La secrétaire générale du PT n'est pas allée avec le dos de la cuillère pour dénoncer ce qu'elle qualifie de «mafiosisation de la vie politique» et interpelle dans ce sens le président de la République pour «mettre de l'ordre». La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune a critiqué hier, vertement, les députés du Front de libération nationale. Animant, à Alger, une conférence de presse à l'issue des travaux de la session du Comité central (CC) du parti, Louisa Hanoune a dénoncé «le coup de frein des députés à l'intérieur de la Commission des Affaires juridiques de l'APN». La cause de l'ire de Louisa Hanoune, les velléités des parlementaires du vieux parti de bloquer l'art 93 du projet de loi électorale fixant les incompatibilités des mandats et qui fait obligation aux ministres de démissionner 3 mois avant la tenue des élections s'ils veulent se porter candidat. Pour la patronne du PT, le mandat parlementaire est incompatible avec le monde des affaires. «C'est un danger pour la République», a-t-elle prévenu et estime que cet article n'est nullement anticonstitutionnel comme le laisse entendre les parlementaires FLN, tout au contraire, a-t-elle souligné avec force, «c'est des rares articles audacieux du projet de loi». L'autre grief porté par Louisa Hanoune aux parlementaires FLN a trait au nomadisme ou à la transhumance politique. La responsable du PT qui estime que «transhumance» parce que les députés vont «brouter» est le mot qui convient à cette pratique, souligne que «les arguments développées par les députés du vieux parti sont infondés et intolérables sur le plan de la morale et de l'éthique. Elle estime qu'il faut une loi pour arrêter cette dérive ou cette pathologie pour que le mandat électif devienne « impératif» et dénonce «le coup de force» que tentent les élus de la Chambre basse du Parlement. Louisa Hanoune ne s'arrête pas à ce niveau. Elle s'élève contre les «contradictions» entre les textes du Conseil des ministres et les avant-projets de loi qui ont atterris au bureau de l'APN, à l'image de loi sur les partis politiques où le ministère de l'intérieur s'ingère dans les affaires internes et dans la conduites des actions des formations politiques. Plus grave encore, Louisa Hanoune, s'indigne que les dons ou les legs en faveur des partis politiques peuvent atteindre 300 fois le SNMG, soit 540 millions de centimes. «Ce n'est le simple fonctionnaire ou même le médecin qui peut offrir cette somme» a-t-elle remarqué et elle tire une fois de plus «la sonnette d'alarme» sur le risque «de mafiotisation de la pratique politique». Elle souligne que «les députés FLN apportent des contre-réformes» en ne reproduisant pas «fidèlement le texte du Conseil des ministres annonçant les reformes politiques». Sur le plan social, la secrétaire général du PT estime que «les grèves, les mouvements de protestation pour le logement ou l'emploi et la cascade de préavis de grève déposés par les syndicats sont le signe d'une bonne santé politique» et regrette que dans la dernière tripartite «le gouvernement est allé cette fois-çi avec le patronat». Cette même politique a mis en faillite la Grèce et causé une crise économique dans les pays occidentaux, a-t-elle prévenu, reprochant au gouvernement de sous-estimé les dangers externes, les pressions et chantages, le Nato, le GMO, la circulation des armes, les aventuriers du Mak, de Ouargla et Ghardaïa. Elle a suggéré qu'«au vu de la situation exceptionnelle, il fallait prendre des mesures exceptionnelles en faveur des travailleurs et retraités» pour renforcer «les liens positifs entre la population et l'Etat» pour la préservation de la souveraineté nationale. La secrétaire générale du PT n'est pas allée avec le dos de la cuillère pour dénoncer ce qu'elle qualifie de «mafiosisation de la vie politique» et interpelle dans ce sens le président de la République pour «mettre de l'ordre». La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune a critiqué hier, vertement, les députés du Front de libération nationale. Animant, à Alger, une conférence de presse à l'issue des travaux de la session du Comité central (CC) du parti, Louisa Hanoune a dénoncé «le coup de frein des députés à l'intérieur de la Commission des Affaires juridiques de l'APN». La cause de l'ire de Louisa Hanoune, les velléités des parlementaires du vieux parti de bloquer l'art 93 du projet de loi électorale fixant les incompatibilités des mandats et qui fait obligation aux ministres de démissionner 3 mois avant la tenue des élections s'ils veulent se porter candidat. Pour la patronne du PT, le mandat parlementaire est incompatible avec le monde des affaires. «C'est un danger pour la République», a-t-elle prévenu et estime que cet article n'est nullement anticonstitutionnel comme le laisse entendre les parlementaires FLN, tout au contraire, a-t-elle souligné avec force, «c'est des rares articles audacieux du projet de loi». L'autre grief porté par Louisa Hanoune aux parlementaires FLN a trait au nomadisme ou à la transhumance politique. La responsable du PT qui estime que «transhumance» parce que les députés vont «brouter» est le mot qui convient à cette pratique, souligne que «les arguments développées par les députés du vieux parti sont infondés et intolérables sur le plan de la morale et de l'éthique. Elle estime qu'il faut une loi pour arrêter cette dérive ou cette pathologie pour que le mandat électif devienne « impératif» et dénonce «le coup de force» que tentent les élus de la Chambre basse du Parlement. Louisa Hanoune ne s'arrête pas à ce niveau. Elle s'élève contre les «contradictions» entre les textes du Conseil des ministres et les avant-projets de loi qui ont atterris au bureau de l'APN, à l'image de loi sur les partis politiques où le ministère de l'intérieur s'ingère dans les affaires internes et dans la conduites des actions des formations politiques. Plus grave encore, Louisa Hanoune, s'indigne que les dons ou les legs en faveur des partis politiques peuvent atteindre 300 fois le SNMG, soit 540 millions de centimes. «Ce n'est le simple fonctionnaire ou même le médecin qui peut offrir cette somme» a-t-elle remarqué et elle tire une fois de plus «la sonnette d'alarme» sur le risque «de mafiotisation de la pratique politique». Elle souligne que «les députés FLN apportent des contre-réformes» en ne reproduisant pas «fidèlement le texte du Conseil des ministres annonçant les reformes politiques». Sur le plan social, la secrétaire général du PT estime que «les grèves, les mouvements de protestation pour le logement ou l'emploi et la cascade de préavis de grève déposés par les syndicats sont le signe d'une bonne santé politique» et regrette que dans la dernière tripartite «le gouvernement est allé cette fois-çi avec le patronat». Cette même politique a mis en faillite la Grèce et causé une crise économique dans les pays occidentaux, a-t-elle prévenu, reprochant au gouvernement de sous-estimé les dangers externes, les pressions et chantages, le Nato, le GMO, la circulation des armes, les aventuriers du Mak, de Ouargla et Ghardaïa. Elle a suggéré qu'«au vu de la situation exceptionnelle, il fallait prendre des mesures exceptionnelles en faveur des travailleurs et retraités» pour renforcer «les liens positifs entre la population et l'Etat» pour la préservation de la souveraineté nationale.