La crise qui secoue le parti FLN n'est décidément pas prête à connaître son épilogue et tout porte à croire, au contraire, qu'elle a atteint un point de non-retour. Les attaques que s'échangent les deux protagonistes de cette crise illustrent parfaitement cette situation qui fragilise le vieux parti. Les animateurs du «Mouvement de redressement d'authenticité» n'entendent pas marquer une pause dans leur bras de fer avec le camp du secrétaire général qu'ils accusent d'être, en partie, à l'origine de la crise que vit le parti. Salah Goudjil, coordinateur du mouvement de redressement et d'authenticité, Mohamed Seghir Kara, son porte-parole, et Abderrachid Boukerzaza, un de ses principaux fondateurs, n'ont pas, ainsi, hésité à tirer à boulets rouges sur Abdelaziz Belkhadem. Lors d'une rencontre organisée, avant-hier soir après la rupture du jeûne avec des délégués de quelques wilayas du Centre, à l'occasion du double anniversaire du 20 Août, ils ont pointé du doigt Belkhadem. Salah Goudjil a fait montre de son étonnement de voir le FLN occulter ce double anniversaire, qui commémore le soulèvement du Nord-Constantinois le 20 août 1955, et la tenue du Congrès de la Soummam le 20 août 1956. Goudjil a indiqué que le secrétaire général du parti n'a pas la qualité requise pour parler au nom du FLN et de son passé révolutionnaire. De plus, Salah Goudjil s'en est de nouveau pris à Belkhadem et à certains de ces propos, à l'exemple de ceux relatifs au maintien du FLN au pouvoir jusqu'en 2030, ou la candidature de Bouteflika aux élections présidentielles de 2014. Selon Mohamed Seghir Kara, les redresseurs, qui ont exigé l'assainissement des rangs du comité central de tous les «intrus» et ceux qui ne répondent pas aux critères édictés par le règlement intérieur et les statuts du parti, «ont des revendications légitimes». Abderrachid Boukerzaza s'est lui aussi attaqué avec véhémence au secrétaire général du parti l'accusant d'être à l'origine de la crise du parti et de sa perte de crédibilité. Pour l'ex-ministre de la Communication, «les pratiques douteuses, dont la corruption, sont devenues des règles au FLN», ajoutant que «Belkhadem a vidé le parti de sa substance politique et idéologique pour en faire un appareil vide de sens». Salah Goudjil, qui semble ne plus croire en une possible réconciliation avec le camp de Belkhadem, estime, toutefois «les redresseurs toujours favorables au dialogue». Un dialogue interrompu depuis quelques semaines déjà et ce, après deux rencontres entre Salah Goudjil et Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier s'est alors attaqué avec virulence aux redresseurs lors de la session extraordinaire du comité central qui s'est tenue les 30 et 31 juillet, une session boycottée par Goudjil et ses partisans. Salah Goudjil qui a soutenu de nouveau, avant-hier, que l'affaire du parti risque de connaître son épilogue par la voie judiciaire, car les redresseurs préparent depuis des semaines un dossier volumineux et comptent, ainsi, saisir la justice. C'est dire combien cette crise est profonde et, d'ailleurs, comme cela a été de nouveau souligné avec force avant-hier soir, les redresseurs seront bel et bien présents lors des prochaines élections législatives, prévues au printemps 2012 dans le cas, évidemment, où la crise persisterait au sein du vieux parti. La crise qui secoue le parti FLN n'est décidément pas prête à connaître son épilogue et tout porte à croire, au contraire, qu'elle a atteint un point de non-retour. Les attaques que s'échangent les deux protagonistes de cette crise illustrent parfaitement cette situation qui fragilise le vieux parti. Les animateurs du «Mouvement de redressement d'authenticité» n'entendent pas marquer une pause dans leur bras de fer avec le camp du secrétaire général qu'ils accusent d'être, en partie, à l'origine de la crise que vit le parti. Salah Goudjil, coordinateur du mouvement de redressement et d'authenticité, Mohamed Seghir Kara, son porte-parole, et Abderrachid Boukerzaza, un de ses principaux fondateurs, n'ont pas, ainsi, hésité à tirer à boulets rouges sur Abdelaziz Belkhadem. Lors d'une rencontre organisée, avant-hier soir après la rupture du jeûne avec des délégués de quelques wilayas du Centre, à l'occasion du double anniversaire du 20 Août, ils ont pointé du doigt Belkhadem. Salah Goudjil a fait montre de son étonnement de voir le FLN occulter ce double anniversaire, qui commémore le soulèvement du Nord-Constantinois le 20 août 1955, et la tenue du Congrès de la Soummam le 20 août 1956. Goudjil a indiqué que le secrétaire général du parti n'a pas la qualité requise pour parler au nom du FLN et de son passé révolutionnaire. De plus, Salah Goudjil s'en est de nouveau pris à Belkhadem et à certains de ces propos, à l'exemple de ceux relatifs au maintien du FLN au pouvoir jusqu'en 2030, ou la candidature de Bouteflika aux élections présidentielles de 2014. Selon Mohamed Seghir Kara, les redresseurs, qui ont exigé l'assainissement des rangs du comité central de tous les «intrus» et ceux qui ne répondent pas aux critères édictés par le règlement intérieur et les statuts du parti, «ont des revendications légitimes». Abderrachid Boukerzaza s'est lui aussi attaqué avec véhémence au secrétaire général du parti l'accusant d'être à l'origine de la crise du parti et de sa perte de crédibilité. Pour l'ex-ministre de la Communication, «les pratiques douteuses, dont la corruption, sont devenues des règles au FLN», ajoutant que «Belkhadem a vidé le parti de sa substance politique et idéologique pour en faire un appareil vide de sens». Salah Goudjil, qui semble ne plus croire en une possible réconciliation avec le camp de Belkhadem, estime, toutefois «les redresseurs toujours favorables au dialogue». Un dialogue interrompu depuis quelques semaines déjà et ce, après deux rencontres entre Salah Goudjil et Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier s'est alors attaqué avec virulence aux redresseurs lors de la session extraordinaire du comité central qui s'est tenue les 30 et 31 juillet, une session boycottée par Goudjil et ses partisans. Salah Goudjil qui a soutenu de nouveau, avant-hier, que l'affaire du parti risque de connaître son épilogue par la voie judiciaire, car les redresseurs préparent depuis des semaines un dossier volumineux et comptent, ainsi, saisir la justice. C'est dire combien cette crise est profonde et, d'ailleurs, comme cela a été de nouveau souligné avec force avant-hier soir, les redresseurs seront bel et bien présents lors des prochaines élections législatives, prévues au printemps 2012 dans le cas, évidemment, où la crise persisterait au sein du vieux parti.