La crise du FLN est sans doute loin de connaître son épilogue. Entre le mouvement de redressement et la direction du parti, incarnée par son secrétaire général, aucune issue à la crise n'est encore en vue à l'horizon. Pis, les frondeurs, qui ont engagé un bras de fer avec l'équipe qui dirige le vieux parti, menacent même de saisir la justice. La crise du FLN est sans doute loin de connaître son épilogue. Entre le mouvement de redressement et la direction du parti, incarnée par son secrétaire général, aucune issue à la crise n'est encore en vue à l'horizon. Pis, les frondeurs, qui ont engagé un bras de fer avec l'équipe qui dirige le vieux parti, menacent même de saisir la justice. «On est en train de préparer un dossier qu'on va soumettre à la justice et ce conformément à la loi sur les partis politiques » a en effet indiqué, hier, le coordinateur général du mouvement de redressement, Salah Goudjil. Ce dernier, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée au niveau du siège du mouvement, a toutefois laissé entendre que cette éventualité viendrait en dernier ressort puisqu'il a précisé, que « s'il n'y a pas de solution on est obligé de saisir la justice ». Les raisons de ces éventuelles poursuites judiciaires ont été réitérées par le conférencier. Pour Salah Goudjil les opposants reprochent au secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, d'avoir enfreint les statuts du parti et son règlement intérieur lorsqu'il a nommé des dizaines de membres au sein du comité central qui ne répondent pas, loin s'en faut, aux critères clairement énoncés par les textes du parti. « Il faut que le dossier relatif au 9éme congres soit transmis au ministère de l'Intérieur » a plaidé Salah Goudjil qui considère que ce conclave qui s'est tenu, pour rappel, à la fin du mois de mars de l'année 2010, a été entaché de « beaucoup d'irrégularités et de dépassements ». Pour lui la majorité des délégués n'était pas mandatée par la base et ne jouissait donc pas de la légitimité qui lui permettait d'élire des instances légitimes. À ce titre Salah Goudjil a saisi, au mois de janvier 2010, soit deux mois avant le 9e congrès, Abdelaziz Belkhadem, en sa qualité de président de la commission de préparation du congrès, et Abdelaziz Ziari, qui présidait la commission des institutions pour justement attirer leur attention sur ces « dépassements » qui enfreignent les statuts du parti. Le conférencier, qui a tenu ainsi à démentir la version de la direction du parti selon laquelle les problèmes ont commencé après la désignation des membres du bureau politique, a dénoncé la volonté de Belkhadem de vouloir diriger en solo le parti. Car, en créant une vingtaine de commissions, « il voulait diluer le responsabilités » pour tirer son épingle du jeu.« Le FLN a toujours été dirigé de manière collégiale » a-t-il martelé en dénonçant avec véhémence notamment la« commission des hommes d'affaires alors que le parti a toujours été un parti populaire ». Cette situation a conduit la direction à échouer dans l'opération de renouvellement des structures du parti, entamée au lendemain du 9e congrès, « Une opération entachée elle aussi de graves irrégularités et c'est pourquoi nous considérons que les bureaux des kasmas et des mouhafadhas sont illégitimes puisque les militants ont été exclus et marginalisés ». Devant cette grave situation Salah Goudjil n'exclut pas de saisir le président de la République, qui est aussi le président d'honneur du parti. « Au regard de la présence du parti au sein des institutions politiques du pays, le président sera saisi d'une manière ou d'une autre » a-t-il précisé. Après avoir souligné un peu auparavant que « jusqu'à présent on n'a pas saisi le président parce qu'il n'a pas de lien organique avec le parti ». Quelle solution à la crise ? Le mouvement de redressement préconise d'abord le gel de l'opération de renouvellement des structures et l'annulation de toute l'opération et l'organisation dans un délai ne dépassant pas les trois mois d'élections démocratiques où les militants ne seraient pas exclus et marginalisés. Après cette phase Goudjil préconise la tenue d'une conférence nationale qui sera suivie, à l'évidence, d'un congrès extraordinaire. Salah Goudjil, qui a critiqué Belkhadem pour avoir pris position au nom du parti sur des dossiers politiques lourds, à l'exemple de la révision de la Constitution, a laissé entendre que des cadres du parti veulent rapprocher les points de vue des deux protagonistes dans ce qui semble être « une médiation » qui n'a pas donné ses fruits pour le moment. « Si la situation demeure ainsi ni nous, ni la direction ne seront gagnants » dira en outre Salah Goudjil, faisant allusion aux prochaines joutes électorales de 2012. En somme, dans cette crise le seul perdant risque d'être le FLN. «On est en train de préparer un dossier qu'on va soumettre à la justice et ce conformément à la loi sur les partis politiques » a en effet indiqué, hier, le coordinateur général du mouvement de redressement, Salah Goudjil. Ce dernier, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée au niveau du siège du mouvement, a toutefois laissé entendre que cette éventualité viendrait en dernier ressort puisqu'il a précisé, que « s'il n'y a pas de solution on est obligé de saisir la justice ». Les raisons de ces éventuelles poursuites judiciaires ont été réitérées par le conférencier. Pour Salah Goudjil les opposants reprochent au secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, d'avoir enfreint les statuts du parti et son règlement intérieur lorsqu'il a nommé des dizaines de membres au sein du comité central qui ne répondent pas, loin s'en faut, aux critères clairement énoncés par les textes du parti. « Il faut que le dossier relatif au 9éme congres soit transmis au ministère de l'Intérieur » a plaidé Salah Goudjil qui considère que ce conclave qui s'est tenu, pour rappel, à la fin du mois de mars de l'année 2010, a été entaché de « beaucoup d'irrégularités et de dépassements ». Pour lui la majorité des délégués n'était pas mandatée par la base et ne jouissait donc pas de la légitimité qui lui permettait d'élire des instances légitimes. À ce titre Salah Goudjil a saisi, au mois de janvier 2010, soit deux mois avant le 9e congrès, Abdelaziz Belkhadem, en sa qualité de président de la commission de préparation du congrès, et Abdelaziz Ziari, qui présidait la commission des institutions pour justement attirer leur attention sur ces « dépassements » qui enfreignent les statuts du parti. Le conférencier, qui a tenu ainsi à démentir la version de la direction du parti selon laquelle les problèmes ont commencé après la désignation des membres du bureau politique, a dénoncé la volonté de Belkhadem de vouloir diriger en solo le parti. Car, en créant une vingtaine de commissions, « il voulait diluer le responsabilités » pour tirer son épingle du jeu.« Le FLN a toujours été dirigé de manière collégiale » a-t-il martelé en dénonçant avec véhémence notamment la« commission des hommes d'affaires alors que le parti a toujours été un parti populaire ». Cette situation a conduit la direction à échouer dans l'opération de renouvellement des structures du parti, entamée au lendemain du 9e congrès, « Une opération entachée elle aussi de graves irrégularités et c'est pourquoi nous considérons que les bureaux des kasmas et des mouhafadhas sont illégitimes puisque les militants ont été exclus et marginalisés ». Devant cette grave situation Salah Goudjil n'exclut pas de saisir le président de la République, qui est aussi le président d'honneur du parti. « Au regard de la présence du parti au sein des institutions politiques du pays, le président sera saisi d'une manière ou d'une autre » a-t-il précisé. Après avoir souligné un peu auparavant que « jusqu'à présent on n'a pas saisi le président parce qu'il n'a pas de lien organique avec le parti ». Quelle solution à la crise ? Le mouvement de redressement préconise d'abord le gel de l'opération de renouvellement des structures et l'annulation de toute l'opération et l'organisation dans un délai ne dépassant pas les trois mois d'élections démocratiques où les militants ne seraient pas exclus et marginalisés. Après cette phase Goudjil préconise la tenue d'une conférence nationale qui sera suivie, à l'évidence, d'un congrès extraordinaire. Salah Goudjil, qui a critiqué Belkhadem pour avoir pris position au nom du parti sur des dossiers politiques lourds, à l'exemple de la révision de la Constitution, a laissé entendre que des cadres du parti veulent rapprocher les points de vue des deux protagonistes dans ce qui semble être « une médiation » qui n'a pas donné ses fruits pour le moment. « Si la situation demeure ainsi ni nous, ni la direction ne seront gagnants » dira en outre Salah Goudjil, faisant allusion aux prochaines joutes électorales de 2012. En somme, dans cette crise le seul perdant risque d'être le FLN.