Près de 20.000 manifestants ont défilé vendredi dernier à l'initiative du principal parti d'opposition chiite près de Manama, la capitale bahreïnie, scandant des slogans antigouvernementaux et jurant de continuer à réclamer des réformes démocratiques rapporte l'agence Reuters. La manifestation, organisée à l'appel du Wefaq, principal parti chiite d'opposition, avait pour thème : "Ne cédons pas, persistons dans nos exigences". Majoritairement chiites, les manifestants ont crié, le poing levé, "A bas, à bas Hamad", allusion au roi sunnite Hamad bin Issa al Khalifa, qui dirige le pays. Ils réclament un plus grand partage du pouvoir, notamment le transfert des compétences dont dispose la chambre haute, dont les membres sont nommés par le roi, à l'assemblée. L'inquiétude des autorités augmente à mesure que se rapproche une élection partielle prévue fin septembre. Ce scrutin doit permettre d'attribuer les sièges des députés du Wefaq qui ont démissionné pour protester contre la répression des manifestations de février et mars derniers. Des négociations ont débuté en juillet à l'initiative du roi, mais le Wefaq s'en est retiré, jugeant sa représentation insuffisante et le processus voué à l'échec. Les autorités du royaume, qui abrite la Ve flotte de l'armée américaine, estiment que les réformes proposées dans le cadre de ce dialogue national doivent être adoptées par un parlement au complet. Des manifestations et heurts de faible ampleur avec les forces de sécurité se produisent régulièrement à l'extérieur de Manama, dans des zones peuplées de chiites, communauté majoritaire dans le royaume. En février et mars, ces manifestations ont pris la forme d'un soulèvement populaire qui a été réprimé avec l'aide de troupes de plusieurs pays voisins, dont l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. Trente personnes ont été tuées lors de ce mouvement de contestation. Près de 20.000 manifestants ont défilé vendredi dernier à l'initiative du principal parti d'opposition chiite près de Manama, la capitale bahreïnie, scandant des slogans antigouvernementaux et jurant de continuer à réclamer des réformes démocratiques rapporte l'agence Reuters. La manifestation, organisée à l'appel du Wefaq, principal parti chiite d'opposition, avait pour thème : "Ne cédons pas, persistons dans nos exigences". Majoritairement chiites, les manifestants ont crié, le poing levé, "A bas, à bas Hamad", allusion au roi sunnite Hamad bin Issa al Khalifa, qui dirige le pays. Ils réclament un plus grand partage du pouvoir, notamment le transfert des compétences dont dispose la chambre haute, dont les membres sont nommés par le roi, à l'assemblée. L'inquiétude des autorités augmente à mesure que se rapproche une élection partielle prévue fin septembre. Ce scrutin doit permettre d'attribuer les sièges des députés du Wefaq qui ont démissionné pour protester contre la répression des manifestations de février et mars derniers. Des négociations ont débuté en juillet à l'initiative du roi, mais le Wefaq s'en est retiré, jugeant sa représentation insuffisante et le processus voué à l'échec. Les autorités du royaume, qui abrite la Ve flotte de l'armée américaine, estiment que les réformes proposées dans le cadre de ce dialogue national doivent être adoptées par un parlement au complet. Des manifestations et heurts de faible ampleur avec les forces de sécurité se produisent régulièrement à l'extérieur de Manama, dans des zones peuplées de chiites, communauté majoritaire dans le royaume. En février et mars, ces manifestations ont pris la forme d'un soulèvement populaire qui a été réprimé avec l'aide de troupes de plusieurs pays voisins, dont l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. Trente personnes ont été tuées lors de ce mouvement de contestation.