus prisés durant le mois sacré qu'ils accompagnent, souvent, le mesfouf du s'hor, un couscous particulièrement fin, sucré, beurré et garni de raisins secs.