Décidément, les pèlerins algériens ont toujours été exposés aux tracas sur le sol saoudien. Cela est pratiquement le cas depuis plusieurs années. Cette année n'a pas dérogé à cette règle. En effet, des milliers de pèlerins algériens partis accomplir le rite de la Omra souffrent le martyre depuis quelques jours déjà puisque ils sont bloqués à l'aéroport de Djeddah. Décidément, les pèlerins algériens ont toujours été exposés aux tracas sur le sol saoudien. Cela est pratiquement le cas depuis plusieurs années. Cette année n'a pas dérogé à cette règle. En effet, des milliers de pèlerins algériens partis accomplir le rite de la Omra souffrent le martyre depuis quelques jours déjà puisque ils sont bloqués à l'aéroport de Djeddah. Ces pèlerins algériens ont tout simplement été abandonnés par la compagnie saoudienne de navigation aérienne. La Saudia Arabian Airlines n'a pas ainsi respecté ses engagements contractuels en ramenant en Algérie ces pèlerins et ce, sans donner la moindre explication. Elle a donc tout simplement annulé ses vols de retour sur Alger. Une attitude incompréhensible qui a plongé dans un désarroi très profond ces pèlerins abondonnés ainsi à leur triste sort. Cette déplorable situation a poussé la compagnie nationale de navigation aérienne à monter au créneau pour dire qu'elle n'a aucune responsabilité dans cette déplorable situation. En effet, dans un communiqué rendu public avant-hier et afin d'éviter tout «amalgame», Air Algérie indique qu'elle ne prend en charge que le retour des pèlerins dont elle avait déjà assuré le transport à l'aller. «Quant aux autres pèlerins algériens, ils sont, affirme la même source, sous la responsabilité de la compagnie Saoudi Arabian Airlines qui avait assuré la phase aller» de leur transport. Air Algérie invoque, en outre, les propos du consul général d'Algérie en Arabie saoudite, M. Salah Attia, à propos de cette épineuse situation. Ce dernier a souligné, estime la compagnie dans ce communiqué qu'Air Algérie a «dûment respecté ses engagements, hormis quelques retard dus à des raisons objectives». La compagnie nationale indique avoir «pris en charge les pèlerins en les logeant dans des hôtels quand le retard était effectif». Cette situation a, à l'évidence , suscité le courroux des agences de voyages qui ont signé des contrats avec la compagnie saoudienne pour le transport des pèlerins algériens. A ce titre, le vice-président du Syndicat national de agences de voyages, Lyes Senouci, était dans tous ses états n'hésitant pas à fustiger la compagnie saoudienne. «En tant que syndicat, nous allons saisir officiellement dans quelques jours la compagnie Saudia Arabian Airlines pour exiger des explications sur les raisons de ce traitement négatif à l'égard des algériens. Un traitement que nous condamnons vivement d'ailleurs», a affirmé Lyes Senouci car, a-t-il ajouté, «un retard de 20 heures n'est pas normal ;c'est vraiment déplorable». Pour notre interlocuteur, contacté hier, «nous allons prendre des décisions qui peuvent aller jusuq'au boycotte de cette compagnie», ce d'autant, a-t-il encore précisé, que «les Algériens souscrivent toujours à leurs obligations et payent cash le prix du billet». Notre interlocuteur déplore surtout le silence de la compagnie saoudienne qui n'a fourni aucune explication et n'a pas pris en charge les pèlerins algériens. «C'est pourquoi nous allons aussi demander des dédommagements aux Saoudiens.» Pour l'heure, les autorités algériennes n'ont pas réagi à cette situation et toutes nos tentatives de joindre Cheikh Barbara, le premier responsable de l'Office national du Hadj et de la Omra, se sont avérées vaines. Ces pèlerins algériens ont tout simplement été abandonnés par la compagnie saoudienne de navigation aérienne. La Saudia Arabian Airlines n'a pas ainsi respecté ses engagements contractuels en ramenant en Algérie ces pèlerins et ce, sans donner la moindre explication. Elle a donc tout simplement annulé ses vols de retour sur Alger. Une attitude incompréhensible qui a plongé dans un désarroi très profond ces pèlerins abondonnés ainsi à leur triste sort. Cette déplorable situation a poussé la compagnie nationale de navigation aérienne à monter au créneau pour dire qu'elle n'a aucune responsabilité dans cette déplorable situation. En effet, dans un communiqué rendu public avant-hier et afin d'éviter tout «amalgame», Air Algérie indique qu'elle ne prend en charge que le retour des pèlerins dont elle avait déjà assuré le transport à l'aller. «Quant aux autres pèlerins algériens, ils sont, affirme la même source, sous la responsabilité de la compagnie Saoudi Arabian Airlines qui avait assuré la phase aller» de leur transport. Air Algérie invoque, en outre, les propos du consul général d'Algérie en Arabie saoudite, M. Salah Attia, à propos de cette épineuse situation. Ce dernier a souligné, estime la compagnie dans ce communiqué qu'Air Algérie a «dûment respecté ses engagements, hormis quelques retard dus à des raisons objectives». La compagnie nationale indique avoir «pris en charge les pèlerins en les logeant dans des hôtels quand le retard était effectif». Cette situation a, à l'évidence , suscité le courroux des agences de voyages qui ont signé des contrats avec la compagnie saoudienne pour le transport des pèlerins algériens. A ce titre, le vice-président du Syndicat national de agences de voyages, Lyes Senouci, était dans tous ses états n'hésitant pas à fustiger la compagnie saoudienne. «En tant que syndicat, nous allons saisir officiellement dans quelques jours la compagnie Saudia Arabian Airlines pour exiger des explications sur les raisons de ce traitement négatif à l'égard des algériens. Un traitement que nous condamnons vivement d'ailleurs», a affirmé Lyes Senouci car, a-t-il ajouté, «un retard de 20 heures n'est pas normal ;c'est vraiment déplorable». Pour notre interlocuteur, contacté hier, «nous allons prendre des décisions qui peuvent aller jusuq'au boycotte de cette compagnie», ce d'autant, a-t-il encore précisé, que «les Algériens souscrivent toujours à leurs obligations et payent cash le prix du billet». Notre interlocuteur déplore surtout le silence de la compagnie saoudienne qui n'a fourni aucune explication et n'a pas pris en charge les pèlerins algériens. «C'est pourquoi nous allons aussi demander des dédommagements aux Saoudiens.» Pour l'heure, les autorités algériennes n'ont pas réagi à cette situation et toutes nos tentatives de joindre Cheikh Barbara, le premier responsable de l'Office national du Hadj et de la Omra, se sont avérées vaines.