Les manifestants syriens, encouragés par la chute apparente du dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, continuent de défier le régime de Bachar Al Assad. Les forces syriennes ont tué 3 manifestants après la prière du vendredi dans l'est et le sud du pays, ont rapporté des militants d'opposition tandis que la fronde populaire puisait de l'énergie dans la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye. Le président Bachar al Assad a envoyé chars et soldats contre le mouvement de rébellion déclenché ces 5 derniers mois par les adversaires du règne de sa famille, en place depuis 41 ans, ont indiqué des témoins. Selon un habitant de Daïr az Zour, dans l'Est, les forces de sécurité ont ouvert le feu pour disperser des dizaines de manifestants et en ont tué deux. A Naoua, ville située sur le plateau méridional du Hauran où ont lieu des rassemblements réguliers, un manifestant a été tué lorsque les forces loyalistes ont tiré sur des groupes qui sortaient d'une mosquée, ont déclaré habitants et militants. La Télévision nationale a fait état de 2 hommes armés abattus à Daïr az Zour, capitale d'une province limitrophe de l'Irak, parce qu'ils avaient tiré sur un point de contrôle et blessé trois policiers. Les autorités syriennes ont expulsé la plupart des journalistes indépendants depuis le début des troubles en mars, ce qui rend difficile de vérifier les événements sur le terrain. D'autres militants et habitants ont signalé des manifestations dans les villes de Hama et de Homs, sur la principale route conduisant en Turquie, ainsi que dans des quartiers et des faubourgs de Damas et dans la ville méridionale de Deraa, berceau du mouvement de la contestation. «Kadhafi est parti, c'est ton tour, Bachar», criaient des manifestants à Hirak, au nord-est de Deraa, encouragés par la chute apparente du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, selon un témoin qui s'exprimait par téléphone. Des militants ont rapporté, dans la journée, que les forces de sécurité avaient tué 8 personnes durant la nuit en divers points de Syrie, la plupart au cours de manifestations de rue. Les manifestants syriens, encouragés par la chute apparente du dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, continuent de défier le régime de Bachar Al Assad. Les forces syriennes ont tué 3 manifestants après la prière du vendredi dans l'est et le sud du pays, ont rapporté des militants d'opposition tandis que la fronde populaire puisait de l'énergie dans la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye. Le président Bachar al Assad a envoyé chars et soldats contre le mouvement de rébellion déclenché ces 5 derniers mois par les adversaires du règne de sa famille, en place depuis 41 ans, ont indiqué des témoins. Selon un habitant de Daïr az Zour, dans l'Est, les forces de sécurité ont ouvert le feu pour disperser des dizaines de manifestants et en ont tué deux. A Naoua, ville située sur le plateau méridional du Hauran où ont lieu des rassemblements réguliers, un manifestant a été tué lorsque les forces loyalistes ont tiré sur des groupes qui sortaient d'une mosquée, ont déclaré habitants et militants. La Télévision nationale a fait état de 2 hommes armés abattus à Daïr az Zour, capitale d'une province limitrophe de l'Irak, parce qu'ils avaient tiré sur un point de contrôle et blessé trois policiers. Les autorités syriennes ont expulsé la plupart des journalistes indépendants depuis le début des troubles en mars, ce qui rend difficile de vérifier les événements sur le terrain. D'autres militants et habitants ont signalé des manifestations dans les villes de Hama et de Homs, sur la principale route conduisant en Turquie, ainsi que dans des quartiers et des faubourgs de Damas et dans la ville méridionale de Deraa, berceau du mouvement de la contestation. «Kadhafi est parti, c'est ton tour, Bachar», criaient des manifestants à Hirak, au nord-est de Deraa, encouragés par la chute apparente du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, selon un témoin qui s'exprimait par téléphone. Des militants ont rapporté, dans la journée, que les forces de sécurité avaient tué 8 personnes durant la nuit en divers points de Syrie, la plupart au cours de manifestations de rue.