Optimisme n La secrétaire générale du Parti des travailleurs a applaudi, hier, au cours d'une conférence de presse, les dernières mesures prises par le Président de la République. Mme Louiza Hanoune est, certes, parue dubitative quant à la bonne volonté des autorités de régler les problèmes socio-économiques du pays, mais elle s'est félicitée des dernières positions du Président de la République. Ces positions, «d'une grande importance», sont venues, affirme-t-elle, rompre avec le discours ambiant sur la fatalité de la mondialisation. La patronne du PT a décelé des contradictions entre la position du Président de la République, ayant déclaré que la base de l'économie algérienne reste les hydrocarbures et les mesures prises par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale sur le CDD. Pour Mme Hanoune, la position du Président est tellement claire qu'il est du devoir de l'Algérie de préserver ses ressources naturelles. Malheureusement, dit-elle, la loi sur les hydrocarbures, votée par le Parlement en mars 2005, contredit la position du Président de la République. Mais, selon Mme Hanoune, il semble que le Président de la République veut remettre en cause cette loi dont la responsable du PT s'est félicitée de la non-application. Dans un autre registre, Louiza Hanoune a tenu à dénoncer la politique du FMI qui consiste à imposer aux pays en voie de développement, des orientations qui mènent droit au chaos. Par ailleurs, elle a applaudi les mesures sociales prises récemment par le président de la République «allant à contresens des vœux du FMI et de la Banque mondiale». Il s'agit tout d'abord de la décision relative à l'augmentation des salaires de la Fonction publique, même si la revendication du PT reste «l'augmentation du Snmg». L'autre défi qu'a lancé Bouteflika au FMI est sa demande de puiser du Fonds de régulation des recettes pour sauvegarder notre système de retraite. Elle a rappelé que le FMI avait «interdit» d'utiliser ce fonds en dehors du remboursement de la dette extérieure. Autre point important relevé par Mme Hanoune est «l'argent injecté dans le plan de la relance économique». Mme Hanoune a rappelé la suggestion du FMI au gouvernement algérien de ne pas augmenter les salaires. Enfin, elle a lancé un appel pressant au Président de la République pour arrêter le processus des privatisations.