Paris jubile La France s'est réjouie de la percée des rebelles libyens à Tripoli, capitale du pays et bastion du régime du colonel Mouammar Kadhafi, et prépare l'après-Kadhafi en proposant une réunion du Groupe de contact sur la Libye. «Tout est en train de basculer. C'est un grand sujet de satisfaction. La France a pris des risques calculés. La cause était juste», a ainsi déclaré le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, lors d'une conférence de presse. Alors que la bataille de Tripoli fait rage, Juppé a annoncé la proposition par le gouvernement français d'«une réunion extraordinaire du Groupe de contact (sur la Libye) au plus haut niveau dès la semaine prochaine à Paris», en vue de dresser une feuille de route sur l'après-Kadhafi. Le ministre français des Affaires étrangères a, cependant, souligné qu'«il appartient aux Libyens seuls de construire la Libye de demain». Le président Nicolas Sarkozy s'est, quant à lui, entretenu lundi au téléphone avec le Premier ministre du Conseil national de transition (CNT, opposition libyenne), Mahmoud Jibril, l'invitant se rendre en France, mercredi, et à qui il a assuré la continuation du soutien français. Washington appelle à un gouvernement «pacifique et juste» Le président américain Barack Obama a déclaré que le «règne» de»Mouammar Kadhafi était «fini" bien que des éléments de son régime continuent de résister aux rebelles qui affirment contrôler la majeure partie de Tripoli, la capitale libyenne. Il a exhorté les forces de l'opposition à édifier un gouvernement démocratique par le biais de mesures «pacifiques» et «justes». Au cours de sa première apparition depuis la poussée de l'insurrection libyenne vers la capitale, le chef de la Maison Blanche a déclaré qu'il y avait encore de violents combats dans certains secteurs de la ville. «Le régime de Kadhafi prend fin et l'avenir de la Libye est entre les mains de son peuple», a-t-il dit sur son lieu de villégiature à Martha's Vineyard au large de la côte du Massachusetts. Paris jubile La France s'est réjouie de la percée des rebelles libyens à Tripoli, capitale du pays et bastion du régime du colonel Mouammar Kadhafi, et prépare l'après-Kadhafi en proposant une réunion du Groupe de contact sur la Libye. «Tout est en train de basculer. C'est un grand sujet de satisfaction. La France a pris des risques calculés. La cause était juste», a ainsi déclaré le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, lors d'une conférence de presse. Alors que la bataille de Tripoli fait rage, Juppé a annoncé la proposition par le gouvernement français d'«une réunion extraordinaire du Groupe de contact (sur la Libye) au plus haut niveau dès la semaine prochaine à Paris», en vue de dresser une feuille de route sur l'après-Kadhafi. Le ministre français des Affaires étrangères a, cependant, souligné qu'«il appartient aux Libyens seuls de construire la Libye de demain». Le président Nicolas Sarkozy s'est, quant à lui, entretenu lundi au téléphone avec le Premier ministre du Conseil national de transition (CNT, opposition libyenne), Mahmoud Jibril, l'invitant se rendre en France, mercredi, et à qui il a assuré la continuation du soutien français. Washington appelle à un gouvernement «pacifique et juste» Le président américain Barack Obama a déclaré que le «règne» de»Mouammar Kadhafi était «fini" bien que des éléments de son régime continuent de résister aux rebelles qui affirment contrôler la majeure partie de Tripoli, la capitale libyenne. Il a exhorté les forces de l'opposition à édifier un gouvernement démocratique par le biais de mesures «pacifiques» et «justes». Au cours de sa première apparition depuis la poussée de l'insurrection libyenne vers la capitale, le chef de la Maison Blanche a déclaré qu'il y avait encore de violents combats dans certains secteurs de la ville. «Le régime de Kadhafi prend fin et l'avenir de la Libye est entre les mains de son peuple», a-t-il dit sur son lieu de villégiature à Martha's Vineyard au large de la côte du Massachusetts.