La tripartite tant attendue aura déçu plus d'un, à commencer par les smicards qui verront leurs salaires augmenter à la minima : 3.000 DA à partir de janvier. On ne peut pas dire que ça pèse lourd. Certains diront : «C'est mieux que rien», mais restons réalistes ; ce n'est même pas le beurre dans les épinards. Et dire que les pouvoirs publics veulent préserver le pouvoir d'achat, c'est tout faux. Le patronat et le gouvernement parlent d'une même voix ; le premier s'en tient à la préservation de l'outil de production et le Premier ministre dit que la hausse des salaires doit dépendre de l'évolution de la productivité. Une petite éclaircie dans le ciel sombre des chômeurs : le patronat s'engage à recruter quelque 150.000 jeunes ainsi que ceux qui viennent du secteur de la formation professionnelle. L'autre épine dans le pied du gouvernement est le dossier des retraités qui attendaient beaucoup de cette rencontre. Deuxième déception : la Fédération nationale des retraités, qui avait souhaité une augmentation des pensions de 40%, devra attendre qu'une commission mise en place évalue l'incidence afin que soient préservés les équilibres financiers de la Caisse nationale des retraites et le budget de l'Etat. Croisons les doigts et prions pour ces deux millions de retraités qui attendent cette augmentation comme on attendrait le Messie. Et puis, il y a ce fameux article 87-bis qui fera l'objet d'un groupe de réflexion pour évaluer les incidences sur sa suppression qui entre dans le cadre de la prochaine révision du code du travail. Ce que l'on peut retenir de cette tripartite est qu'elle n'aura pas concrétisé les espoirs de millions de travailleurs, retraités et jeunes avec les réformes politiques entreprises. Autant dire que la rencontre UGTA-patronat-gouvernement, qui a exclu de facto les syndicats autonomes, aura accouché d'une souris. La tripartite tant attendue aura déçu plus d'un, à commencer par les smicards qui verront leurs salaires augmenter à la minima : 3.000 DA à partir de janvier. On ne peut pas dire que ça pèse lourd. Certains diront : «C'est mieux que rien», mais restons réalistes ; ce n'est même pas le beurre dans les épinards. Et dire que les pouvoirs publics veulent préserver le pouvoir d'achat, c'est tout faux. Le patronat et le gouvernement parlent d'une même voix ; le premier s'en tient à la préservation de l'outil de production et le Premier ministre dit que la hausse des salaires doit dépendre de l'évolution de la productivité. Une petite éclaircie dans le ciel sombre des chômeurs : le patronat s'engage à recruter quelque 150.000 jeunes ainsi que ceux qui viennent du secteur de la formation professionnelle. L'autre épine dans le pied du gouvernement est le dossier des retraités qui attendaient beaucoup de cette rencontre. Deuxième déception : la Fédération nationale des retraités, qui avait souhaité une augmentation des pensions de 40%, devra attendre qu'une commission mise en place évalue l'incidence afin que soient préservés les équilibres financiers de la Caisse nationale des retraites et le budget de l'Etat. Croisons les doigts et prions pour ces deux millions de retraités qui attendent cette augmentation comme on attendrait le Messie. Et puis, il y a ce fameux article 87-bis qui fera l'objet d'un groupe de réflexion pour évaluer les incidences sur sa suppression qui entre dans le cadre de la prochaine révision du code du travail. Ce que l'on peut retenir de cette tripartite est qu'elle n'aura pas concrétisé les espoirs de millions de travailleurs, retraités et jeunes avec les réformes politiques entreprises. Autant dire que la rencontre UGTA-patronat-gouvernement, qui a exclu de facto les syndicats autonomes, aura accouché d'une souris.