Il semble que la crise interne que traverse le FLN ait atteint le point de non-retour. Les deux protagonistes de cette crise s'affrontent, désormais, à coûteaux tirés. Le «mouvement de redressement et d'authenticité» vient, ainsi, de tirer à boulets rouges sur le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, accusé d'être le premier responsable de cette crise que traverse le vieux parti. En effet, pour le «mouvement de redressement», qui a rendu public, hier, un long communiqué à travers lequel il apportait sa réponse aux récentes déclarations du secrétaire général du parti. Belkhadem veut tout sacrifier au profit de son ambition de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2014. Salah Goudjil, le coordinateur du «mouvement de redressement et d'authenticité», qui a signé ce long communiuqué, estime, en effet, que Belkhadem a «écarté d'authentiques moudjahidine et enfants de chouhadha des instances et les a replacés par d'autres personnes qui vont servir dans l'exécution de sa future stratégie, qui est de plus en plus visible, celle de se porter candidat à la prochaine présidentielle au nom du parti».Les «redresseurs», qui promettent de rendre publique la liste des personnes écartées des instances dirigeantes et qui font partie de la famille révolutionnaire, font certainement allusion aux hommes d'affaires sur lesquels espère compter Belkhadem dans la conduite et le financement de sa campagne électorale et ce, sans avoir besoin du parti et de ses militants. Jamais les «redresseurs» n'ont été aussi tranchants et aussi clairs dans leurs propos vis-à-vis du secrétaire général du parti, puisque il est accusé de faire preuve d'absence de bonne intention pour faire face à la situation et son incapacité à prendre son entière responsabilité pour trouver une solution à la crise du parti. Comme il lui est reproché aussi d'user de «ruses», de «manœuvres» de «duperies», et même de brandir la menace pour parvenir à ses fins. Le communiqué, qui a égrené tous les points de discorde entre les deux parties, est revenu longuement aussi sur les discussions entre Abdelaziz Belkhadem et Salah Goudjil, en vue de parvenir à un accord. Ainsi, sur les membres du comité central qui ne répondent pas aux critères énoncés par le règlement intérieur et les statuts du parti et la soi-disant incapacité de Goudjil à lui fournir la liste complète, le comuniuqé rappelle, une fois encore, que cette question relève des prérogatives du secrétaire général et ce, «pour mettre fin aux dérives et protéger le parti des déviations». Les «redresseurs» ont toujours soutenu qu'une centaine de membres du comité central n'ont pas le droit de siéger dans cette instance. Une question qui constitue une des principales raisons de la discorde avec le camp Belkhadem. Les «redresseurs» démentent aussi le rejet par Salah Goudjil, lors de sa rencontre avec Belkhadem, de l'idée de création d'un groupe de travail chargé justement d'assainir les rangs du comité central. Il est de même reproché à Belkhadem de faire de fausses promesses et de tenir de discours creux, souvent aux antipodes de ses convictions, comme c'est le cas pour la question de la promotion de la femme et des jeunes dans les rangs du parti où il y'a une différence entre la réalité du terrain et le discours. Le communiqué du «mouvement de redressement» évoque dans son neuvième point la question des prépositions du parti pour les réformes et s'étonne que ce dernier, contrairement aux affirmations de Belkhadem, n'ait pas tranché cette question lors de la dernière session extraordinaire du comité central qui s'est tenue les 30 et 31 juillet. Une session qui a été boycottée par les «redresseurs» alors que Belkhadem a tout fait pour qu'ils y participent. C'est au cours de cette session que Belkhadem, qui a rencontré par deux fois Goudjil, a annoncé la rupture du dialogue avec les redresseurs. «Le mouvement de redressement» considère que le refus de ses propositions par Belkhadem est «une autre erreur» de ce dernier qui ne fait que compliquer la situation. Mais malgré tout, cela les «redresseurs» veulent maintenir les portes du dialogue ouvertes et ne perdent pas espoir de voir le parti revenir à se militants. Il semble que la crise interne que traverse le FLN ait atteint le point de non-retour. Les deux protagonistes de cette crise s'affrontent, désormais, à coûteaux tirés. Le «mouvement de redressement et d'authenticité» vient, ainsi, de tirer à boulets rouges sur le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, accusé d'être le premier responsable de cette crise que traverse le vieux parti. En effet, pour le «mouvement de redressement», qui a rendu public, hier, un long communiqué à travers lequel il apportait sa réponse aux récentes déclarations du secrétaire général du parti. Belkhadem veut tout sacrifier au profit de son ambition de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2014. Salah Goudjil, le coordinateur du «mouvement de redressement et d'authenticité», qui a signé ce long communiuqué, estime, en effet, que Belkhadem a «écarté d'authentiques moudjahidine et enfants de chouhadha des instances et les a replacés par d'autres personnes qui vont servir dans l'exécution de sa future stratégie, qui est de plus en plus visible, celle de se porter candidat à la prochaine présidentielle au nom du parti».Les «redresseurs», qui promettent de rendre publique la liste des personnes écartées des instances dirigeantes et qui font partie de la famille révolutionnaire, font certainement allusion aux hommes d'affaires sur lesquels espère compter Belkhadem dans la conduite et le financement de sa campagne électorale et ce, sans avoir besoin du parti et de ses militants. Jamais les «redresseurs» n'ont été aussi tranchants et aussi clairs dans leurs propos vis-à-vis du secrétaire général du parti, puisque il est accusé de faire preuve d'absence de bonne intention pour faire face à la situation et son incapacité à prendre son entière responsabilité pour trouver une solution à la crise du parti. Comme il lui est reproché aussi d'user de «ruses», de «manœuvres» de «duperies», et même de brandir la menace pour parvenir à ses fins. Le communiqué, qui a égrené tous les points de discorde entre les deux parties, est revenu longuement aussi sur les discussions entre Abdelaziz Belkhadem et Salah Goudjil, en vue de parvenir à un accord. Ainsi, sur les membres du comité central qui ne répondent pas aux critères énoncés par le règlement intérieur et les statuts du parti et la soi-disant incapacité de Goudjil à lui fournir la liste complète, le comuniuqé rappelle, une fois encore, que cette question relève des prérogatives du secrétaire général et ce, «pour mettre fin aux dérives et protéger le parti des déviations». Les «redresseurs» ont toujours soutenu qu'une centaine de membres du comité central n'ont pas le droit de siéger dans cette instance. Une question qui constitue une des principales raisons de la discorde avec le camp Belkhadem. Les «redresseurs» démentent aussi le rejet par Salah Goudjil, lors de sa rencontre avec Belkhadem, de l'idée de création d'un groupe de travail chargé justement d'assainir les rangs du comité central. Il est de même reproché à Belkhadem de faire de fausses promesses et de tenir de discours creux, souvent aux antipodes de ses convictions, comme c'est le cas pour la question de la promotion de la femme et des jeunes dans les rangs du parti où il y'a une différence entre la réalité du terrain et le discours. Le communiqué du «mouvement de redressement» évoque dans son neuvième point la question des prépositions du parti pour les réformes et s'étonne que ce dernier, contrairement aux affirmations de Belkhadem, n'ait pas tranché cette question lors de la dernière session extraordinaire du comité central qui s'est tenue les 30 et 31 juillet. Une session qui a été boycottée par les «redresseurs» alors que Belkhadem a tout fait pour qu'ils y participent. C'est au cours de cette session que Belkhadem, qui a rencontré par deux fois Goudjil, a annoncé la rupture du dialogue avec les redresseurs. «Le mouvement de redressement» considère que le refus de ses propositions par Belkhadem est «une autre erreur» de ce dernier qui ne fait que compliquer la situation. Mais malgré tout, cela les «redresseurs» veulent maintenir les portes du dialogue ouvertes et ne perdent pas espoir de voir le parti revenir à se militants.