La question de la participation aux élections législatives, prévues pour le 25 novembre au Maroc, divise l'Alliance de la gauche démocratique (AGD) tant les trois partis la composant ont pris des positions différentes par rapport à ce rendez-vous politique anticipé, intervenu après l'adoption d'une nouvelle constitution, le 1er juillet dernier. La question de la participation aux élections législatives, prévues pour le 25 novembre au Maroc, divise l'Alliance de la gauche démocratique (AGD) tant les trois partis la composant ont pris des positions différentes par rapport à ce rendez-vous politique anticipé, intervenu après l'adoption d'une nouvelle constitution, le 1er juillet dernier. Le Parti socialiste unifié (PSU), le Congrès national ittihadi (CNI) et le Parti de l'avant-garde démocratique et sociale (PADS), qui ont fait front pour appeler au boycott de la dernière consultation référendaire, ont affiché leurs divergences au sujet des prochaines législatives même s'ils s'accordent à dire que les conditions pour des élections libres et transparentes "ne sont toujours pas réunies". Si le PSU a décidé, en fin de semaine dernière, de ne pas prendre part à la prochaine opération électorale en raison de "l'absence des conditions de la transparence et de l'honnêteté", le CNI a annoncé son intention d'y participer afin de militer pour "le changement et la réforme de l'intérieur des institutions" tandis que le PADS étudie encore la question. Le PSU, qui a opté pour le boycott de ces élections, à la majorité écrasante de son conseil national, a souligné que cette décision correspondait parfaitement à la conjoncture politique actuelle qui impose au parti d'appeler les Marocains à faire de même. "Participer aux élections dans une période de contestation politique historique est un suicide politique. Nous n'avons aucune certitude sur la participation au vote des Marocains et sur la durée de vie du prochain Parlement", a déclaré Mohamed Sassi, membre du bureau politique du parti lors de la réunion du conseil national. Depuis le déclenchement des manifestations de rues, initiées par le mouvement du 20 Février, il y a exactement sept mois, pour réclamer des réformes démocratiques au Maroc, le PSU a toujours appuyé ses actions et ses revendications de changement, note-t-on. La décision de participation du CNI, au contraire de celle du PSU, a été dictée par une volonté d'opter pour une politique "constructive" à l'intérieur de l'Etat. "Nous ne voulons pas nous limiter à faire entendre les revendications du peuple dans la rue seulement", a déclaré le secrétaire général du CNI, Laaziz Abdeslam au quotidien Aujourd'hui le Maroc en précisant "nous voulons influencer les décisions politiques, économiques et sociales de l'intérieur des institutions". Quant au PADS, sa position concernant les prochaines échéances n'a pas été tranchée jusqu'à présent mais selon des observateurs au fait de la vie politique au Maroc, notamment des débats qui se déroulent actuellement dans ce parti, la tendance au sein des instances dirigeantes semble s'acheminer vers le boycott. Au début du mois de septembre, l'AGD auquel s'est joint le Parti travailliste (PT) a refusé d'adhérer à une initiative politique d'unification, lancée par cinq autres partis dont deux membres du gouvernement, afin de "coordonner leurs efforts avec toutes les forces démocratiques et modernistes et plus particulièrement les forces de gauche" dans l'optique des prochaines législatives. Le PSU, le CNI, le PADS et le PT avaient estimé que l'initiative de l'Union socialiste des forces populaires (USFP, gouvernemental), le Parti du progrès et du socialisme (PPS, gouvernemental), le Parti socialiste (PS), le Front des forces démocratiques (FFD) et le Parti de la gauche verte marocaine (PGV) était une démarche "inutile" vu la "divergence des visions". Par ailleurs, le parti Annahj Addimocrati (la Voie démocratique, gauchiste), autre formation politique qui avait appelé au boycott du référendum pour la réforme constitutionnelle a, pour sa part, annoncé son refus de participer aux élections législatives. Le conseil national de ce parti d'extrême gauche s'est dit prêt à œuvrer pour la formation d'un front de boycott des ces échéances électorales, prévues le 25 novembre. Les dernières législatives remontent à septembre 2007. L'avancement des élections législatives, qui devait en principe se tenir à l'automne 2012, est dû à l'adoption de la nouvelle loi fondamentale. Proposée par le roi Mohammed VI, la nouvelle Constitution élargit le rôle du Premier ministre qui devient le chef du gouvernement mais préserve la prééminence du souverain. Le Parti socialiste unifié (PSU), le Congrès national ittihadi (CNI) et le Parti de l'avant-garde démocratique et sociale (PADS), qui ont fait front pour appeler au boycott de la dernière consultation référendaire, ont affiché leurs divergences au sujet des prochaines législatives même s'ils s'accordent à dire que les conditions pour des élections libres et transparentes "ne sont toujours pas réunies". Si le PSU a décidé, en fin de semaine dernière, de ne pas prendre part à la prochaine opération électorale en raison de "l'absence des conditions de la transparence et de l'honnêteté", le CNI a annoncé son intention d'y participer afin de militer pour "le changement et la réforme de l'intérieur des institutions" tandis que le PADS étudie encore la question. Le PSU, qui a opté pour le boycott de ces élections, à la majorité écrasante de son conseil national, a souligné que cette décision correspondait parfaitement à la conjoncture politique actuelle qui impose au parti d'appeler les Marocains à faire de même. "Participer aux élections dans une période de contestation politique historique est un suicide politique. Nous n'avons aucune certitude sur la participation au vote des Marocains et sur la durée de vie du prochain Parlement", a déclaré Mohamed Sassi, membre du bureau politique du parti lors de la réunion du conseil national. Depuis le déclenchement des manifestations de rues, initiées par le mouvement du 20 Février, il y a exactement sept mois, pour réclamer des réformes démocratiques au Maroc, le PSU a toujours appuyé ses actions et ses revendications de changement, note-t-on. La décision de participation du CNI, au contraire de celle du PSU, a été dictée par une volonté d'opter pour une politique "constructive" à l'intérieur de l'Etat. "Nous ne voulons pas nous limiter à faire entendre les revendications du peuple dans la rue seulement", a déclaré le secrétaire général du CNI, Laaziz Abdeslam au quotidien Aujourd'hui le Maroc en précisant "nous voulons influencer les décisions politiques, économiques et sociales de l'intérieur des institutions". Quant au PADS, sa position concernant les prochaines échéances n'a pas été tranchée jusqu'à présent mais selon des observateurs au fait de la vie politique au Maroc, notamment des débats qui se déroulent actuellement dans ce parti, la tendance au sein des instances dirigeantes semble s'acheminer vers le boycott. Au début du mois de septembre, l'AGD auquel s'est joint le Parti travailliste (PT) a refusé d'adhérer à une initiative politique d'unification, lancée par cinq autres partis dont deux membres du gouvernement, afin de "coordonner leurs efforts avec toutes les forces démocratiques et modernistes et plus particulièrement les forces de gauche" dans l'optique des prochaines législatives. Le PSU, le CNI, le PADS et le PT avaient estimé que l'initiative de l'Union socialiste des forces populaires (USFP, gouvernemental), le Parti du progrès et du socialisme (PPS, gouvernemental), le Parti socialiste (PS), le Front des forces démocratiques (FFD) et le Parti de la gauche verte marocaine (PGV) était une démarche "inutile" vu la "divergence des visions". Par ailleurs, le parti Annahj Addimocrati (la Voie démocratique, gauchiste), autre formation politique qui avait appelé au boycott du référendum pour la réforme constitutionnelle a, pour sa part, annoncé son refus de participer aux élections législatives. Le conseil national de ce parti d'extrême gauche s'est dit prêt à œuvrer pour la formation d'un front de boycott des ces échéances électorales, prévues le 25 novembre. Les dernières législatives remontent à septembre 2007. L'avancement des élections législatives, qui devait en principe se tenir à l'automne 2012, est dû à l'adoption de la nouvelle loi fondamentale. Proposée par le roi Mohammed VI, la nouvelle Constitution élargit le rôle du Premier ministre qui devient le chef du gouvernement mais préserve la prééminence du souverain.