Il est évident qu'avec l'ouverture, hier, de la session d'automne du Parlement, le cap est résolument mis sur les réformes politiques initiées par le président de la République. En effet, cette session d'automne sera essentiellement dominée par les projets de loi entrant dans le cadre de ce vastes chantiers des réformes. Le Conseil de la nation et l'Assemblée populaire nationale (APN) auront à examiner et adopter au moins sept projets de loi dont, entre autres, ceux relatifs aux partis, aux élections, aux associations, à l'information etc. On comprend dès lors pourquoi Abdelkader Bensalah, président du Sénat, et Abdelaziz Ziari, président de l'APN, ont surtout focalisé leurs discours sur ces projets de loi qui seront soumis aux députés avant d'être transmis aux sénateurs. Ainsi, pour le président de la chambre basse, de la chambre basse, cette session, qui «s'inscrit dans une dynamique de renouveau exceptionnelle dont l'objectif est de consacrer des réformes politiques profondes» aura à examiner des projets «fondamentaux et importants» indiquant clairement que l'APN sera au rendez-vous. L'orateur dira, à cet effet que, «ces projets de loi concernent surtout l'avenir politique de l'Algérie». Il est vrai que ces projets de loi, dont certains ont d'ores et déjà été adoptés par le Conseil des ministres, sont d'une grande importance. En effet, lors de sa derrière réunion, le Conseil des ministres a adopté quatre projets de loi en rapport avec les réformes politiques. Il s'agit ainsi du code électoral, du projet de loi organique fixant les modalités d'élargissement de la représentation des femmes au sein des assemblées élues, et du projet de loi organique fixant les incompatibilités avec le mandat parlementaire. Les projets de loi relatifs aux partis politiques, aux associations et à l'information seront à leur tour examinés et adoptés car le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a révélé hier en marge de l‘ouverture de la session, que ces textes seront sur la table du gouvernement dans une dizaine de jours au maximum. Appelant les députés à participer pleinement à ces reformes en vue «d'enraciner la culture démocratique», Ziari a, cependant, exhorté les partis politiques à transcender leurs clivages dans l'intérêt de l'Algérie. «L'appartenance partisane doit s'effacer quand c'est nécessaire», a-t-il, en effet, indiqué, mais cet appel de pied ne risque pas d'être entendu, notamment par les partis d'opposition comme c'est le cas du RCD, dont les députés ont boycotté la séance d'ouverture de la session d'automne. Ziari, qui a fait l'éloge des projets de loi en question, car de son point de vue ils vont renforcer la démocratie, a aussi fait allusion aux événements qui secouent la Libye tout en encensant la position adoptée par l'Algérie et fustigeant les «manipulations de certains medias». Il faisait certainement allusion aux chaînes de télévision, à l'exemple d'El Djazeera. Le président du Sénat a pratiquement emboîté le pas à Ziari puisque il a , lui aussi, évoqué les projets de loi en rapport avec les réformes politiques. Abdelkader Bensalah, qui a souligné l'importance de cette session d'automne, a mis en exergue le rôle crucial qu'auront à jouer les sénateurs dans cette perspective. Ce d'autant, a-t-il souligné, que le président de la République, initiateur de ces réformes, a tenu à associer les parlementaires en évitant de recourir aux ordonnances. Pour lui, par conséquent, le président Bouteflika a, ainsi, tenu ses promesses et ses engagements. Il est à noter que le président de la chambre haute, qui a annoncé que 13 projets de loi seront soumis à l'appréciation des parlementaires, a quelque peu égratigné ceux qui critiquent les progrès réalisés par l'Algérie et il n'a pas manqué aussi de demander aux syndicats autonomes, sans les citer, de faire preuve de modération pour ne pas perturber la rentrée sociale . Il est évident qu'avec l'ouverture, hier, de la session d'automne du Parlement, le cap est résolument mis sur les réformes politiques initiées par le président de la République. En effet, cette session d'automne sera essentiellement dominée par les projets de loi entrant dans le cadre de ce vastes chantiers des réformes. Le Conseil de la nation et l'Assemblée populaire nationale (APN) auront à examiner et adopter au moins sept projets de loi dont, entre autres, ceux relatifs aux partis, aux élections, aux associations, à l'information etc. On comprend dès lors pourquoi Abdelkader Bensalah, président du Sénat, et Abdelaziz Ziari, président de l'APN, ont surtout focalisé leurs discours sur ces projets de loi qui seront soumis aux députés avant d'être transmis aux sénateurs. Ainsi, pour le président de la chambre basse, de la chambre basse, cette session, qui «s'inscrit dans une dynamique de renouveau exceptionnelle dont l'objectif est de consacrer des réformes politiques profondes» aura à examiner des projets «fondamentaux et importants» indiquant clairement que l'APN sera au rendez-vous. L'orateur dira, à cet effet que, «ces projets de loi concernent surtout l'avenir politique de l'Algérie». Il est vrai que ces projets de loi, dont certains ont d'ores et déjà été adoptés par le Conseil des ministres, sont d'une grande importance. En effet, lors de sa derrière réunion, le Conseil des ministres a adopté quatre projets de loi en rapport avec les réformes politiques. Il s'agit ainsi du code électoral, du projet de loi organique fixant les modalités d'élargissement de la représentation des femmes au sein des assemblées élues, et du projet de loi organique fixant les incompatibilités avec le mandat parlementaire. Les projets de loi relatifs aux partis politiques, aux associations et à l'information seront à leur tour examinés et adoptés car le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a révélé hier en marge de l‘ouverture de la session, que ces textes seront sur la table du gouvernement dans une dizaine de jours au maximum. Appelant les députés à participer pleinement à ces reformes en vue «d'enraciner la culture démocratique», Ziari a, cependant, exhorté les partis politiques à transcender leurs clivages dans l'intérêt de l'Algérie. «L'appartenance partisane doit s'effacer quand c'est nécessaire», a-t-il, en effet, indiqué, mais cet appel de pied ne risque pas d'être entendu, notamment par les partis d'opposition comme c'est le cas du RCD, dont les députés ont boycotté la séance d'ouverture de la session d'automne. Ziari, qui a fait l'éloge des projets de loi en question, car de son point de vue ils vont renforcer la démocratie, a aussi fait allusion aux événements qui secouent la Libye tout en encensant la position adoptée par l'Algérie et fustigeant les «manipulations de certains medias». Il faisait certainement allusion aux chaînes de télévision, à l'exemple d'El Djazeera. Le président du Sénat a pratiquement emboîté le pas à Ziari puisque il a , lui aussi, évoqué les projets de loi en rapport avec les réformes politiques. Abdelkader Bensalah, qui a souligné l'importance de cette session d'automne, a mis en exergue le rôle crucial qu'auront à jouer les sénateurs dans cette perspective. Ce d'autant, a-t-il souligné, que le président de la République, initiateur de ces réformes, a tenu à associer les parlementaires en évitant de recourir aux ordonnances. Pour lui, par conséquent, le président Bouteflika a, ainsi, tenu ses promesses et ses engagements. Il est à noter que le président de la chambre haute, qui a annoncé que 13 projets de loi seront soumis à l'appréciation des parlementaires, a quelque peu égratigné ceux qui critiquent les progrès réalisés par l'Algérie et il n'a pas manqué aussi de demander aux syndicats autonomes, sans les citer, de faire preuve de modération pour ne pas perturber la rentrée sociale .