Selon les autorités sahraouies, la ville occupée de Dakhla se trouve, aujourd'hui, assiégée par les forces coloniales marocaines, 6 jours après le début des affrontements entre colons marocains et population sahraouie. Selon les autorités sahraouies, la ville occupée de Dakhla se trouve, aujourd'hui, assiégée par les forces coloniales marocaines, 6 jours après le début des affrontements entre colons marocains et population sahraouie. Des unités de l'armée marocaine ont été dépêchés sur les lieux et encerclent la ville, où est menée une répression qualifiée de «sans précédent», par l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, M. Ibrahim Ghali. L'ambassadeur de la RASD, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse animée au siège de leur représentation diplomatique, mercredi soir, a affirmé que la population sahraouie «est victime des forces coloniales marocaines qui mènent une opération de répression, depuis lundi dernier, isolant la ville et imposant un état de siège et un couvre-feu à partir de 19h». «L'avènement d'autres renforts a permis aux unités militaires marocaines d'occuper les rues de la ville de Dakhla, de mettre les domiciles des Sahraouis sous haute surveillance et d'organiser des patrouilles dans les différentes parties de la ville en s'en prenant à tout ce qui est propriété sahraouie, à savoir, voitures et commerces», a-t-il déploré. Le gouvernement marocain, a-t-il ajouté, a dépêché sur les lieux, le ministre de l'Intérieur marocain et des généraux de l'armée royale, à l'instar de Laânigri, Banani et Bouslimani. S'en est suivi, a-t-il indiqué, une vaste opération d'arrestation, d'intimidation et de chasse à l'homme qui terrorise l'ensemble de la population sahraouie de la ville occupée de Dakhla, qui se trouve être isolée du reste du monde aujourd'hui. Cette opération, sans précédent, a-t-il dit, rappelle l'agression sur le camps de Gdeim Izik, à une dizaine de kilomètres de la ville occupée d'Al ayoun, du 8 au 10 novembre 2010. Les forces de répression royales ont procédé à l'arrestation de pas moins de 75 personnes, a-t-il affirmé. Et d'ajouter : «La population de la ville d'Al Ayoun occupée s'est elle aussi révoltée en essayant de manifester massivement leur solidarité avec la population de Dakhla mais a subit la même répression.» Un appel a été lancé au secrétaire général de l'Onu, à l'Union européenne et aux organisations internationales de défense des droits de l'homme pour envoyer des observateurs et des journalistes à Dakhla pour leur permettre de témoigner des exactions que subissent les Sahraouis dans cette ville. Les affrontements ont commencé, selon l'agence de presse sahraouie (SPS), après un sit-in organisé pour dénoncer l'agression dont ont fait l'objet des Sahraouis au stade de la ville de Dakhla occupée lors d'une rencontre entre le Mouloudia de Dakhla et le Chabab de Mohamadia du Maroc, qui s'est tenue dans la soirée du dimanche 25 septembre dernier. «Un groupe d'extrémistes parmi les colons marocains ont agressé des Sahraouis malgré la présence des forces royales qui n'ont fait qu'encercler le lieu», a-t-on fait savoir de même source. Des unités de l'armée marocaine ont été dépêchés sur les lieux et encerclent la ville, où est menée une répression qualifiée de «sans précédent», par l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, M. Ibrahim Ghali. L'ambassadeur de la RASD, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse animée au siège de leur représentation diplomatique, mercredi soir, a affirmé que la population sahraouie «est victime des forces coloniales marocaines qui mènent une opération de répression, depuis lundi dernier, isolant la ville et imposant un état de siège et un couvre-feu à partir de 19h». «L'avènement d'autres renforts a permis aux unités militaires marocaines d'occuper les rues de la ville de Dakhla, de mettre les domiciles des Sahraouis sous haute surveillance et d'organiser des patrouilles dans les différentes parties de la ville en s'en prenant à tout ce qui est propriété sahraouie, à savoir, voitures et commerces», a-t-il déploré. Le gouvernement marocain, a-t-il ajouté, a dépêché sur les lieux, le ministre de l'Intérieur marocain et des généraux de l'armée royale, à l'instar de Laânigri, Banani et Bouslimani. S'en est suivi, a-t-il indiqué, une vaste opération d'arrestation, d'intimidation et de chasse à l'homme qui terrorise l'ensemble de la population sahraouie de la ville occupée de Dakhla, qui se trouve être isolée du reste du monde aujourd'hui. Cette opération, sans précédent, a-t-il dit, rappelle l'agression sur le camps de Gdeim Izik, à une dizaine de kilomètres de la ville occupée d'Al ayoun, du 8 au 10 novembre 2010. Les forces de répression royales ont procédé à l'arrestation de pas moins de 75 personnes, a-t-il affirmé. Et d'ajouter : «La population de la ville d'Al Ayoun occupée s'est elle aussi révoltée en essayant de manifester massivement leur solidarité avec la population de Dakhla mais a subit la même répression.» Un appel a été lancé au secrétaire général de l'Onu, à l'Union européenne et aux organisations internationales de défense des droits de l'homme pour envoyer des observateurs et des journalistes à Dakhla pour leur permettre de témoigner des exactions que subissent les Sahraouis dans cette ville. Les affrontements ont commencé, selon l'agence de presse sahraouie (SPS), après un sit-in organisé pour dénoncer l'agression dont ont fait l'objet des Sahraouis au stade de la ville de Dakhla occupée lors d'une rencontre entre le Mouloudia de Dakhla et le Chabab de Mohamadia du Maroc, qui s'est tenue dans la soirée du dimanche 25 septembre dernier. «Un groupe d'extrémistes parmi les colons marocains ont agressé des Sahraouis malgré la présence des forces royales qui n'ont fait qu'encercler le lieu», a-t-on fait savoir de même source.