Tout porte à croire que le secteur de l'éducation nationale risque de connaître de fortes perturbations lors de la prochaine rentrée scolaire. Tout porte à croire que le secteur de l'éducation nationale risque de connaître de fortes perturbations lors de la prochaine rentrée scolaire. En effet, le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CnaPest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), les deux syndicats autonomes les plus représentatifs dans le secteur, n'écartent pas l'éventualité d'initier des mouvements de protestation à la prochaine rentrée scolaire, prévue au mois de septembre. La circulaire ministérielle numéro 667 du 14 août, relative à la gestion des œuvres sociales, signé par le secrétaire général du ministère, est à l'origine de ce branle bas de combat de ces deux syndicats. "Le ministère portera l'entière responsabilité des éventuels mouvement de protestation de la prochaine rentrée scolaire" dira d'emblée le coordinateur du Cnapest, Nouar Larbi avant d'ajuter "qu'en tant que syndicats nous n'assumerons aucune responsabilité dans le cas de mouvements de protestations anarchiques, c'est-à-dire qui ne sont pas encadrés par les syndicats". Par ces propos Nouar Larbi, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue de l'Unpef, Sadek Dziri, voulait sans doute dire tout haut que la circulaire ministérielle n'avait pas lieu d'être. "Nous rejetons catégoriquement les dispositions de cette circulaire car elle va morceler les fonds des travailleurs de sorte à les rendre inefficaces et sans effet par rapport à leurs besoins" a précisé le conférencier qui a lancé un appel pressant en direction du president de la République afin qu'il fasse quelque chose afin d'apaiser la tension. Cette circulaire a annoncé la dissolution de la commission nationale et des commissions de wilayas qui géraient jusque-là les œuvres sociales pour les remplacer par des commissions au niveau de chaque établissement scolaire. Selon le Cnapest « l'émiettement à travers les établissements scolaires de l'argent des œuvres sociales, mettra un terme à la solidarité qui doit être la finalité même de l'existence des œuvres sociales et évacuera tout droit de regard sur la gestion antérieure communément connue et rendue célèbre par les malversations et autres dilapidations en raison de l'absence totale de transparence ». Nouar Larbi s'étonne de l'inexistence de toute possibilité de passations de consignes entre les commissions qui ont géré les œuvres sociales durant une vingtaine d'années et les comités qui seront créés au niveau des établissements scolaires. « De 1994 à aujourd'hui ce sont des milliers de milliards qui étaient gérés par le commission nationale et les commissions de wilayas, et ce sous la coupe exclusive de l'UGTA » dira encore Nouar Larbi avant de s'interroger : Où est cet argent ? Comment a-t-il été dépensé ? Prenant le relais, Sadek Dziri, le président de l'Unpef, a abondé dans le même sens en indiquant que « nous avons interrompu nos vacances en vue de prendre à témoin l'opinion publique car nous voulons des solutions concrètes aux problèmes posés et ce pour garantir une rentrée scolaire apaisée ». Le president de l'Unpef dira en outre que cet argent est estimé à presque 1.800 milliards de centimes, il demande l'organisation d'un referendum afin de permettre aux travailleurs du secteur de s'exprimer sur les meilleurs moyens de gérer les œuvres sociales. L'orateur a égratigné le gouvernement en indiquant que « le gouvernement qui ne sait pas répondre positivement aux préoccupations des travailleurs doit partir ». En somme les syndicalistes craignent que les œuvres sociales ne soient plus en mesure de rendre d'utiles services aux travailleurs, comme par exemple l'achat groupé de voitures, l'accomplissement du rite de la Omra, les prêts et aides au logement ou encore aux soins médicaux... En effet, le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CnaPest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), les deux syndicats autonomes les plus représentatifs dans le secteur, n'écartent pas l'éventualité d'initier des mouvements de protestation à la prochaine rentrée scolaire, prévue au mois de septembre. La circulaire ministérielle numéro 667 du 14 août, relative à la gestion des œuvres sociales, signé par le secrétaire général du ministère, est à l'origine de ce branle bas de combat de ces deux syndicats. "Le ministère portera l'entière responsabilité des éventuels mouvement de protestation de la prochaine rentrée scolaire" dira d'emblée le coordinateur du Cnapest, Nouar Larbi avant d'ajuter "qu'en tant que syndicats nous n'assumerons aucune responsabilité dans le cas de mouvements de protestations anarchiques, c'est-à-dire qui ne sont pas encadrés par les syndicats". Par ces propos Nouar Larbi, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue de l'Unpef, Sadek Dziri, voulait sans doute dire tout haut que la circulaire ministérielle n'avait pas lieu d'être. "Nous rejetons catégoriquement les dispositions de cette circulaire car elle va morceler les fonds des travailleurs de sorte à les rendre inefficaces et sans effet par rapport à leurs besoins" a précisé le conférencier qui a lancé un appel pressant en direction du president de la République afin qu'il fasse quelque chose afin d'apaiser la tension. Cette circulaire a annoncé la dissolution de la commission nationale et des commissions de wilayas qui géraient jusque-là les œuvres sociales pour les remplacer par des commissions au niveau de chaque établissement scolaire. Selon le Cnapest « l'émiettement à travers les établissements scolaires de l'argent des œuvres sociales, mettra un terme à la solidarité qui doit être la finalité même de l'existence des œuvres sociales et évacuera tout droit de regard sur la gestion antérieure communément connue et rendue célèbre par les malversations et autres dilapidations en raison de l'absence totale de transparence ». Nouar Larbi s'étonne de l'inexistence de toute possibilité de passations de consignes entre les commissions qui ont géré les œuvres sociales durant une vingtaine d'années et les comités qui seront créés au niveau des établissements scolaires. « De 1994 à aujourd'hui ce sont des milliers de milliards qui étaient gérés par le commission nationale et les commissions de wilayas, et ce sous la coupe exclusive de l'UGTA » dira encore Nouar Larbi avant de s'interroger : Où est cet argent ? Comment a-t-il été dépensé ? Prenant le relais, Sadek Dziri, le président de l'Unpef, a abondé dans le même sens en indiquant que « nous avons interrompu nos vacances en vue de prendre à témoin l'opinion publique car nous voulons des solutions concrètes aux problèmes posés et ce pour garantir une rentrée scolaire apaisée ». Le president de l'Unpef dira en outre que cet argent est estimé à presque 1.800 milliards de centimes, il demande l'organisation d'un referendum afin de permettre aux travailleurs du secteur de s'exprimer sur les meilleurs moyens de gérer les œuvres sociales. L'orateur a égratigné le gouvernement en indiquant que « le gouvernement qui ne sait pas répondre positivement aux préoccupations des travailleurs doit partir ». En somme les syndicalistes craignent que les œuvres sociales ne soient plus en mesure de rendre d'utiles services aux travailleurs, comme par exemple l'achat groupé de voitures, l'accomplissement du rite de la Omra, les prêts et aides au logement ou encore aux soins médicaux...