Actualité internationale oblige, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louiza Hanoune, est revenue sur la situation en Libye à l'ouverture de l'université d'été de son parti qui se tient du 25 au 28 août à la Mutuelle générale des travailleurs des matériaux de construction, à Zéralda. La position du PT tranche avec celle de la majeure partie des formations de l'opposition qui se sont félicité de la chute du régime de Khadafi. Louiza Hanoune a jugé «responsable» la position de l'Algérie qui, a-t-elle dit, «prône le dialogue entre les parties libyennes». Louiza Hanoune, cependant, a émis des doutes sur la «composante» du Conseil national de transition (CNT) qui aurait «fait un saut dans l'inconnu» sous la «tutelle étrangère». Elle n'a pas manqué d'avertir que l'intervention militaire de l'OTAN est de nature à déteindre négativement sur la région, soulignant au passage les «incertitudes» qui pèsent sur ce pays. «Le PT soutient les revendications démocratiques des peuples mais rejette l'ingérence étrangère dans leurs affaires internes», a-t-elle assuré. L'université d'été du PT se veut, selon ses initiateurs, un espace de débat ; elle devait traiter en plus de la crise libyenne, de la crise du système capitaliste, de la problématique de l'élection d'une Assemblée constituante en Algérie, la production nationale, le phénomène des harraga, les fonds algériens déposés aux Etats-Unis, la loi de finances complémentaire 2009, l'agriculture et les questions foncières, la démocratie et les droits politiques des femmes. Abordant la question des réformes, annoncées par le président de la République, Louiza Hanoune a plaidé pour la «révision en priorité» de la Constitution qui, selon elle, devrait inaugurer le cycle des amendements de l'ensemble des lois concernées. Pour la SG du PT, il est impératif d'«associer le peuple» au débat sur la révision de la Constitution. Sur sa lancée, elle a fait part de son ignorance quant au contenu des amendements proposés avouant que son parti «n'a pas été destinataire des copies des avant-projets de lois relatives aux partis politiques, aux associations et à l'information». «Nous avons pris connaissance du contenu par le biais de la presse», a-t-elle regretté. Et d'asséner : «Il n'existe pas de volonté pour le changement démocratique», non sans lancer un appel «à la mise en place de vraies réformes politiques à même de changer la nature du système en Algérie». Et de dénoncer «les avant-projets de lois en question qui sont en contradiction avec les aspirations du peuple algérien». A ses yeux, ceci risque d'exposer le pays à l'ingérence étrangère. «La démocratie constitue un facteur d'immunité à même de préserver la souveraineté nationale dans un contexte marqué par la dégradation de la situation régionale», a-t-elle ajouté. L.G. Actualité internationale oblige, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louiza Hanoune, est revenue sur la situation en Libye à l'ouverture de l'université d'été de son parti qui se tient du 25 au 28 août à la Mutuelle générale des travailleurs des matériaux de construction, à Zéralda. La position du PT tranche avec celle de la majeure partie des formations de l'opposition qui se sont félicité de la chute du régime de Khadafi. Louiza Hanoune a jugé «responsable» la position de l'Algérie qui, a-t-elle dit, «prône le dialogue entre les parties libyennes». Louiza Hanoune, cependant, a émis des doutes sur la «composante» du Conseil national de transition (CNT) qui aurait «fait un saut dans l'inconnu» sous la «tutelle étrangère». Elle n'a pas manqué d'avertir que l'intervention militaire de l'OTAN est de nature à déteindre négativement sur la région, soulignant au passage les «incertitudes» qui pèsent sur ce pays. «Le PT soutient les revendications démocratiques des peuples mais rejette l'ingérence étrangère dans leurs affaires internes», a-t-elle assuré. L'université d'été du PT se veut, selon ses initiateurs, un espace de débat ; elle devait traiter en plus de la crise libyenne, de la crise du système capitaliste, de la problématique de l'élection d'une Assemblée constituante en Algérie, la production nationale, le phénomène des harraga, les fonds algériens déposés aux Etats-Unis, la loi de finances complémentaire 2009, l'agriculture et les questions foncières, la démocratie et les droits politiques des femmes. Abordant la question des réformes, annoncées par le président de la République, Louiza Hanoune a plaidé pour la «révision en priorité» de la Constitution qui, selon elle, devrait inaugurer le cycle des amendements de l'ensemble des lois concernées. Pour la SG du PT, il est impératif d'«associer le peuple» au débat sur la révision de la Constitution. Sur sa lancée, elle a fait part de son ignorance quant au contenu des amendements proposés avouant que son parti «n'a pas été destinataire des copies des avant-projets de lois relatives aux partis politiques, aux associations et à l'information». «Nous avons pris connaissance du contenu par le biais de la presse», a-t-elle regretté. Et d'asséner : «Il n'existe pas de volonté pour le changement démocratique», non sans lancer un appel «à la mise en place de vraies réformes politiques à même de changer la nature du système en Algérie». Et de dénoncer «les avant-projets de lois en question qui sont en contradiction avec les aspirations du peuple algérien». A ses yeux, ceci risque d'exposer le pays à l'ingérence étrangère. «La démocratie constitue un facteur d'immunité à même de préserver la souveraineté nationale dans un contexte marqué par la dégradation de la situation régionale», a-t-elle ajouté. L.G.