Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia et celui des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal ont présenté, dimanche, devant les membres de la Commission des finances, des exposés relatifs à leurs départements respectifs, concernant le budget de l'Etat au titre de l'exercice 2012. Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia et celui des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal ont présenté, dimanche, devant les membres de la Commission des finances, des exposés relatifs à leurs départements respectifs, concernant le budget de l'Etat au titre de l'exercice 2012. Yousef Yousfi table sur une production d'électricité de 15.000 MW en 2015. Le ministre de l'Energie et des Mines, qui a donné un aperçu général de la situation du secteur de l'Energie et son évolution compte tenu de son rôle déterminant dans l'économie du pays, a mis en exergue le fait que les prix du pétrole ont connu une hausse remarquable au premier semestre 2011. Ce qui a favorisé une augmentation des recettes du pays, a-t-il souligné indiquant toutefois que la crise des dettes en Europe et la récession économique dans plusieurs pays sont à l'origine d'un recul des prix de pétrole au cours des derniers mois d'où la nécessité d'accélérer la diversification des ressources économiques hors hydrocarbures. Selon le ministre, le secteur de l'Energie et des Mines a arrêté un programme quinquennal "ambitieux" reposant notamment sur la rationalisation des ressources énergétiques et minières, le renforcement des services pétroliers et para-pétroliers, la relance des activités de transformation, le développement des projets pétrochimiques et l'augmentation de la production d'électricité pour atteindre 15.000 mégawatts à l'horizon 2015. Il en ressort que ce programme se base, en outre, sur la diversification des sources d'énergie à la faveur du programme national des énergies renouvelables par le développement des énergies solaire, éolienne et thermique, la relance de la recherche et le développement de l'industrie minière en Algérie. De leur côté, les députés se sont préoccupés des questions liées au problème de transport de l'électricité, de "l'Affaire Sonatrach", et de la mise en place de stations de services au niveau de la nouvelle autoroute outre la possibilité d'exploitation de l'énergie solaire par les ménages. Hausse de 46,08% du budget du ministère de l'Intérieur Le budget du ministère de l'Intérieur a été revu à la hausse pour l'exercice budgétaire 2012. Il est prévu une hausse de 46,08% par rapport à l'exercice 2011. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia qui a présenté, le budget de son secteur dans le cadre du projet de loi de finances 2012, a souligné que le budget relatif à la gestion du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales avait atteint 622 milliards DA, soit une augmentation de 196 milliards DA (46,08 %) par rapport aux crédits révisés au titre du budget de l'année dernière, relevant la distribution des crédits inscrits dans le budget aux grandes structures relevant de la tutelle, à savoir l'administration générale et les directions générales, la Sûreté nationale, la Protection civile, les transports nationaux et les Gardes communaux. Le représentant du gouvernement a relevé que les postes budgétaires proposés par le ministère des Finances au secteur, au titre de l'année 2012, estimés à 16.000 environ, seront répartis entre les cinq structures sus-indiquées. Le ministre est, par ailleurs, revenu sur les dépenses relatives à la gestion de l'administration et des différents services de sécurité, de protection des individus et des biens ainsi que d'autres services relevant du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Pour leur part les parlementaires de la chambre basse du Parlement se sont préoccupés de souligner la nécessaire réforme du système de fiscalité locale, la réhabilitation de la planification au niveau des communes, l'impératif d'encadrer les services techniques des communes et wilayas, la formation des utilisateurs, les primes et indemnités des présidents des Assemblées populaires communaux (APC), la prise en charge par l'administration des besoins du citoyen et la lutte contre le crime organisé. Yousef Yousfi table sur une production d'électricité de 15.000 MW en 2015. Le ministre de l'Energie et des Mines, qui a donné un aperçu général de la situation du secteur de l'Energie et son évolution compte tenu de son rôle déterminant dans l'économie du pays, a mis en exergue le fait que les prix du pétrole ont connu une hausse remarquable au premier semestre 2011. Ce qui a favorisé une augmentation des recettes du pays, a-t-il souligné indiquant toutefois que la crise des dettes en Europe et la récession économique dans plusieurs pays sont à l'origine d'un recul des prix de pétrole au cours des derniers mois d'où la nécessité d'accélérer la diversification des ressources économiques hors hydrocarbures. Selon le ministre, le secteur de l'Energie et des Mines a arrêté un programme quinquennal "ambitieux" reposant notamment sur la rationalisation des ressources énergétiques et minières, le renforcement des services pétroliers et para-pétroliers, la relance des activités de transformation, le développement des projets pétrochimiques et l'augmentation de la production d'électricité pour atteindre 15.000 mégawatts à l'horizon 2015. Il en ressort que ce programme se base, en outre, sur la diversification des sources d'énergie à la faveur du programme national des énergies renouvelables par le développement des énergies solaire, éolienne et thermique, la relance de la recherche et le développement de l'industrie minière en Algérie. De leur côté, les députés se sont préoccupés des questions liées au problème de transport de l'électricité, de "l'Affaire Sonatrach", et de la mise en place de stations de services au niveau de la nouvelle autoroute outre la possibilité d'exploitation de l'énergie solaire par les ménages. Hausse de 46,08% du budget du ministère de l'Intérieur Le budget du ministère de l'Intérieur a été revu à la hausse pour l'exercice budgétaire 2012. Il est prévu une hausse de 46,08% par rapport à l'exercice 2011. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia qui a présenté, le budget de son secteur dans le cadre du projet de loi de finances 2012, a souligné que le budget relatif à la gestion du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales avait atteint 622 milliards DA, soit une augmentation de 196 milliards DA (46,08 %) par rapport aux crédits révisés au titre du budget de l'année dernière, relevant la distribution des crédits inscrits dans le budget aux grandes structures relevant de la tutelle, à savoir l'administration générale et les directions générales, la Sûreté nationale, la Protection civile, les transports nationaux et les Gardes communaux. Le représentant du gouvernement a relevé que les postes budgétaires proposés par le ministère des Finances au secteur, au titre de l'année 2012, estimés à 16.000 environ, seront répartis entre les cinq structures sus-indiquées. Le ministre est, par ailleurs, revenu sur les dépenses relatives à la gestion de l'administration et des différents services de sécurité, de protection des individus et des biens ainsi que d'autres services relevant du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Pour leur part les parlementaires de la chambre basse du Parlement se sont préoccupés de souligner la nécessaire réforme du système de fiscalité locale, la réhabilitation de la planification au niveau des communes, l'impératif d'encadrer les services techniques des communes et wilayas, la formation des utilisateurs, les primes et indemnités des présidents des Assemblées populaires communaux (APC), la prise en charge par l'administration des besoins du citoyen et la lutte contre le crime organisé.