A chaque Aïd, les craintes des citoyens resurgissent. La plupart des boulangeries ferment. Certaines arguant qu'elles n'ont pas été suffisamment approvisionnées en farine et ne peuvent, donc, assurer la distribution du pain. D'autres sont tributaires de jeunes mitrons originaires de l'intérieur du pays et qui, pour rien au monde, ne rateraient l'occasion de passer les fêtes en famille. Faut- il les blâmer ? En attendant, gros mangeurs de pain que nous sommes, nous devrons encore solliciter mère, épouse, ou sœur pour pétrir deux ou trois galettes de «khobz tajine» par une température frôlant les 40°. Les inconditionnels du pain frais s'entêtent à parcourir les quartiers de la capitale en quête d'une boulangerie ouverte et ne sont nullement découragés par une queue sans fin pour ramener à la maison le pain de leurs enfants. Les gens agglutinés devant le comptoir achètent par vingt et plus dans un esprit d'individualisme sans penser un seul instant à celui qui reviendra… bredouille. Cette année, on espère ne pas être confronté à ce scénario puisque le ministère du Commerce vient d'installer une commission mixte de régulation du calendrier de permanence pour les boulangeries. L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et du Syndicat national des boulangers y sont associés. Ces derniers les invitent à s'y conformer. D'autres, pour contourner cette directive, travaillent jusqu'au petit matin pour fermer ensuite en ayant bonne conscience de ne pas avoir failli à leur devoir. D'autres, faisant fi de la directive du ministère du Commerce, fermeront sans état d'âme en sachant qu'aucune mesure coercitive ne sera prise à leur encontre ; après tout, se disent-ils, c'est aussi l'Aïd pour nous. Mais tout cela devrait changer dans les tous prochains mois ; les boulangers ne devraient plus imposer leur diktat. L'adoption d'un décret exécutif relatif aux calendriers de permanence va être soumise au secrétariat général du gouvernement qui devrait régir les permanences sur le plan juridique. Comme au temps des pharmacies de garde dont le principe a été abandonné depuis longtemps. Ne gâchons pas la fête et Saha Aïdkoum. A chaque Aïd, les craintes des citoyens resurgissent. La plupart des boulangeries ferment. Certaines arguant qu'elles n'ont pas été suffisamment approvisionnées en farine et ne peuvent, donc, assurer la distribution du pain. D'autres sont tributaires de jeunes mitrons originaires de l'intérieur du pays et qui, pour rien au monde, ne rateraient l'occasion de passer les fêtes en famille. Faut- il les blâmer ? En attendant, gros mangeurs de pain que nous sommes, nous devrons encore solliciter mère, épouse, ou sœur pour pétrir deux ou trois galettes de «khobz tajine» par une température frôlant les 40°. Les inconditionnels du pain frais s'entêtent à parcourir les quartiers de la capitale en quête d'une boulangerie ouverte et ne sont nullement découragés par une queue sans fin pour ramener à la maison le pain de leurs enfants. Les gens agglutinés devant le comptoir achètent par vingt et plus dans un esprit d'individualisme sans penser un seul instant à celui qui reviendra… bredouille. Cette année, on espère ne pas être confronté à ce scénario puisque le ministère du Commerce vient d'installer une commission mixte de régulation du calendrier de permanence pour les boulangeries. L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et du Syndicat national des boulangers y sont associés. Ces derniers les invitent à s'y conformer. D'autres, pour contourner cette directive, travaillent jusqu'au petit matin pour fermer ensuite en ayant bonne conscience de ne pas avoir failli à leur devoir. D'autres, faisant fi de la directive du ministère du Commerce, fermeront sans état d'âme en sachant qu'aucune mesure coercitive ne sera prise à leur encontre ; après tout, se disent-ils, c'est aussi l'Aïd pour nous. Mais tout cela devrait changer dans les tous prochains mois ; les boulangers ne devraient plus imposer leur diktat. L'adoption d'un décret exécutif relatif aux calendriers de permanence va être soumise au secrétariat général du gouvernement qui devrait régir les permanences sur le plan juridique. Comme au temps des pharmacies de garde dont le principe a été abandonné depuis longtemps. Ne gâchons pas la fête et Saha Aïdkoum.