De violents combats ont opposé ce jeudi partisans et adversaires du régime à Sanaa, faisant deux morts et marquant un regain de tension dans la capitale yéménite après une période d'accalmie . De violents combats ont opposé ce jeudi partisans et adversaires du régime à Sanaa, faisant deux morts et marquant un regain de tension dans la capitale yéménite après une période d'accalmie . À Genève, le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies a adopté une résolution qui "condamne toutes les violations des droits de l'Homme perpétrées au Yémen par toutes les parties" sans toutefois mentionner les autorités, rapporte le journal l'Express. Des accrochages à l'arme automatique se sont produits toute la matinée dans les quartiers du nord de Sanaa où s'étaient barricadés des forces de la Garde républicaine, corps d'élite de l'armée, et des soldats d'un général dissident rallié à la contestation du président Ali Abdallah Saleh. La Garde républicaine est dirigée par le fils aîné d'Ali Abdallah Saleh, et le général dissident Ali Mohsen al-Ahmar est à la tête de la première division blindée. L'intensité des combats a dissuadé des dizaines de milliers de manifestants, partis de la place du Changement, épicentre de la contestation, de poursuivre leur marche jusqu'à la rue Hedda dans le sud de la capitale où se trouve notamment la résidence du président. Les manifestants ont défilé dans des rues autour de la place du Changement où ils sont revenus en scandant : "Mouvement pacifique, non à la guerre civile". Dans une interview au Times et au Washington Post, le président yéménite a affirmé ce jeudi qu'il ne quittera pas le pouvoir si ses anciens alliés devenus ses opposants sont autorisés à participer à des élections, estimant que cela mènerait à une guerre civile. Le président yéménite faisait allusion au général dissident Ali Mohsen al-Ahmar et à la puissante tribu des Ahmar (sans lien avec le général). D'autres combats ont eu lieu entre forces pro-Saleh, déployées autour du ministère de l'Intérieur, et des combattants armés de l'influent chef tribal cheikh Sadek al-Ahmar dans le quartier Al-Hassaba (nord). Deux combattants tribaux ont été tués et cinq blessés. En outre, un obus est tombé dans l'enceinte d'un institut relevant du Congrès populaire général (CPG), le parti au pouvoir, dans le centre de Sanaa, faisant deux blessés, selon des sources de sécurité. Ali Abdallah Saleh, qui refuse toujours de quitter le pouvoir, a reçu le soutien d'une partie de religieux qui ont jugé "illicite du point de vue de la législation musulmane de contester par la parole ou par des actes les dirigeants" d'un pays. Ces oulémas ne représentent toutefois pas l'ensemble des religieux du pays dont beaucoup ont apporté depuis le début de la contestation en janvier leur soutien aux manifestants qui demandent depuis des mois le départ du président, au pouvoir depuis 33 ans. Les autorités yéménites avaient promis des enquêtes sur les violences, dont elles font porter la responsabilité sur les opposants, mais aucune n'a pour le moment été menée. À Genève, le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies a adopté une résolution qui "condamne toutes les violations des droits de l'Homme perpétrées au Yémen par toutes les parties" sans toutefois mentionner les autorités, rapporte le journal l'Express. Des accrochages à l'arme automatique se sont produits toute la matinée dans les quartiers du nord de Sanaa où s'étaient barricadés des forces de la Garde républicaine, corps d'élite de l'armée, et des soldats d'un général dissident rallié à la contestation du président Ali Abdallah Saleh. La Garde républicaine est dirigée par le fils aîné d'Ali Abdallah Saleh, et le général dissident Ali Mohsen al-Ahmar est à la tête de la première division blindée. L'intensité des combats a dissuadé des dizaines de milliers de manifestants, partis de la place du Changement, épicentre de la contestation, de poursuivre leur marche jusqu'à la rue Hedda dans le sud de la capitale où se trouve notamment la résidence du président. Les manifestants ont défilé dans des rues autour de la place du Changement où ils sont revenus en scandant : "Mouvement pacifique, non à la guerre civile". Dans une interview au Times et au Washington Post, le président yéménite a affirmé ce jeudi qu'il ne quittera pas le pouvoir si ses anciens alliés devenus ses opposants sont autorisés à participer à des élections, estimant que cela mènerait à une guerre civile. Le président yéménite faisait allusion au général dissident Ali Mohsen al-Ahmar et à la puissante tribu des Ahmar (sans lien avec le général). D'autres combats ont eu lieu entre forces pro-Saleh, déployées autour du ministère de l'Intérieur, et des combattants armés de l'influent chef tribal cheikh Sadek al-Ahmar dans le quartier Al-Hassaba (nord). Deux combattants tribaux ont été tués et cinq blessés. En outre, un obus est tombé dans l'enceinte d'un institut relevant du Congrès populaire général (CPG), le parti au pouvoir, dans le centre de Sanaa, faisant deux blessés, selon des sources de sécurité. Ali Abdallah Saleh, qui refuse toujours de quitter le pouvoir, a reçu le soutien d'une partie de religieux qui ont jugé "illicite du point de vue de la législation musulmane de contester par la parole ou par des actes les dirigeants" d'un pays. Ces oulémas ne représentent toutefois pas l'ensemble des religieux du pays dont beaucoup ont apporté depuis le début de la contestation en janvier leur soutien aux manifestants qui demandent depuis des mois le départ du président, au pouvoir depuis 33 ans. Les autorités yéménites avaient promis des enquêtes sur les violences, dont elles font porter la responsabilité sur les opposants, mais aucune n'a pour le moment été menée.