Le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Omar, a sensibilisé, jeudi à Florence, les représentants des villes solidaires avec le peuple sahraoui sur les blocages de toutes natures que Rabat suscite pour que la cause sahraouie ne connaisse pas d'avancées vers un règlement politique conforme à la légalité internationale. S'exprimant devant la 3e conférence internationale des villes solidaires avec le peuple sahraoui ouverte pour sa première partie dans la capitale toscane, M. Omar a dénoncé les différentes manúuvres marocaines pour que le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, à travers un référendum sous l'égide des Nations unies, n'aboutisse jamais. Il a cité, notamment, les tergiversations et l'entêtement de Rabat depuis 2007, dans le cadre des négociations directes entre les deux parties en conflit (Maroc et Front Polisario) pour que ce référendum n'ait lieu que sur la base de la proposition marocaine d'octroyer une autonomie aux Sahraouis, rejetant les propositions du Front Polisario. Il a, dans ce sens, accusé certaines puissances, notamment la France, de persister dans leur soutien intéressé aux thèses marocaines, refusant au peuple sahraoui son droit légitime à se prononcer sur son destin. Dans ce cadre, il a salué les représentants des villes solidaires que ce soit en Italie ou dans le reste de l'Europe et du monde pour leur appui à la cause sahraouie et à la lutte du peuple sahraoui pour son droit à l'autodétermination. Evoquant les bouleversements qui secouent le monde arabe et la région du Maghreb, il a estimé que tant que des puissances, notamment en Europe, continueraient à ne pas faire pression sur le Maroc pour qu'il se plie au droit international dans le conflit du Sahara Occidental, la sécurité dans cette région comme en Europe resterait sujette à risque. Le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Omar, a sensibilisé, jeudi à Florence, les représentants des villes solidaires avec le peuple sahraoui sur les blocages de toutes natures que Rabat suscite pour que la cause sahraouie ne connaisse pas d'avancées vers un règlement politique conforme à la légalité internationale. S'exprimant devant la 3e conférence internationale des villes solidaires avec le peuple sahraoui ouverte pour sa première partie dans la capitale toscane, M. Omar a dénoncé les différentes manúuvres marocaines pour que le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, à travers un référendum sous l'égide des Nations unies, n'aboutisse jamais. Il a cité, notamment, les tergiversations et l'entêtement de Rabat depuis 2007, dans le cadre des négociations directes entre les deux parties en conflit (Maroc et Front Polisario) pour que ce référendum n'ait lieu que sur la base de la proposition marocaine d'octroyer une autonomie aux Sahraouis, rejetant les propositions du Front Polisario. Il a, dans ce sens, accusé certaines puissances, notamment la France, de persister dans leur soutien intéressé aux thèses marocaines, refusant au peuple sahraoui son droit légitime à se prononcer sur son destin. Dans ce cadre, il a salué les représentants des villes solidaires que ce soit en Italie ou dans le reste de l'Europe et du monde pour leur appui à la cause sahraouie et à la lutte du peuple sahraoui pour son droit à l'autodétermination. Evoquant les bouleversements qui secouent le monde arabe et la région du Maghreb, il a estimé que tant que des puissances, notamment en Europe, continueraient à ne pas faire pression sur le Maroc pour qu'il se plie au droit international dans le conflit du Sahara Occidental, la sécurité dans cette région comme en Europe resterait sujette à risque.