Le commissaire du salon SIAFEL 2011 a mis en relief la nécessité «d'aller vers l'exportation pour augmenter les capacités productives des fruits et légumes et développer ce secteur». Abordant la production annuelle moyenne de la période 2000-2006, il dira que l'Algérie a produit 4.679 tonnes de légumes, 1.231 tonnes de fruits, 275 tonnes de raisins, 261 tonnes d'olives et 479 tonnes de dattes. Mais, concernant les exportations, le pays n'a même pas été représenté sur le marché euro-méditerranéen dans la période 2004-2006. Le commissaire du salon SIAFEL 2011 a mis en relief la nécessité «d'aller vers l'exportation pour augmenter les capacités productives des fruits et légumes et développer ce secteur». Abordant la production annuelle moyenne de la période 2000-2006, il dira que l'Algérie a produit 4.679 tonnes de légumes, 1.231 tonnes de fruits, 275 tonnes de raisins, 261 tonnes d'olives et 479 tonnes de dattes. Mais, concernant les exportations, le pays n'a même pas été représenté sur le marché euro-méditerranéen dans la période 2004-2006. «Ce salon sera une vitrine des différentes techniques innovantes dans le secteur de l'agriculture, de la transformation des produits agricoles, d'inputs et d'équipements spécialisés», a déclaré, également hier, Yahia Zane, directeur de la manifestation, lors d'une journée d'information organisée par l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) pour annoncer la tenue du 1er Salon international de la filière des fruits et légumes (SIAFEL) qui se déroulera à Biskra du 28 au 30 novembre prochain. La capitale des Zibans vivra, donc, au rythme de l'Algérie, pays à vocation agricole, riche en produits agricoles et agroalimentaires, notamment les agrumes et en primeurs. «Si nous n'arrivons pas à exporter maintenant, c'est que nous n'avons pas suffisamment développé aujourd'hui, la notion de qualité», ajoute Amokrane. Celui-ci estime que «l'Algérie se place au dernier des pays maghrébins concernant la production et l'exportation de pommes de terre». Les exportateurs n'adoptent pas les standards internationaux Les exportateurs peinent à adopter les standards internationaux et rencontrent, également, des problèmes inhérents à la complexité des procédures douanières. Aussi, ce consultant ajoute l'insuffisance des mécanismes d'aide à l'exportation et la faiblesse des certificats ISO. Néanmoins, il affirme que l'Algérie possède un important potentiel à l'exportation, tels que les tomates (primeurs), les piments et poivrons, les artichauts, les dattes et olives, les oranges de la Mitidja et les abricots de N'gaouès… Parmi les actions urgentes à entreprendre, il préconise l'amélioration de la qualité de production et la promotion des entreprises d'emballages, ainsi que le partenariat gagnant-gagnant. Placé sous le thème «Réhabilitation et développement de l'exportation des fruits et légumes», cet événement, premier du genre organisé en Algérie, se veut, selon l'intervenant, sera un espace d'exposition de produits agricoles susceptibles d'être exportés et de communication entre les professionnels en vue d'améliorer la qualité de production, de conditionnement et d'emballage selon des normes ISO consacrées dans les marchés européens notamment. Et c'est dans ce cadre que Nouad Mohamed Amokrane, consultant et commissaire du salon a présenté une communication intitulée «Etat des lieux de la production agricole et les potentialités d'exportation», au cours de laquelle l'expert parle des points forts et les faiblesses du secteur agricole comparativement à nos voisins et aux deux décennies qui ont précédé l'indépendance nationale. «Durant les années 1960 et 1970, l'Algérie exportait le 1/3 de sa production agricole et des fruits et légumes ; or le taux d'exportation est à peine de 3 % aujourd'hui», estime Nouad qui pointe du doigt la concurrence féroce dans le marché méditerranéen des fruits et légumes dominés par l'Egypte, le Maroc et la Tunisie. Les difficultés d'exportation sont liées à «la fermeture» des marchés européens, due, notamment, à la réglementation rigoureuse et les dispositifs de normes ISO. C'est, en fait, un système de protectionnisme économique qui n'ose pas dire son nom. Mais l'expert recommande dans ce sens la certification et la mise aux normes des fruits et légumes algériens comme les standards ISO et le label «bio» ou «naturel», pour faire jouer la concurrence avec les produits européens. L'Algérie a des potentialités avérées pour développer l'exportation des fruits et légumes, si certaines contraintes douanières et de logistique sont levées, dira Nouad qui fait référence à ce salon professionnel rassemblant 100 exposants. Les secteurs d'activités représentés sont liés essentiellement au maraîchage (tous les légumes), arboriculture, viticulture, pheniciculture, oléiculture, analyse et contrôle, calibrage, conditionnement, recherche et expérimentation ainsi que l'emballage et étiquetage. Organisé par Licorne Communication en partenariat avec Algex, l'Union nationale des agronomes, la chambre de commerce et d'industrie de Biskra et certains organes de presse, cet événement va contribuer, selon les organisateurs, à la mise en relation d'affaires entre producteurs et acheteurs nationaux et internationaux qui viendront de plusieurs pays européens et africains. Ponctué d'un premier colloque sur «les exportations hors hydrocarbures et la place des produits agricoles», SIAFEL se fixe ainsi pour objectifs la découverte, aux exposants et visiteurs professionnels, de procédés de fabrication et de techniques de développement de certaines cultures lors de ces journées techniques qui seront animées par des experts et spécialistes de renom, annoncent les mêmes organisateurs. Zane Yahia, le directeur du Salon SIAFEL, est disposé à nous fournir d'amples informations sur cet important évènement qu'abritera Biskra, région produisant les meilleures dattes du monde, à savoir «Deglet Nour». D'ores et déjà, certains observateurs estiment que SIAFEL sera une grande réussite, tant la région des Zibans assure une grande quantité de produits agricoles biologiques. Aussi, Biskra est très appréciée par les Européens, notamment les Polonais et les Allemands, sachant que des membres de la mission diplomatique et commerciale de l'ambassade de Pologne à Alger et de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK) ont pris part à cette journée d'information organisée, hier, à l'Algex. «Ce salon sera une vitrine des différentes techniques innovantes dans le secteur de l'agriculture, de la transformation des produits agricoles, d'inputs et d'équipements spécialisés», a déclaré, également hier, Yahia Zane, directeur de la manifestation, lors d'une journée d'information organisée par l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) pour annoncer la tenue du 1er Salon international de la filière des fruits et légumes (SIAFEL) qui se déroulera à Biskra du 28 au 30 novembre prochain. La capitale des Zibans vivra, donc, au rythme de l'Algérie, pays à vocation agricole, riche en produits agricoles et agroalimentaires, notamment les agrumes et en primeurs. «Si nous n'arrivons pas à exporter maintenant, c'est que nous n'avons pas suffisamment développé aujourd'hui, la notion de qualité», ajoute Amokrane. Celui-ci estime que «l'Algérie se place au dernier des pays maghrébins concernant la production et l'exportation de pommes de terre». Les exportateurs n'adoptent pas les standards internationaux Les exportateurs peinent à adopter les standards internationaux et rencontrent, également, des problèmes inhérents à la complexité des procédures douanières. Aussi, ce consultant ajoute l'insuffisance des mécanismes d'aide à l'exportation et la faiblesse des certificats ISO. Néanmoins, il affirme que l'Algérie possède un important potentiel à l'exportation, tels que les tomates (primeurs), les piments et poivrons, les artichauts, les dattes et olives, les oranges de la Mitidja et les abricots de N'gaouès… Parmi les actions urgentes à entreprendre, il préconise l'amélioration de la qualité de production et la promotion des entreprises d'emballages, ainsi que le partenariat gagnant-gagnant. Placé sous le thème «Réhabilitation et développement de l'exportation des fruits et légumes», cet événement, premier du genre organisé en Algérie, se veut, selon l'intervenant, sera un espace d'exposition de produits agricoles susceptibles d'être exportés et de communication entre les professionnels en vue d'améliorer la qualité de production, de conditionnement et d'emballage selon des normes ISO consacrées dans les marchés européens notamment. Et c'est dans ce cadre que Nouad Mohamed Amokrane, consultant et commissaire du salon a présenté une communication intitulée «Etat des lieux de la production agricole et les potentialités d'exportation», au cours de laquelle l'expert parle des points forts et les faiblesses du secteur agricole comparativement à nos voisins et aux deux décennies qui ont précédé l'indépendance nationale. «Durant les années 1960 et 1970, l'Algérie exportait le 1/3 de sa production agricole et des fruits et légumes ; or le taux d'exportation est à peine de 3 % aujourd'hui», estime Nouad qui pointe du doigt la concurrence féroce dans le marché méditerranéen des fruits et légumes dominés par l'Egypte, le Maroc et la Tunisie. Les difficultés d'exportation sont liées à «la fermeture» des marchés européens, due, notamment, à la réglementation rigoureuse et les dispositifs de normes ISO. C'est, en fait, un système de protectionnisme économique qui n'ose pas dire son nom. Mais l'expert recommande dans ce sens la certification et la mise aux normes des fruits et légumes algériens comme les standards ISO et le label «bio» ou «naturel», pour faire jouer la concurrence avec les produits européens. L'Algérie a des potentialités avérées pour développer l'exportation des fruits et légumes, si certaines contraintes douanières et de logistique sont levées, dira Nouad qui fait référence à ce salon professionnel rassemblant 100 exposants. Les secteurs d'activités représentés sont liés essentiellement au maraîchage (tous les légumes), arboriculture, viticulture, pheniciculture, oléiculture, analyse et contrôle, calibrage, conditionnement, recherche et expérimentation ainsi que l'emballage et étiquetage. Organisé par Licorne Communication en partenariat avec Algex, l'Union nationale des agronomes, la chambre de commerce et d'industrie de Biskra et certains organes de presse, cet événement va contribuer, selon les organisateurs, à la mise en relation d'affaires entre producteurs et acheteurs nationaux et internationaux qui viendront de plusieurs pays européens et africains. Ponctué d'un premier colloque sur «les exportations hors hydrocarbures et la place des produits agricoles», SIAFEL se fixe ainsi pour objectifs la découverte, aux exposants et visiteurs professionnels, de procédés de fabrication et de techniques de développement de certaines cultures lors de ces journées techniques qui seront animées par des experts et spécialistes de renom, annoncent les mêmes organisateurs. Zane Yahia, le directeur du Salon SIAFEL, est disposé à nous fournir d'amples informations sur cet important évènement qu'abritera Biskra, région produisant les meilleures dattes du monde, à savoir «Deglet Nour». D'ores et déjà, certains observateurs estiment que SIAFEL sera une grande réussite, tant la région des Zibans assure une grande quantité de produits agricoles biologiques. Aussi, Biskra est très appréciée par les Européens, notamment les Polonais et les Allemands, sachant que des membres de la mission diplomatique et commerciale de l'ambassade de Pologne à Alger et de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK) ont pris part à cette journée d'information organisée, hier, à l'Algex.