Ni l'inquiétude des parents d'élèves ni le geste du ministère de tutelle ne semblent entamer la détermination des syndicats grévistes dans le secteur de l'éducation nationale. Au deuxième jour du débrayage, le mouvement se durcit dans les différents établissements scolaires à travers le territoire national, avec un taux de suivi assez élevé, soit comme le premier jour, avec une plus forte prévalence dans les wilayas de l'intérieur du pays. «Pour le moment, la grève se poursuit comme prévu et nous n'avons pas l'intention d'arrêter de sitôt», a expliqué hier, le président de l'Union nationale des personnels de l'Education et de la Formation (UNPEF), Sadek Dziri, en guise de rejet de l'appel à la retenue lancé par le ministère de l'Education nationale. «Le ministère n'a même pas osé envoyer des notifications aux syndicats autonomes concernés par la grève», a-t-il ajouté pour dire que «le département de Benbouzid a piétiné les syndicats les plus représentatifs dans le secteur et il a préféré négocier avec le syndicat qui lui sied». De son côté, l'autre syndicat partie prenante du débrayage, à savoir le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), tiendra aujourd'hui, soit au dernier jour de la grève, son conseil national afin d'évaluer les résultats de ce débrayage et décider de la suite à donner au mouvement de protestation dans les écoles. Cependant, la tendance générale est à la poursuite du mouvement, au vu du bras de fer entre les syndicats et le ministère de tutelle et le dialogue de sourds qui caractérise leurs relations. Pour rappel, la grève de trois jours décidée par les deux syndicats su-cités en plus du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) est reconductible le 16 octobre prochain pour trois autres jours, pour opter par la suite à une grève illimitée, si des résultats probants ne venaient pas couronner ce mouvement de contestation. Ainsi, bien que le ministère de l'Education ait consenti de réviser le statut particulier des différentes corporations du secteur ainsi que le régime indemnitaire, en introduisant de nouvelles primes, les syndicats autonomes ne semblent pas satisfaits pour autant. Ils dénoncent leur mise à l'écart par le ministère de tutelle dans les grandes décisions les concernant directement et la sourde oreille apposée à leurs doléances. Une situation qui perdure depuis de longues années, faisant de ce secteur l'un des plus instables au grand dam des écoliers coincés entre l'intransigeance des syndicats autonomes et les fausses solutions du ministère de tutelle. Ni l'inquiétude des parents d'élèves ni le geste du ministère de tutelle ne semblent entamer la détermination des syndicats grévistes dans le secteur de l'éducation nationale. Au deuxième jour du débrayage, le mouvement se durcit dans les différents établissements scolaires à travers le territoire national, avec un taux de suivi assez élevé, soit comme le premier jour, avec une plus forte prévalence dans les wilayas de l'intérieur du pays. «Pour le moment, la grève se poursuit comme prévu et nous n'avons pas l'intention d'arrêter de sitôt», a expliqué hier, le président de l'Union nationale des personnels de l'Education et de la Formation (UNPEF), Sadek Dziri, en guise de rejet de l'appel à la retenue lancé par le ministère de l'Education nationale. «Le ministère n'a même pas osé envoyer des notifications aux syndicats autonomes concernés par la grève», a-t-il ajouté pour dire que «le département de Benbouzid a piétiné les syndicats les plus représentatifs dans le secteur et il a préféré négocier avec le syndicat qui lui sied». De son côté, l'autre syndicat partie prenante du débrayage, à savoir le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), tiendra aujourd'hui, soit au dernier jour de la grève, son conseil national afin d'évaluer les résultats de ce débrayage et décider de la suite à donner au mouvement de protestation dans les écoles. Cependant, la tendance générale est à la poursuite du mouvement, au vu du bras de fer entre les syndicats et le ministère de tutelle et le dialogue de sourds qui caractérise leurs relations. Pour rappel, la grève de trois jours décidée par les deux syndicats su-cités en plus du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) est reconductible le 16 octobre prochain pour trois autres jours, pour opter par la suite à une grève illimitée, si des résultats probants ne venaient pas couronner ce mouvement de contestation. Ainsi, bien que le ministère de l'Education ait consenti de réviser le statut particulier des différentes corporations du secteur ainsi que le régime indemnitaire, en introduisant de nouvelles primes, les syndicats autonomes ne semblent pas satisfaits pour autant. Ils dénoncent leur mise à l'écart par le ministère de tutelle dans les grandes décisions les concernant directement et la sourde oreille apposée à leurs doléances. Une situation qui perdure depuis de longues années, faisant de ce secteur l'un des plus instables au grand dam des écoliers coincés entre l'intransigeance des syndicats autonomes et les fausses solutions du ministère de tutelle.