La bataille de Tripoli va signer la fin du régime de Mouamar Kadhafi en Libye. Les rebelles ont pris possession, hier, de la majorité de la capitale libyenne, même si les combats faisaient encore rage avec les poches de résistance des forces loyales, notamment autour de Bab El-Aziziya où Kadhafi se serait retranché dans sa résidence. La bataille de Tripoli va signer la fin du régime de Mouamar Kadhafi en Libye. Les rebelles ont pris possession, hier, de la majorité de la capitale libyenne, même si les combats faisaient encore rage avec les poches de résistance des forces loyales, notamment autour de Bab El-Aziziya où Kadhafi se serait retranché dans sa résidence. Loin d'abdiquer, il a affirmé qu'il ne quitterait pas Tripoli et a appelé à une marche vers Tajoura, en guise de dernière tentative de contrecarrer l'avancée spectaculaire des rebelles sur la capitale. Les messages de Kadhafi incitent à la confrontation, ce qui augure d'un bain de sang supplémentaire avant la chute totale de son régime qui ne saurait tarder au vu des développements rapides de la situation. Les combats auraient déjà fait 1.300 victimes en l'espace de 24 heures seulement, selon une source gouvernementale. Pour rappel, les rebelles ont atteint dans la nuit de dimanche à lundi dernier le cœur de Tripoli, la place Verte, un lieu symbolique où les partisans du régime avaient l'habitude de se rassembler pour exprimer leur fidélité au leader. Ses deux fils, Mohammed Kadhafi et Seïf Al-Islam, ont été arrêtés, alors que des voix du Conseil national de transition (CNT) présument que Kadhafi a déjà fui le pays. Son président, Mustafa Abdel Jalil, tout en se prononçant pour la tenue d'«un procès équitable» par le biais de la Cour pénale internationale de la Haye, a remercié la communauté internationale pour le soutien indéfectible accordé au CNT dès les premières heures du conflit en Libye, et révélé par là même que le colonel Kadhafi voulait provoquer une guerre civile. En outre, l'Occident applaudit la prouesse des rebelles qui se sont emparés de Tripoli et de Benghazi, notamment les Etats-Unis et la France. L'Italie de Berlusconi elle, appelle Kadhafi à se rendre et à quitter le pouvoir. De son côté, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, a exprimé, hier, le soutien de l'organisation panarabe aux rebelles libyens au moment où des combats entre insurgés et soldats fidèles au colonel Kadhafi faisaient encore rage dans plusieurs quartiers de la capitale Tripoli. Arabi a affiché dans un communiqué sa «totale solidarité avec les efforts en cours menés par le Conseil national de transition (CNT)», organe politique de la rébellion. Il lui a «souhaité de réussir à mener à bien une nouvelle ère et à préserver l'intégrité régionale de la Libye ainsi que sa souveraineté et son indépendance». Paris, de son côté, a appelé les combattants pro-Kadhafi à cesser «immédiatement» le feu, et «condamné avec la plus grande fermeté les appels irresponsables et désespérés» du colonel libyen à poursuivre les combats, selon un communiqué de l'Elysée publié hier. Le ministre français des AE, Alain Juppé a, lui, proposé une réunion d'urgence du groupe de contact sur la Libye, dès la semaine prochaine. Objectif : «fixer la feuille de route» de la communauté internationale, aux côtés du CNT. Seïf Al-Islam devant la CPI ? La Cour pénale internationale (CPI) et les rebelles libyens menaient, hier, des discussions au sujet du transfert aux Pays-Bas de Seïf Al-Islam, un des fils du dirigeant Mouaâmar Kadhafi, arrêté dimanche à Tripoli par les rebelles, a annoncé le porte-parole de CPI, Fadi El-Abdallah. «La Cour dans son ensemble est impliquée», a déclaré Abdallah. Interrogé par des médias sur la confirmation que la CPI et les rebelles menaient des discussions sur le transfèrement de Seïf Al-Islam, le porte-parole a répondu : «Oui». La rébellion avait annoncé, dimanche, son arrestation à Tripoli, confirmée plus tard par le procureur de la Cour, Luis Moreno-Ocampo sur la foi d'«informations confidentielles». «J'ai reçu des informations confidentielles selon lesquelles il a été arrêté», avait déclaré Moreno-Ocampo. «Nous espérons qu'il pourra être très bientôt à La Haye» pour y être jugé, avait déclaré le procureur de la CPI, indiquant qu'il «avait prévu de contacter le gouvernement de transition» libyen pour discuter des modalités pratiques de son transfert aux Pays-Bas. La CPI est le premier tribunal international permanent chargé de poursuivre les auteurs présumés de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. La Cour a compétence en Libye en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu votée le 26 février. Loin d'abdiquer, il a affirmé qu'il ne quitterait pas Tripoli et a appelé à une marche vers Tajoura, en guise de dernière tentative de contrecarrer l'avancée spectaculaire des rebelles sur la capitale. Les messages de Kadhafi incitent à la confrontation, ce qui augure d'un bain de sang supplémentaire avant la chute totale de son régime qui ne saurait tarder au vu des développements rapides de la situation. Les combats auraient déjà fait 1.300 victimes en l'espace de 24 heures seulement, selon une source gouvernementale. Pour rappel, les rebelles ont atteint dans la nuit de dimanche à lundi dernier le cœur de Tripoli, la place Verte, un lieu symbolique où les partisans du régime avaient l'habitude de se rassembler pour exprimer leur fidélité au leader. Ses deux fils, Mohammed Kadhafi et Seïf Al-Islam, ont été arrêtés, alors que des voix du Conseil national de transition (CNT) présument que Kadhafi a déjà fui le pays. Son président, Mustafa Abdel Jalil, tout en se prononçant pour la tenue d'«un procès équitable» par le biais de la Cour pénale internationale de la Haye, a remercié la communauté internationale pour le soutien indéfectible accordé au CNT dès les premières heures du conflit en Libye, et révélé par là même que le colonel Kadhafi voulait provoquer une guerre civile. En outre, l'Occident applaudit la prouesse des rebelles qui se sont emparés de Tripoli et de Benghazi, notamment les Etats-Unis et la France. L'Italie de Berlusconi elle, appelle Kadhafi à se rendre et à quitter le pouvoir. De son côté, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, a exprimé, hier, le soutien de l'organisation panarabe aux rebelles libyens au moment où des combats entre insurgés et soldats fidèles au colonel Kadhafi faisaient encore rage dans plusieurs quartiers de la capitale Tripoli. Arabi a affiché dans un communiqué sa «totale solidarité avec les efforts en cours menés par le Conseil national de transition (CNT)», organe politique de la rébellion. Il lui a «souhaité de réussir à mener à bien une nouvelle ère et à préserver l'intégrité régionale de la Libye ainsi que sa souveraineté et son indépendance». Paris, de son côté, a appelé les combattants pro-Kadhafi à cesser «immédiatement» le feu, et «condamné avec la plus grande fermeté les appels irresponsables et désespérés» du colonel libyen à poursuivre les combats, selon un communiqué de l'Elysée publié hier. Le ministre français des AE, Alain Juppé a, lui, proposé une réunion d'urgence du groupe de contact sur la Libye, dès la semaine prochaine. Objectif : «fixer la feuille de route» de la communauté internationale, aux côtés du CNT. Seïf Al-Islam devant la CPI ? La Cour pénale internationale (CPI) et les rebelles libyens menaient, hier, des discussions au sujet du transfert aux Pays-Bas de Seïf Al-Islam, un des fils du dirigeant Mouaâmar Kadhafi, arrêté dimanche à Tripoli par les rebelles, a annoncé le porte-parole de CPI, Fadi El-Abdallah. «La Cour dans son ensemble est impliquée», a déclaré Abdallah. Interrogé par des médias sur la confirmation que la CPI et les rebelles menaient des discussions sur le transfèrement de Seïf Al-Islam, le porte-parole a répondu : «Oui». La rébellion avait annoncé, dimanche, son arrestation à Tripoli, confirmée plus tard par le procureur de la Cour, Luis Moreno-Ocampo sur la foi d'«informations confidentielles». «J'ai reçu des informations confidentielles selon lesquelles il a été arrêté», avait déclaré Moreno-Ocampo. «Nous espérons qu'il pourra être très bientôt à La Haye» pour y être jugé, avait déclaré le procureur de la CPI, indiquant qu'il «avait prévu de contacter le gouvernement de transition» libyen pour discuter des modalités pratiques de son transfert aux Pays-Bas. La CPI est le premier tribunal international permanent chargé de poursuivre les auteurs présumés de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. La Cour a compétence en Libye en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu votée le 26 février.