KLadhafi s'est encore payé le luxe de narguer ceux qui le traquent dans un message audio dans lequel il exhorte imams, oulémas et scientifiques à l'insurrection et fait un pied-de-nez aux forces de l'Otan. Ce renard du désert a plus d'un tour dans son sac et malgré le contrôle de la quasi-totalité de la ville de Tripoli par les insurgés libyens, ces derniers ne sont pas arrivés à renverser celui qui se dit être toujours le guide de la Révolution libyenne et qui croit au triomphe de ses forces loyales. Les poches de résistance existent et l'aéroport de Tripoli a été bombardé par les forces gouvernementales. Le CNT, pour sa part, active diplomatiquement en terrain conquis. Le chef de la rébellion libyenne est tantôt reçu par-ci tantôt par-là, et il en est même à promettre que les pays qui ont aidé la Libye profiteront de la construction du pays. Chacun sera traité au cas par cas, en fonction de l'aide qu'il aura fournie à la Libye. La France en tête - parmi l'Otan -récoltera les lauriers, elle qui s'est investie pleinement dans le conflit, c'est la politique du donnant-donnant. L'Algérie, qui ne veut en aucune manière s'ingérer dans les affaires intérieures, s'est vue attribuée des propos qu'elle n'a jamais tenus. Deux agences de presse étrangères, l'une UPI, l'autre Reuters, auraient rapporté que l'Algérie ne reconnaîtrait le Conseil national transitoire libyen que si celui-ci s'engage à combattre Aqmi. Faux, archi faux, rétorque le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, une information selon lui, « dénuée de tout fondement et qui ne représente pas la position et ne reflète pas les vues du gouvernement algérien sur les évènements récents intervenus en Libye ». Actuellement, l'Algérie fait face à la fronde et à un acharnement du chef militaire des rebelles, Abdelfattah Younes, qui aurait déclaré que l'Algérie soutiendrait Kadhafi. Le message du communiqué du MAE été vivement critiqué par les dirigeants rebelles. Plus question de réagir à ces « déclarations spécieuses ». Aujourd'hui, le premier souci de l'Algérie, c'est la situation sécuritaire sur les 1.000 kilomètres de frontières depuis le retrait des militaires libyens. Elle est sur le qui-vive pour contrer le trafic d'armes vers Aqmi qui a trouvé dans le conflit libyen son terrain de prédilection. KLadhafi s'est encore payé le luxe de narguer ceux qui le traquent dans un message audio dans lequel il exhorte imams, oulémas et scientifiques à l'insurrection et fait un pied-de-nez aux forces de l'Otan. Ce renard du désert a plus d'un tour dans son sac et malgré le contrôle de la quasi-totalité de la ville de Tripoli par les insurgés libyens, ces derniers ne sont pas arrivés à renverser celui qui se dit être toujours le guide de la Révolution libyenne et qui croit au triomphe de ses forces loyales. Les poches de résistance existent et l'aéroport de Tripoli a été bombardé par les forces gouvernementales. Le CNT, pour sa part, active diplomatiquement en terrain conquis. Le chef de la rébellion libyenne est tantôt reçu par-ci tantôt par-là, et il en est même à promettre que les pays qui ont aidé la Libye profiteront de la construction du pays. Chacun sera traité au cas par cas, en fonction de l'aide qu'il aura fournie à la Libye. La France en tête - parmi l'Otan -récoltera les lauriers, elle qui s'est investie pleinement dans le conflit, c'est la politique du donnant-donnant. L'Algérie, qui ne veut en aucune manière s'ingérer dans les affaires intérieures, s'est vue attribuée des propos qu'elle n'a jamais tenus. Deux agences de presse étrangères, l'une UPI, l'autre Reuters, auraient rapporté que l'Algérie ne reconnaîtrait le Conseil national transitoire libyen que si celui-ci s'engage à combattre Aqmi. Faux, archi faux, rétorque le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, une information selon lui, « dénuée de tout fondement et qui ne représente pas la position et ne reflète pas les vues du gouvernement algérien sur les évènements récents intervenus en Libye ». Actuellement, l'Algérie fait face à la fronde et à un acharnement du chef militaire des rebelles, Abdelfattah Younes, qui aurait déclaré que l'Algérie soutiendrait Kadhafi. Le message du communiqué du MAE été vivement critiqué par les dirigeants rebelles. Plus question de réagir à ces « déclarations spécieuses ». Aujourd'hui, le premier souci de l'Algérie, c'est la situation sécuritaire sur les 1.000 kilomètres de frontières depuis le retrait des militaires libyens. Elle est sur le qui-vive pour contrer le trafic d'armes vers Aqmi qui a trouvé dans le conflit libyen son terrain de prédilection.