Même si le drapeau du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne, flotte depuis déjà 3 jours sur l'ambassade libyenne à Alger, une confusion règne néanmoins en ce qui concerne la position de la représentation diplomatique de ce pays. Sur place, un fonctionnaire nous explique : «Le drapeau officiel libyen a été retiré dans la nuit de dimanche à lundi à 3h du matin et a été remplacé par le drapeau de la rébellion.» Mis ce que nous avons pu constater c'est que le drapeau officiel libyen n'a pas été retiré, mais a été incendié. Notre interlocuteur nous affirme que depuis que Tripoli a été investi ni l'ambassadeur, ni le consul, ni encore le vice-consul ne se sont présenté au siège de la représentation diplomatique. Seuls les employés continuent d'assurer les affaires courantes. L'ambassadeur devait pourtant faire une déclaration officielle, lundi après-midi ou dans la journée de mardi, mais rien n'arrive. Qu'attend-il pour s'exprimer ? Une déclaration officielle rendrait enfin intelligible la position de la représentation diplomatique. Les fonctionnaires de l'ambassade - des Libyens- étaient visiblement anxieux. Visiblement angoissé le chargé de la sécurité de l'ambassade nous informe qu'il était «impossible» de joindre l'ambassadeur ou son chargé de presse ni d'ailleurs aucun autre responsable. Par ailleurs, la présence de plusieurs officiers de la police algérienne a été constatée à l'entrée de ladite représentation. Selon des observateurs, «ce serait une simple mesure dissuasive contre toute éventuelle attaque des proches des familles des représentants diplomatiques algériens à Tripoli, à l'égard des sympathisants du CNT». Rappelons que l'ambassade d'Algérie à Tripoli a fait l'objet, dans la nuit du 21 au 22 août, d'une «série de violations» de la part d'individus qui ont même emporté plusieurs véhicules appartenant à la mission. Le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, avait, à cet effet, adressé une correspondance «urgente» au Secrétaire général des Nations unies pour «attirer son attention sur les violations de l'enceinte diplomatique algérienne». Il faut dire qu'Alger a toujours estimé que le peuple libyen reste souverain dans ses choix et souhaite, avant tout, voir ce peuple frère en finir avec cette guerre fratricide pour laquelle un trop lourd tribut est payé. Même si le drapeau du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne, flotte depuis déjà 3 jours sur l'ambassade libyenne à Alger, une confusion règne néanmoins en ce qui concerne la position de la représentation diplomatique de ce pays. Sur place, un fonctionnaire nous explique : «Le drapeau officiel libyen a été retiré dans la nuit de dimanche à lundi à 3h du matin et a été remplacé par le drapeau de la rébellion.» Mis ce que nous avons pu constater c'est que le drapeau officiel libyen n'a pas été retiré, mais a été incendié. Notre interlocuteur nous affirme que depuis que Tripoli a été investi ni l'ambassadeur, ni le consul, ni encore le vice-consul ne se sont présenté au siège de la représentation diplomatique. Seuls les employés continuent d'assurer les affaires courantes. L'ambassadeur devait pourtant faire une déclaration officielle, lundi après-midi ou dans la journée de mardi, mais rien n'arrive. Qu'attend-il pour s'exprimer ? Une déclaration officielle rendrait enfin intelligible la position de la représentation diplomatique. Les fonctionnaires de l'ambassade - des Libyens- étaient visiblement anxieux. Visiblement angoissé le chargé de la sécurité de l'ambassade nous informe qu'il était «impossible» de joindre l'ambassadeur ou son chargé de presse ni d'ailleurs aucun autre responsable. Par ailleurs, la présence de plusieurs officiers de la police algérienne a été constatée à l'entrée de ladite représentation. Selon des observateurs, «ce serait une simple mesure dissuasive contre toute éventuelle attaque des proches des familles des représentants diplomatiques algériens à Tripoli, à l'égard des sympathisants du CNT». Rappelons que l'ambassade d'Algérie à Tripoli a fait l'objet, dans la nuit du 21 au 22 août, d'une «série de violations» de la part d'individus qui ont même emporté plusieurs véhicules appartenant à la mission. Le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, avait, à cet effet, adressé une correspondance «urgente» au Secrétaire général des Nations unies pour «attirer son attention sur les violations de l'enceinte diplomatique algérienne». Il faut dire qu'Alger a toujours estimé que le peuple libyen reste souverain dans ses choix et souhaite, avant tout, voir ce peuple frère en finir avec cette guerre fratricide pour laquelle un trop lourd tribut est payé.