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L'Europe réplique aux Etats-Unis
Crise de la dette
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 09 - 2011

Les Européens, qui n'avaient pas apprécié la veille les critiques des Etats-Unis sur la gestion de la crise de la dette, leur ont répliqué samedi 17 septembre. La défense de l'Union monétaire est venue de Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE), à l'issue d'une réunion des ministres des finances européens à Wroclaw, en Pologne.
«Prises dans leur ensemble, l'Union européenne et la zone euro sont dans une situation probablement meilleure que les économies d'autres grands pays développés», a-t-il affirmé à la presse.
Preuve en est : le déficit de la zone euro devrait s'établir aux alentours de 4,5 % du PIB en 2011, a souligné le patron de l'institut monétaire, quand celui des Etats-Unis risque d'atteindre 8,8% cette année. Dans le même temps, Jean-Claude Trichet a reconn « des erreurs au niveau de certains pays pris individuellement», qui ont accumulé déficits et dettes publics trop importants.
Ses propos sonnent comme une réponse aux déclarations la veille du secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, venu en Pologne faire la leçon aux Européens sur la manière de faire face à la crise d'endettement excessif qui inquiète désormais le monde entier. M. Geithner avait exhorté la zone euro à mettre un terme à ses divisions sur les moyens de résoudre cette crise, en particulier entre la BCE et les gouvernements européens, mettant en garde contre les risques «catastrophiques» de la désunion. «Je ne comprends pas bien ce qu'il a voulu dire», a affirmé samedi Jean-Claude Trichet en marge de la réunion des ministres.
Timothy Geithner avait aussi incité la zone euro à donner davantage de puissance de feu à son Fonds de secours financier (FESF) pour les pays les plus fragiles. Les ministres européens ont peu apprécié ces recommandations. L'Allemagne a suggéré à l'inverse aux Etats-Unis de soutenir l'idée d'une taxe sur les transactions financières, qui permettrait de dégager les fonds nécessaires. Ce que le secrétaire américain a catégoriquement refusé.
Le sujet est source de discorde au sein de l'Europe même, puisque la France et l'Allemagne y sont favorables alors que les Britanniques, inquiets pour l'avenir de la City de Londres, s'y opposent. «Il y a des divisions considérables à ce sujet», a reconnu le ministre des finances polonais Jacek Rostowski, expliquant que de nombreux Etats craignent qu'une taxe sur les transactions financières circonscrite à l'Union européenne «aboutisse purement et simplement à ce que les transactions se déplacent hors de la zone».
Le ministre des Finances belge, Didier Reynders, a défendu samedi à Wroclaw cette taxe qui serait un outil «important, non seulement pour financer le budget (européen) mais pour stabiliser les flux des marchés financiers». A défaut de pouvoir mettre en place la mesure au niveau mondial, «nous le ferons dans l'Union européenne, et si c'est impossible, dans la zone euro», a affirmé, volontariste, le ministre.
«C'est une question techniquement simple, économiquement supportable par le secteur financier, financièrement productive et politiquement juste», a plaidé de son côté le commissaire européen aux services financiers, Michel Barnier. Une proposition émanant de Bruxelles doit justement voir le jour «dans quelques semaines», a-t-il précisé. La réunion des ministres européens, entamée jeudi soir, s'est achevée samedi sur fond de protestation contre l'austérité en Europe.
«Il y a trop peu d'emplois, les salaires sont trop bas, la protection sociale est réduite. C'est un problème dans toute l'Europe et nos responsables politiques doivent faire quelque chose», a déclaré Sebastian Ostaszewski, un manifestant de 19 ans, du syndicat polonais solidarité.
Plusieurs milliers de manifestants ayant répondu à l'appel de la Confédération européenne des syndicats (CES) défilaient dans les rues de Wroclaw à la mi-journée, alors que la réunion ministérielle prenait fin. Ils étaient 10.000 au moment où le cortège se formait, selon la police polonaise. Les organisateurs avaient dit attendre plus de 30.000 participants.
Cette manifestation survient alors que la situation de la Grèce empire jour après jour et que la réunion de Wroclaw n'a pas permis d'avancer sur la concrétisation du second plan d'aide au pays, de près de 160 milliards d'euros. Sans cela, le pays est menacé d'un défaut de paiement. La mise en œuvre des décisions prises le 21 juillet «prend un certain temps, car nous vivons en démocratie, mais début octobre tout sera en place», a assuré le ministre des finances luxembourgeois, Luc Frieden.
Le dossier grec bloque en particulier sur l'exigence finlandaise de garanties financières en échange de nouveaux prêts. «Nous négocions en continu, mais il n'y a rien de nouveau pour l'instant», a déclaré samedi la ministre des Finances finlandaise, Jutta Urpilainen.
Les Européens, qui n'avaient pas apprécié la veille les critiques des Etats-Unis sur la gestion de la crise de la dette, leur ont répliqué samedi 17 septembre. La défense de l'Union monétaire est venue de Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE), à l'issue d'une réunion des ministres des finances européens à Wroclaw, en Pologne.
«Prises dans leur ensemble, l'Union européenne et la zone euro sont dans une situation probablement meilleure que les économies d'autres grands pays développés», a-t-il affirmé à la presse.
Preuve en est : le déficit de la zone euro devrait s'établir aux alentours de 4,5 % du PIB en 2011, a souligné le patron de l'institut monétaire, quand celui des Etats-Unis risque d'atteindre 8,8% cette année. Dans le même temps, Jean-Claude Trichet a reconn « des erreurs au niveau de certains pays pris individuellement», qui ont accumulé déficits et dettes publics trop importants.
Ses propos sonnent comme une réponse aux déclarations la veille du secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, venu en Pologne faire la leçon aux Européens sur la manière de faire face à la crise d'endettement excessif qui inquiète désormais le monde entier. M. Geithner avait exhorté la zone euro à mettre un terme à ses divisions sur les moyens de résoudre cette crise, en particulier entre la BCE et les gouvernements européens, mettant en garde contre les risques «catastrophiques» de la désunion. «Je ne comprends pas bien ce qu'il a voulu dire», a affirmé samedi Jean-Claude Trichet en marge de la réunion des ministres.
Timothy Geithner avait aussi incité la zone euro à donner davantage de puissance de feu à son Fonds de secours financier (FESF) pour les pays les plus fragiles. Les ministres européens ont peu apprécié ces recommandations. L'Allemagne a suggéré à l'inverse aux Etats-Unis de soutenir l'idée d'une taxe sur les transactions financières, qui permettrait de dégager les fonds nécessaires. Ce que le secrétaire américain a catégoriquement refusé.
Le sujet est source de discorde au sein de l'Europe même, puisque la France et l'Allemagne y sont favorables alors que les Britanniques, inquiets pour l'avenir de la City de Londres, s'y opposent. «Il y a des divisions considérables à ce sujet», a reconnu le ministre des finances polonais Jacek Rostowski, expliquant que de nombreux Etats craignent qu'une taxe sur les transactions financières circonscrite à l'Union européenne «aboutisse purement et simplement à ce que les transactions se déplacent hors de la zone».
Le ministre des Finances belge, Didier Reynders, a défendu samedi à Wroclaw cette taxe qui serait un outil «important, non seulement pour financer le budget (européen) mais pour stabiliser les flux des marchés financiers». A défaut de pouvoir mettre en place la mesure au niveau mondial, «nous le ferons dans l'Union européenne, et si c'est impossible, dans la zone euro», a affirmé, volontariste, le ministre.
«C'est une question techniquement simple, économiquement supportable par le secteur financier, financièrement productive et politiquement juste», a plaidé de son côté le commissaire européen aux services financiers, Michel Barnier. Une proposition émanant de Bruxelles doit justement voir le jour «dans quelques semaines», a-t-il précisé. La réunion des ministres européens, entamée jeudi soir, s'est achevée samedi sur fond de protestation contre l'austérité en Europe.
«Il y a trop peu d'emplois, les salaires sont trop bas, la protection sociale est réduite. C'est un problème dans toute l'Europe et nos responsables politiques doivent faire quelque chose», a déclaré Sebastian Ostaszewski, un manifestant de 19 ans, du syndicat polonais solidarité.
Plusieurs milliers de manifestants ayant répondu à l'appel de la Confédération européenne des syndicats (CES) défilaient dans les rues de Wroclaw à la mi-journée, alors que la réunion ministérielle prenait fin. Ils étaient 10.000 au moment où le cortège se formait, selon la police polonaise. Les organisateurs avaient dit attendre plus de 30.000 participants.
Cette manifestation survient alors que la situation de la Grèce empire jour après jour et que la réunion de Wroclaw n'a pas permis d'avancer sur la concrétisation du second plan d'aide au pays, de près de 160 milliards d'euros. Sans cela, le pays est menacé d'un défaut de paiement. La mise en œuvre des décisions prises le 21 juillet «prend un certain temps, car nous vivons en démocratie, mais début octobre tout sera en place», a assuré le ministre des finances luxembourgeois, Luc Frieden.
Le dossier grec bloque en particulier sur l'exigence finlandaise de garanties financières en échange de nouveaux prêts. «Nous négocions en continu, mais il n'y a rien de nouveau pour l'instant», a déclaré samedi la ministre des Finances finlandaise, Jutta Urpilainen.


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