La question des quotas pour les femmes dans les listes électorales est, apparemment, mal perçue par les partis politiques. Ces derniers nourrissent, en effet, craintes et appréhensions car la mise en application de cette disposition que contient le projet de loi organique fixant les modalités d'élargissement de la représentation des femmes au sein des assemblées élues, est loin d'être une simple sinécure. A quelques mois des élections législatives, prévues au mois d'avril, et à une année des élections locales, cette disposition suscite d'ores et déjà une «sourde opposition» de la majorité des députés. Ce projet de loi, qui entre dans le cadre des réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Buteflika, au même titre que d'autres projets à l'exemple de ceux relatifs aux élections, aux partis politiques ou à l'information, risque ainsi de subir moult amendements lorsqu'il sera soumis à l'examen de la plénière de l'APN. Des amendements à même de vider ce projet de sa quintessence et, par voie de conséquence, de «contrarier» la volonté clairement affichée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de promouvoir réellement la participation de la femme à la vie politique nationale. Cette volonté s'est exprimée, d'abord, faut-il le rappeler, à travers l'amendement de la Constitution intervenu le 12 novembre 2008, et, d'ailleurs, le projet de loi organique fixant les modalités d'élargissement de la représentation des femmes au sein des assemblées élues, n'est que la résultante de l'article 31 bis de la loi fondamentale. Avec «l'irruption» en masse de la femme dans les assemblées élues, la prééminence de la gent masculine subira, inévitablement, des contre- coups. C'est, d'ailleurs, pour cette raison que les députés, dont la majorité, pour ne pas dire tous, nourrissent l'ambition de se porter de nouveau candidats pour les prochaines législatives, voient d'un mauvais œil cette disposition d'octroyer un quota de 33% pour les femmes dans les listes électorales. Et c'est aussi pour cette raison qu'ils comptent introduire des amendements en vue de revoir nettement à la baisse ce pourcentage qu'ils considèrent comme assez élevé. Ceci pour pouvoir, à l'évidence, avoir plus de chances de figurer en bonne place dans les listes électorales de leurs partis respectifs et, pourquoi pas, assurer un siège dans une assemblée. Bien sûr, à ce titre, c'est l'APN qui fait saliver le plus les prétendants. Les députés, toutes tendances politiques confondues, seraient prêts à ramener ce pourcentage jusqu'à 10 ou 15%seulement. Selon ce qui a filtré des coulisses de la chambre basse, des tractations tous azimuts seraient en cours entre des députés affiliés à différents groupes parlementaires. Les états-majors des partis politiques, notamment ceux affiliés à l'alliance présidentielle, auront peut-être du mal gérer leurs troupes sur ce plan. On comprend dès lors pourquoi cette problématique a été au centre des réunions tenues par Ahmed Ouyahia, le secrétaire général du RND, et Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du FLN, avec les groupes parlementaires de leurs partis. Ahmed Ouyahia, qui s'est réuni samedi dernier à huis clos avec les députés et les sénateurs du RND, leur a expressément recommandé d'adopter tous les projets de loi, y compris, donc, celui relatif à l'élargissement de la participation de la femme dans les assemblées élues, sans introduire des amendements qui peuvent toucher au fond des textes. Abdelaziz Beklkhadem l'a précédé dans cet exercice puisque, lui aussi, en fait de même avec les députés et les sénateurs de son parti lorsqu'il s'est réuni avec eux il y'a quelques jours de cela. Le premier responsable du FLN, qui s'est toujours déclaré contre le principe même de la politique des quotas, a, en effet, tenu à dissiper les craintes des députés. Ces craintes ne sont pas, cependant, le propre de deputés puisque c'est le même cas pour les partis poitqiues qui sont loin d'avoir suffisamment de troupes féminines. En effet, à l'exception peut-être du FLN et, à un degré moindre, le RND, qui pourraient souscrire à cette obligation de 33%, non sans de grandes difficultés, les autres partis ne le pourront certainement pas. La question des quotas pour les femmes dans les listes électorales est, apparemment, mal perçue par les partis politiques. Ces derniers nourrissent, en effet, craintes et appréhensions car la mise en application de cette disposition que contient le projet de loi organique fixant les modalités d'élargissement de la représentation des femmes au sein des assemblées élues, est loin d'être une simple sinécure. A quelques mois des élections législatives, prévues au mois d'avril, et à une année des élections locales, cette disposition suscite d'ores et déjà une «sourde opposition» de la majorité des députés. Ce projet de loi, qui entre dans le cadre des réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Buteflika, au même titre que d'autres projets à l'exemple de ceux relatifs aux élections, aux partis politiques ou à l'information, risque ainsi de subir moult amendements lorsqu'il sera soumis à l'examen de la plénière de l'APN. Des amendements à même de vider ce projet de sa quintessence et, par voie de conséquence, de «contrarier» la volonté clairement affichée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de promouvoir réellement la participation de la femme à la vie politique nationale. Cette volonté s'est exprimée, d'abord, faut-il le rappeler, à travers l'amendement de la Constitution intervenu le 12 novembre 2008, et, d'ailleurs, le projet de loi organique fixant les modalités d'élargissement de la représentation des femmes au sein des assemblées élues, n'est que la résultante de l'article 31 bis de la loi fondamentale. Avec «l'irruption» en masse de la femme dans les assemblées élues, la prééminence de la gent masculine subira, inévitablement, des contre- coups. C'est, d'ailleurs, pour cette raison que les députés, dont la majorité, pour ne pas dire tous, nourrissent l'ambition de se porter de nouveau candidats pour les prochaines législatives, voient d'un mauvais œil cette disposition d'octroyer un quota de 33% pour les femmes dans les listes électorales. Et c'est aussi pour cette raison qu'ils comptent introduire des amendements en vue de revoir nettement à la baisse ce pourcentage qu'ils considèrent comme assez élevé. Ceci pour pouvoir, à l'évidence, avoir plus de chances de figurer en bonne place dans les listes électorales de leurs partis respectifs et, pourquoi pas, assurer un siège dans une assemblée. Bien sûr, à ce titre, c'est l'APN qui fait saliver le plus les prétendants. Les députés, toutes tendances politiques confondues, seraient prêts à ramener ce pourcentage jusqu'à 10 ou 15%seulement. Selon ce qui a filtré des coulisses de la chambre basse, des tractations tous azimuts seraient en cours entre des députés affiliés à différents groupes parlementaires. Les états-majors des partis politiques, notamment ceux affiliés à l'alliance présidentielle, auront peut-être du mal gérer leurs troupes sur ce plan. On comprend dès lors pourquoi cette problématique a été au centre des réunions tenues par Ahmed Ouyahia, le secrétaire général du RND, et Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du FLN, avec les groupes parlementaires de leurs partis. Ahmed Ouyahia, qui s'est réuni samedi dernier à huis clos avec les députés et les sénateurs du RND, leur a expressément recommandé d'adopter tous les projets de loi, y compris, donc, celui relatif à l'élargissement de la participation de la femme dans les assemblées élues, sans introduire des amendements qui peuvent toucher au fond des textes. Abdelaziz Beklkhadem l'a précédé dans cet exercice puisque, lui aussi, en fait de même avec les députés et les sénateurs de son parti lorsqu'il s'est réuni avec eux il y'a quelques jours de cela. Le premier responsable du FLN, qui s'est toujours déclaré contre le principe même de la politique des quotas, a, en effet, tenu à dissiper les craintes des députés. Ces craintes ne sont pas, cependant, le propre de deputés puisque c'est le même cas pour les partis poitqiues qui sont loin d'avoir suffisamment de troupes féminines. En effet, à l'exception peut-être du FLN et, à un degré moindre, le RND, qui pourraient souscrire à cette obligation de 33%, non sans de grandes difficultés, les autres partis ne le pourront certainement pas.