Vingt-trois gendarmes et deux jeunes manifestants ont été blessés lors des émeutes ayant éclatées, ce week-end, dans la commune de Bordj Ménaïel, à 45 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès. Les affrontements ont éclaté vers 9h du matin de ce jeudi lorsque des camions de l'APC, transportant des déchets ménagers, tentaient d'entrer dans la décharge du Vachet, fermée par les habitants du aârch Rouafâa depuis près d'une année. Les villageois avaient jugé alors que cette décharge nuit considérablement à l'environnement et, de surcroît, à leur santé, ce qui a motivé leur désir de la fermer définitivement suite à l'immobilisme des autorités de transférer la décharge vers un autre endroit adéquat. La tension a monté d'un cran suite à l'arrivée d'un renfort des forces antiémeutes de la Gendarmerie nationale. Les villageois n'ont pas tardé à jeter des pierres et autres objets hétéroclites en direction des gendarmes qui ont riposté avec des bombes lacrymogène. Le climat était hypertendu et les affrontements ont duré pratiquement près de six heures. Le bilan provisoire, selon des sources, fait état de 25 blessés dont 23 gendarmes et deux jeunes villageois. Des sources non encore confirmées, notent que deux jeunes manifestants ont été arrêtés par les forces de l'ordre. Mais aucune partie n'a infirmé ou confirmé l'information. Les gendarmes blessés ont été évacués à l'hôpital de Bordj Ménaïel tandis que les deux jeunes manifestants ont été admis à la polyclinique de la ville limitrophe de Naciria. Quant aux dégâts matériels, les protestataires ont incendié un camion de l'APC et saccagé un autre. Vers 14h, un autre renfort des forces antiémeutes a été dépêché sur les lieux des affrontements afin de disperser les manifestants. La mobilisation de plusieurs gendarmes de différentes unités de la région a contraint les manifestants à battre en retraite. Les éboueurs ont profité de la situation et ont pu décharger au moins deux décharges de déchets ménagères. Les villageois ont travaillé durement depuis près d'un an pour nettoyer l'endroit et préserver, de ce fait, l'environnement et la santé de toute la population locale. Et voilà, une simple décision des autorités, notamment celle du wali de Boumerdès, il y a près d'une dizaine de jours, de rouvrir la décharge, a mis la poudre au feu. La décision du wali était de réutiliser la décharge pour une durée de quatre mois avant qu'une solution ne soit trouvée, en organisant une journée de volontariat, où d'importants moyens y avaient été mobilisés. Rappelons qu'un gendarme avait été blessé lors de cette journée de volontariat, avec un coup de coteau, suite au refus des villageois l'accès des camions de déchets. Depuis que les villageois tentaient d'interdire aux camions et aux éboueurs de l'APC la décharge, plusieurs actions avaient été observées devant les sièges de l'APC et de wilaya pour réclamer le transfert de ladite décharge. Quatre jeunes avaient été poursuivis en justice par les autorités locales et les poursuites judiciaires ont été levées suite à la mobilisation de plus de six cent villageois devant la cour de justice de Boumerdès, l'année écoulée. Une année durant, la ville de Bordj Ménaïel a croulé sous les ordures ménagères faute d'absence de lieux de décharge. Cela a contraint les services de l'APC de trouver des endroits où décharger ses déchets. La ville offrait un décor peu reluisant. Par ailleurs, les travaux d'un CET dans la région de Zemmouri ne sont toujours pas lancés et sont victimes de calcules politiciens de quelques élus à Boumerdès. De ce fait, l'environnement est pris en otage. Vingt-trois gendarmes et deux jeunes manifestants ont été blessés lors des émeutes ayant éclatées, ce week-end, dans la commune de Bordj Ménaïel, à 45 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès. Les affrontements ont éclaté vers 9h du matin de ce jeudi lorsque des camions de l'APC, transportant des déchets ménagers, tentaient d'entrer dans la décharge du Vachet, fermée par les habitants du aârch Rouafâa depuis près d'une année. Les villageois avaient jugé alors que cette décharge nuit considérablement à l'environnement et, de surcroît, à leur santé, ce qui a motivé leur désir de la fermer définitivement suite à l'immobilisme des autorités de transférer la décharge vers un autre endroit adéquat. La tension a monté d'un cran suite à l'arrivée d'un renfort des forces antiémeutes de la Gendarmerie nationale. Les villageois n'ont pas tardé à jeter des pierres et autres objets hétéroclites en direction des gendarmes qui ont riposté avec des bombes lacrymogène. Le climat était hypertendu et les affrontements ont duré pratiquement près de six heures. Le bilan provisoire, selon des sources, fait état de 25 blessés dont 23 gendarmes et deux jeunes villageois. Des sources non encore confirmées, notent que deux jeunes manifestants ont été arrêtés par les forces de l'ordre. Mais aucune partie n'a infirmé ou confirmé l'information. Les gendarmes blessés ont été évacués à l'hôpital de Bordj Ménaïel tandis que les deux jeunes manifestants ont été admis à la polyclinique de la ville limitrophe de Naciria. Quant aux dégâts matériels, les protestataires ont incendié un camion de l'APC et saccagé un autre. Vers 14h, un autre renfort des forces antiémeutes a été dépêché sur les lieux des affrontements afin de disperser les manifestants. La mobilisation de plusieurs gendarmes de différentes unités de la région a contraint les manifestants à battre en retraite. Les éboueurs ont profité de la situation et ont pu décharger au moins deux décharges de déchets ménagères. Les villageois ont travaillé durement depuis près d'un an pour nettoyer l'endroit et préserver, de ce fait, l'environnement et la santé de toute la population locale. Et voilà, une simple décision des autorités, notamment celle du wali de Boumerdès, il y a près d'une dizaine de jours, de rouvrir la décharge, a mis la poudre au feu. La décision du wali était de réutiliser la décharge pour une durée de quatre mois avant qu'une solution ne soit trouvée, en organisant une journée de volontariat, où d'importants moyens y avaient été mobilisés. Rappelons qu'un gendarme avait été blessé lors de cette journée de volontariat, avec un coup de coteau, suite au refus des villageois l'accès des camions de déchets. Depuis que les villageois tentaient d'interdire aux camions et aux éboueurs de l'APC la décharge, plusieurs actions avaient été observées devant les sièges de l'APC et de wilaya pour réclamer le transfert de ladite décharge. Quatre jeunes avaient été poursuivis en justice par les autorités locales et les poursuites judiciaires ont été levées suite à la mobilisation de plus de six cent villageois devant la cour de justice de Boumerdès, l'année écoulée. Une année durant, la ville de Bordj Ménaïel a croulé sous les ordures ménagères faute d'absence de lieux de décharge. Cela a contraint les services de l'APC de trouver des endroits où décharger ses déchets. La ville offrait un décor peu reluisant. Par ailleurs, les travaux d'un CET dans la région de Zemmouri ne sont toujours pas lancés et sont victimes de calcules politiciens de quelques élus à Boumerdès. De ce fait, l'environnement est pris en otage.