L'absence ces dernières années du Den-Den, un tambourineur chargé de réveiller les habitants de Bechar à l'heure du s'hour (précédant la reprise du jeûne), est ressentie par plusieurs Becharis comme une perte de l'une de leurs traditions populaires liée au mois de Ramadhan. Le den-den, était, il n'y a pas si longtemps de cela, omniprésent pour annoncer, à l'aide de son tambourin, le repas du s'hour véhiculant ainsi une tradition qui remonte à des siècles et qui était pratiquée jusqu'au début des années 90, pour se voir disparaître au grand dam des habitant de cette wilaya. C'est dans les quartiers populaires de Debdeba et de l'ancien ksar de Béchar que den-den avait ses lieux de prédilection, de par son ancrage traditionnel parmi les populations de ces quartiers à l'origine de la ville. En guise de remerciement pour l'effort accompli durant le mois de Ramadhan, des cadeaux et autres offrandes étaient présentés au den-den par les habitants, et ce à l'occasion des cérémonies religieuses de Leilat El Qadr (27 du mois de Ramadhan). La disparition de cette tradition est due essentiellement à l'émergence de moyens modernes d'information sur les horaires d'El-Iftar (rupture du jeûne) et du s'hour, de même qu'au désintéressement des nouvelles générations à ce type de coutume, estime un sociologue de l'université de Bechar. Cependant, les autres pratiques et traditions liées à la solidarité, notamment la restauration, par des particuliers, de personnes de passage et des voyageurs, restent de vigueur à travers la région, où inviter un étranger à la ville à partager le repas d'El-Iftar est une coutume normale chez la majorité des habitants, qui considèrent ce geste comme un dévouement aux valeurs de l'Islam durant ce mois sacré de piété et d'entraide. L'absence ces dernières années du Den-Den, un tambourineur chargé de réveiller les habitants de Bechar à l'heure du s'hour (précédant la reprise du jeûne), est ressentie par plusieurs Becharis comme une perte de l'une de leurs traditions populaires liée au mois de Ramadhan. Le den-den, était, il n'y a pas si longtemps de cela, omniprésent pour annoncer, à l'aide de son tambourin, le repas du s'hour véhiculant ainsi une tradition qui remonte à des siècles et qui était pratiquée jusqu'au début des années 90, pour se voir disparaître au grand dam des habitant de cette wilaya. C'est dans les quartiers populaires de Debdeba et de l'ancien ksar de Béchar que den-den avait ses lieux de prédilection, de par son ancrage traditionnel parmi les populations de ces quartiers à l'origine de la ville. En guise de remerciement pour l'effort accompli durant le mois de Ramadhan, des cadeaux et autres offrandes étaient présentés au den-den par les habitants, et ce à l'occasion des cérémonies religieuses de Leilat El Qadr (27 du mois de Ramadhan). La disparition de cette tradition est due essentiellement à l'émergence de moyens modernes d'information sur les horaires d'El-Iftar (rupture du jeûne) et du s'hour, de même qu'au désintéressement des nouvelles générations à ce type de coutume, estime un sociologue de l'université de Bechar. Cependant, les autres pratiques et traditions liées à la solidarité, notamment la restauration, par des particuliers, de personnes de passage et des voyageurs, restent de vigueur à travers la région, où inviter un étranger à la ville à partager le repas d'El-Iftar est une coutume normale chez la majorité des habitants, qui considèrent ce geste comme un dévouement aux valeurs de l'Islam durant ce mois sacré de piété et d'entraide.