La décision a été prise. Le président de la République Abdelaziz Bouteflika, avait, d'ailleurs, tranché sur cette question depuis toujours, soit dans tous ses discours qui se sont succédé après son investiture à la tête de l'Etat en 1999. «Le parti qui a mis à feu et sang le pays ne refera plus surface. C'est fini, c'est fini, c'est fini !», aime-t-il à marteler La décision a été prise. Le président de la République Abdelaziz Bouteflika, avait, d'ailleurs, tranché sur cette question depuis toujours, soit dans tous ses discours qui se sont succédé après son investiture à la tête de l'Etat en 1999. «Le parti qui a mis à feu et sang le pays ne refera plus surface. C'est fini, c'est fini, c'est fini !», aime-t-il à marteler Cette volonté s‘est traduite concrètement. En effet, le projet de loi relatif aux partis politiques, adopté lundi dernier en Conseil des ministres, interdit explicitement le retour de l‘ex-Front islamique du salut (FIS) et celui de ses anciens dirigeants qui veulent réinvestir la scène politique. Ainsi, ce projet de loi prévoit, notamment, des dispositions «à même de prévenir la réédition de la tragédie nationale, de prohiber toute remise en cause des libertés fondamentales, de consacrer le caractère démocratique et républicain de l‘Etat, et de préserver l‘unité nationale, l‘intégrité du territoire, l‘indépendance nationale, ainsi que les éléments constitutifs de l‘identité nationale». Autrement dit, la route est barrée devant les anciens dirigeants du FIS, dissout par le tribunal administratif d‘Alger en 1992, voulant créer un quiconque parti politique. Qu‘il s‘agisse d‘un FIS acte 2, un FIS-bis ou encore un FIS «relooké», tous les subterfuges sont interdits. Cette perspective a été, d‘ailleurs, lors du dudit Conseil des ministres définitivement écartées après une «divergence d‘idée» entre le ministre de l‘Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem et le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Selon un source généralement bien informée, les débat lors de l‘adoption de ce projet de loi ont été particulièrement ardus. Notons que M. Ouyahia, lui, partage le même point de vue avec le vice-Premier ministre, Noureddine Yazid Zerhouni, affirme notre source. Selon elle, M. Belkhadem, qui, rappelons-le, est également secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), a estimé qu‘à l‘exception des cadres de l‘ex-FIS et ses militants impliqués dans des actes de violence commis dans les année 1990 par des organisations terroristes, «l‘exercice politique ne devrait pas être interdit à des citoyens algériens». «Les anciens cadres de l‘ex-FIS, qui n‘ont pas commis des actes de violence, pourraient peut-être créer des partis politiques», a-t-il estimé. Il convient de noter, dans ce contexte, que M. Belkhadem, qui fait preuve de bienveillance à l‘égard des islamistes, espère ainsi capter leur ssuffrages vraisemblablement en prévision des prochaines échéances électorales, estiment moult observateurs. Chose qui n‘a pas été du goût du Premier ministre et le vice-Premier ministre, M. Ouyahia et M. Zerhouni. Ces deux hauts responsables n‘ont pas toléré le retour de ces anciens nouveaux visages, considérant que leur réapparition sur la scène politique est incontestablement synonyme de réédition de la tragédie nationale à laquelle l‘Algérie a payé un lourd tribut. Le chef de l‘Etat est bien évidement intervenu pour mettre fin à cette «polémique» et rappeler son inchangeable point de vue. C‘est dire que les anciens de l‘ex-FIS, qui caressaient encore l‘espoir de revenir sur l‘échiquier politique algérien, vont devoir remiser au placard, à jamais, leurs ambitions. Cette volonté s‘est traduite concrètement. En effet, le projet de loi relatif aux partis politiques, adopté lundi dernier en Conseil des ministres, interdit explicitement le retour de l‘ex-Front islamique du salut (FIS) et celui de ses anciens dirigeants qui veulent réinvestir la scène politique. Ainsi, ce projet de loi prévoit, notamment, des dispositions «à même de prévenir la réédition de la tragédie nationale, de prohiber toute remise en cause des libertés fondamentales, de consacrer le caractère démocratique et républicain de l‘Etat, et de préserver l‘unité nationale, l‘intégrité du territoire, l‘indépendance nationale, ainsi que les éléments constitutifs de l‘identité nationale». Autrement dit, la route est barrée devant les anciens dirigeants du FIS, dissout par le tribunal administratif d‘Alger en 1992, voulant créer un quiconque parti politique. Qu‘il s‘agisse d‘un FIS acte 2, un FIS-bis ou encore un FIS «relooké», tous les subterfuges sont interdits. Cette perspective a été, d‘ailleurs, lors du dudit Conseil des ministres définitivement écartées après une «divergence d‘idée» entre le ministre de l‘Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem et le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Selon un source généralement bien informée, les débat lors de l‘adoption de ce projet de loi ont été particulièrement ardus. Notons que M. Ouyahia, lui, partage le même point de vue avec le vice-Premier ministre, Noureddine Yazid Zerhouni, affirme notre source. Selon elle, M. Belkhadem, qui, rappelons-le, est également secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), a estimé qu‘à l‘exception des cadres de l‘ex-FIS et ses militants impliqués dans des actes de violence commis dans les année 1990 par des organisations terroristes, «l‘exercice politique ne devrait pas être interdit à des citoyens algériens». «Les anciens cadres de l‘ex-FIS, qui n‘ont pas commis des actes de violence, pourraient peut-être créer des partis politiques», a-t-il estimé. Il convient de noter, dans ce contexte, que M. Belkhadem, qui fait preuve de bienveillance à l‘égard des islamistes, espère ainsi capter leur ssuffrages vraisemblablement en prévision des prochaines échéances électorales, estiment moult observateurs. Chose qui n‘a pas été du goût du Premier ministre et le vice-Premier ministre, M. Ouyahia et M. Zerhouni. Ces deux hauts responsables n‘ont pas toléré le retour de ces anciens nouveaux visages, considérant que leur réapparition sur la scène politique est incontestablement synonyme de réédition de la tragédie nationale à laquelle l‘Algérie a payé un lourd tribut. Le chef de l‘Etat est bien évidement intervenu pour mettre fin à cette «polémique» et rappeler son inchangeable point de vue. C‘est dire que les anciens de l‘ex-FIS, qui caressaient encore l‘espoir de revenir sur l‘échiquier politique algérien, vont devoir remiser au placard, à jamais, leurs ambitions.