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Le mythe des nouveaux partis
Ils ne sont pas agréés et ils font déjà peur
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 10 - 2011

Veut-on forger un nouveau mythe sur les nouveaux partis politiques, c'est-à-dire sur ceux-là mêmes dont les dossiers d'agrément connaissent un blocage au niveau du ministère de l'Intérieur et ce, depuis au moins une dizaine d'années pour quelques uns d'entre eux ?
Veut-on forger un nouveau mythe sur les nouveaux partis politiques, c'est-à-dire sur ceux-là mêmes dont les dossiers d'agrément connaissent un blocage au niveau du ministère de l'Intérieur et ce, depuis au moins une dizaine d'années pour quelques uns d'entre eux ?
Ceux qui se sont vus refuser le quitus ont été rejoints entre-temps par nombre de candidats à la création de formations politiques qui font actuellement la queue devant la porte du département d'Ould Kablia. Parmi les premiers, figurent le Front démocratique (FD) de Sid-Ahmed Ghozali, le Parti pour la liberté et la justice (PLJ) de Mohamed Saïd, l'Union pour la démocratie et la République (UDR) d'Amara Benyounès. Parmi les seconds, on trouve Jil djadid de Soufiane Djilali, ancien du PRA ; le Front de la justice et du développement de Saâd Abdallah Djaballah, ancien président d'Ennahda et d'El Islah ; le Front pour une Algérie nouvelle (FAN) de Djamel Benabdeslam, ancien membre d'El Islah et le Hizb el Fadjr el Jadid, de Tahar Benbaïbeche, ancien responsable du RND, le Mouvement pour la prédication et le changement (MPC) d'Abdelmadjid Menasra ancien du MSP. Après, donc, la réitération des refus du genre «le dossier Wafa et FD sont clos», dixit l'ancien ministre de l'Intérieur Lyazid Zerhouni, à propos du parti de Ghozali et de celui que voulait lancer Ahmed Taleb Ibrahimi et auquel il a fini par renoncer, on est passé aux déclarations laissant accréditer l'idée qu'il y a en haut lieu une nouvelle disposition d'esprit concernant le droit de s'associer et de créer des partis politiques. Cette nouvelle disposition d'esprit est portée bien sûr par la volonté des réformes en cours initiées par le chef de l'Etat et dont l'APN se devait d'enrichir le contenu. Ainsi, le retard mis par celle-ci pour adopter la nouvelle loi relative au régime électoral et dont la formulation intéresse au plus haut point les partis concernés par l'agrément, a été perçu comme une tentative de saborder ces réformes. Certaines parties de l'APN et du pouvoir, auraient peur d'agréer les nouveaux partis, c'est ce que nous disent certaines colonnes de la presse. On y lit aussi que «l'agrément de ces nouveaux partis risque de redessiner l'actuelle carte politique du pays dominée par les 9 partis traditionnels». Ou encore que «les partis actuels ont prouvé leurs limites et leur incompétence». Même le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, a joint sa voix à celles qui se font les avocats des nouveaux partis. Récemment, il déclarait qu'«il y a des parties qui craignent d'affronter les prochaines élections avec de nouvelles donnes politiques qui seront la conséquence de l'adoption de la nouvelle loi sur les partis». Et d'ajouter plus loin : «Ces parties veulent protéger leurs intérêts et ceux de leurs partis pour éviter une éventuelle concurrence avec de nouvelles formations politiques à l'occasion des prochaines élections.» Et comme pour signifier que le processus est irréversible, Ould Kablia a déclaré qu'il ne se gênerait pas, en cas de besoin, d'agréer les nouvelles formations sur la base de l'actuelle loi électorale, et ce, après avoir refusé par le passé de le faire tant que la nouvelle loi ne serait pas promulguée. Cela étant, ce que les uns et les autres tentent de nous dire, c'est qu'on est à la veille d'une ouverture politique comparable à celle d'Octobre 88, tout se passe comme si on s'apprêtait à faire une nouvelle entrée dans le multipartisme.
Est-ce que le système politique algérien a changé ? Est-ce que les leaders des partis en attente d'être agréés ont un charisme et une influence sur la société ? Personne, visiblement, n'est intéressé pour poser ces questions. Certes, tous les partis ont droit à l'existence pour peu qu'ils souscrivent aux lois de la République, mais, et la démocratie dans tout ça ?
Ceux qui se sont vus refuser le quitus ont été rejoints entre-temps par nombre de candidats à la création de formations politiques qui font actuellement la queue devant la porte du département d'Ould Kablia. Parmi les premiers, figurent le Front démocratique (FD) de Sid-Ahmed Ghozali, le Parti pour la liberté et la justice (PLJ) de Mohamed Saïd, l'Union pour la démocratie et la République (UDR) d'Amara Benyounès. Parmi les seconds, on trouve Jil djadid de Soufiane Djilali, ancien du PRA ; le Front de la justice et du développement de Saâd Abdallah Djaballah, ancien président d'Ennahda et d'El Islah ; le Front pour une Algérie nouvelle (FAN) de Djamel Benabdeslam, ancien membre d'El Islah et le Hizb el Fadjr el Jadid, de Tahar Benbaïbeche, ancien responsable du RND, le Mouvement pour la prédication et le changement (MPC) d'Abdelmadjid Menasra ancien du MSP. Après, donc, la réitération des refus du genre «le dossier Wafa et FD sont clos», dixit l'ancien ministre de l'Intérieur Lyazid Zerhouni, à propos du parti de Ghozali et de celui que voulait lancer Ahmed Taleb Ibrahimi et auquel il a fini par renoncer, on est passé aux déclarations laissant accréditer l'idée qu'il y a en haut lieu une nouvelle disposition d'esprit concernant le droit de s'associer et de créer des partis politiques. Cette nouvelle disposition d'esprit est portée bien sûr par la volonté des réformes en cours initiées par le chef de l'Etat et dont l'APN se devait d'enrichir le contenu. Ainsi, le retard mis par celle-ci pour adopter la nouvelle loi relative au régime électoral et dont la formulation intéresse au plus haut point les partis concernés par l'agrément, a été perçu comme une tentative de saborder ces réformes. Certaines parties de l'APN et du pouvoir, auraient peur d'agréer les nouveaux partis, c'est ce que nous disent certaines colonnes de la presse. On y lit aussi que «l'agrément de ces nouveaux partis risque de redessiner l'actuelle carte politique du pays dominée par les 9 partis traditionnels». Ou encore que «les partis actuels ont prouvé leurs limites et leur incompétence». Même le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, a joint sa voix à celles qui se font les avocats des nouveaux partis. Récemment, il déclarait qu'«il y a des parties qui craignent d'affronter les prochaines élections avec de nouvelles donnes politiques qui seront la conséquence de l'adoption de la nouvelle loi sur les partis». Et d'ajouter plus loin : «Ces parties veulent protéger leurs intérêts et ceux de leurs partis pour éviter une éventuelle concurrence avec de nouvelles formations politiques à l'occasion des prochaines élections.» Et comme pour signifier que le processus est irréversible, Ould Kablia a déclaré qu'il ne se gênerait pas, en cas de besoin, d'agréer les nouvelles formations sur la base de l'actuelle loi électorale, et ce, après avoir refusé par le passé de le faire tant que la nouvelle loi ne serait pas promulguée. Cela étant, ce que les uns et les autres tentent de nous dire, c'est qu'on est à la veille d'une ouverture politique comparable à celle d'Octobre 88, tout se passe comme si on s'apprêtait à faire une nouvelle entrée dans le multipartisme.
Est-ce que le système politique algérien a changé ? Est-ce que les leaders des partis en attente d'être agréés ont un charisme et une influence sur la société ? Personne, visiblement, n'est intéressé pour poser ces questions. Certes, tous les partis ont droit à l'existence pour peu qu'ils souscrivent aux lois de la République, mais, et la démocratie dans tout ça ?


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